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3,22

sur 139 notes

Virginia, institutrice, 31 ans, célibataire, éteinte et insipide sans le savoir, vit chez ses parents dans une petite ville du Surrey.

Passe-temps : correspondre avec un Américain, Charlie, depuis douze ans ; accompagner un vieux professeur au concert ; envier la vie d'épouse et de mère de son amie Caroline.

Fantasme : se faire violer deux fois par semaine. Ma réflexion : pourquoi se limiter ?

Particularité : être la vedette d'une télé-réalité ayant pour thème : « Qu'est-ce que ça fait d'être vierge à 31 ans » ? Ma réflexion : bécasse ou inconsciente ?

Arrivée page 30, je me demande vraiment pourquoi je lis ce livre. Puis, je me dis que c'est Angela Huth quand même et que si les éditions Quai Voltaire ont décidé de traduire ce deuxième livre de l'auteur (1972), c'est qu'il y a une bonne raison. Arrivée au bout du livre, je cherche encore.

A partir de cette improbable émission de télé, les choses vont se précipiter : Charlie se décide à traverser l'Atlantique pour rencontrer sa « femme de lettres », Mrs Thompson, une téléspectatrice londonienne, veut absolument présenter à Virginia un « garçon charmant ».

Et Virginia, pas futée sans être sotte, accepte toutes les propositions, sûre que Charlie va l'épouser et l'emmener dans un « rêve américain ». le rêve s'arrête déjà à la vue de l'homme qui ne ressemble plus du tout à l'unique photo qu'il a envoyée. Ensuite, chambre d'hôtel où elle vit son fantasme. Goujat n° 1 sort aussi vite qu'il y est entré (si j'ose dire) de la vie de Virginia. Une émotion, une déception, un ressenti, une plainte ? Ben non, c'est comme ça, c'est la vie. Ça devient assommant ! le « garçon charmant » de Mrs Thompson est joyeux, bien de sa personne, mais il se révèle être le goujat n° 2. Selon l'adage « jamais deux sans trois », péripéties à suivre.

Ce qu'il y a de merveilleux chez Angela Huth, c'est cette manière de croquer ses personnages, de leur attribuer un physique et une philosophie tellement visuels qu'ils en deviennent des portraits d'une criante réalité et d'une incroyable drôlerie. La rencontre entre la mère de Virginia et Mrs Thompson, où le vin et le gin succèdent aux scones et au thé, est des plus cocasses. de même, les conseils de Mrs Baxter à son amie qui va se déplacer à la campagne sont d'une remarquable perfidie. Rien que ces petites phrases assassines sont délicieuses et font oublier la façon dont le sujet triste et pathétique, est traité. Elles mériteraient plus de trois étoiles mais Virginia manque vraiment de consistance et de crédibilité pour me la faire apprécier.

Angela Huth a écrit de très bons livres par la suite et je trouve dommage que cette traduction tardive vienne voiler le succès de cette excellente écrivaine. Néanmoins, je remercie Babelio et les éditions Quai Voltaire de m'avoir permis de lire l'un des premiers ouvrages d'Angela Huth.

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Un grand coup de coeur pour cette romance atypique. Cela faisait longtemps que je voulais lire ce livre. L'histoire se passe en Angleterre dans les années 70.
Ce roman commence : "Virginia Fly se faisait violer, en esprit, en moyenne deux fois par semaine".
On se dit que cela commence fort...
Virginia Fly, une jeune trentenaire, enseignante, vit chez chez ses parents . Sa mère Ruth, femme au foyer, exubérante à ses heures, bonne mère de famille mais trop sur le dos de sa fille. le père, Ed, est un homme toujours content, obsédé par la moyenne : pour la conduite, les kilomètres, le temps...etc.
Un jour, sa mère veut la faire participer à une émission qu'on qualifierai aujourd'hui "de télé-réalité" sur un sujet intime bien précis : Virginia est trentenaire et toujours vierge.
Virginia, un peu surprise, n'est pas du tout désespérée de cet état de fait, accepte en se disant que peut-être elle aurait de beaux prétendants et qu'elle n'aurait plus qu'à choisir.
De cette émission, où chacun aurait honte de le dévoiler, Virginia ne se démonte pas et affiche un bonheur non dissimulé. A l'issue de cette émission, deux personnes lui écrivent. ...
J'ai toujours beaucoup de difficultés à faire une critique sur un coup de coeur. On se veut claire et compréhensible pour donner l'envie de le lire, mais pleins de sentiments se bousculent. On a envie de raconter beaucoup de choses, mais il ne faut pas trop dévoiler l'histoire, me voilà bien attrapée.
C'est très agréable à lire, cette auteure donne du piquant à ce récit pas comme les autres. Les personnages de cette histoire sont hauts en couleurs, certains sont attendus, d'autres plus originaux.
C'est la première fois que je lis cette auteure et je pense en lire d'autres, si vous avez des suggestions...
Une vraie curiosité !
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Etre vierge à 31 ans dans les années 70, est-ce rédhibitoire ?


Angela Huth a basé le propos de son 2e roman – édité en français après tous les autres, et il y en a beaucoup – sur ce thème, autour d'une jeune femme assez terne, institutrice, vivant encore avec ses parents dans les environs de Londres.


C'est qu'elle voudrait tellement ne plus être vierge, Angela ! Elle fantasme beaucoup, elle fait souvent un rêve où un homme moustachu la viole. Et elle se laisse même violer par son correspondant américain tout ce qu'il y a de plus répugnant. L'état de grâce promis par sa mère après l'acte sexuel lui a fait faux bond.


Après sa participation à une émission sur les femmes et leur rapport à la sexualité, une londonienne émancipée lui écrit pour la rencontrer.
Ceci entraine un peu de piquant dans son existence et dans celle de ses parents.
Elle se rend aussi, régulièrement, à des concerts avec un professeur d'au moins 20 ans son aîné.
Cela casse un peu la monotonie de sa vie.


Et puis, quoi ? Que pourrais-je dire d'autre ?
Difficile de disserter sur un roman mi-figue mi-raisin, qui préfigure déjà les futurs romans de cette auteure experte en psychologie féminine et à l'humour typiquement british, mais qui en est encore assez loin quant à la montée de l'intérêt et à la descente dans le coeur humain.
Ce roman a été écrit en 1972, et les autres dans les années 90 et 2000. le temps de la maturation avait fait son oeuvre, pour mon plus grand plaisir (« Les filles de Hallows Farm » , j'adore). C'est pourquoi celui-ci me laisse sur ma faim. J'hésite donc à lire son premier roman, de 1970, « Valse hésitation », qui sort seulement maintenant dans sa traduction française.


Peut-on rêver sa vie et donc passer à côté de celle-ci ? Aux antipodes du roman à l'eau de rose, « La vie rêvée de Virginia Fly » jette quelques éléments de réponse, en soulignant l'aspect toujours changeant de l'esprit humain, et la contradiction perpétuelle entre le rêve, le désir et le fantasme.
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J'avais déjà lu "Un fils exemplaire", un roman sur l'amour maternel et filial, l'infidélité et la jalousie...
A l'époque (le livre est paru en 2008) j'avais admiré la description de l'ambivalence des sentiments qui traversent l'héroïne , l'extrême finesse de l'étude psychologique , idem pour Tendres silences" et d'autres oeuvres de l'auteur.......
Cette fois, l'écrivain nous conte avec bonheur l'histoire de Virginia Fly, une jeune femme de 31 ans, professeur d'arts plastiques dans une école de filles.
Fille unique, placide, un peu terne, mélancolique, fleur bleue , triste, esseulée, très naïve et empruntée mais "charmante", Virginia vit toujours chez ses parents, sensée, cultivée, reservée , coincée entre une mère ennuyeuse à souhait, corsetée dans des préjugés d'un autre âge et un père aimant , étouffé par sa femme, un peu soumis, parfois drôle aux dépens de sa charmante épouse........

Virginia, idéaliste , rêve d'une histoire romantique.......toujours vierge, elle entretient une relation épistolaire depuis .....douze ans avec un correspondant américain : Charlie, qui doit lui rendre visite bientôt , dont elle espére beaucoup !!bien sûr ..

Elle sort de temps en temps et assiste à des concerts avec son ami Hans, un professeur mélomane , paisible et d'une courtoisie exquise.
Enfermée malgré elle dans une vie étriquée, étroite, dénuée de légéreté , elle rêve sa vie au lieu de la vivre intensément , au chaud , dans le cocon rassurant que ses parents tissent autour d'elle , comme si elle avait besoin d'être chouchoutée.....

Soudain des opportunités florissantes se présentent .....
Je n'en dirai pas plus......
Virginia porte un regard non dénué d'humour sur les choses, ce qui la rend éminemment sympathique ......
L'auteur analyse, décortique et décrit avec un humour sans faille des personnages plein d'attentes ou défaillants , toujours de bonne foi, des fantasmes et rencontres improbables de Virginia aux
attentes bien maladroites de ses parents, bienveillants.....
Dans l'Angleterre de la fin des années 60, d'une écriture ciselée, elle nous livre un roman souvent cocasse, satirique, jamais ennuyeux, amusant , à la fois tendre et cruel , étonnant de fraîcheur et de modernité , quarante ans après, même si plus rien n'est comparable!
L'auteur démontre une fois de plus son formidable talent de conteuse et son regard de femme, acéré , sensible sur les êtres !
Un livre facile à lire qui se déguste comme une friandise acidulée, emprunté par hasard, à la médiathèque grâce au nom de l'auteur, aux éditions Quai Voltaire.
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Virginia, la petite trentaine, vit encore chez ses parents. Et dès la première ligne de ce livre , elle rêve de se faire violer . Elle qui n'a connu aucun frisson de l'amour , que ce soit sentimentalement ou physiquement. elle s'en remet à fantasmer sur son correspondant américain , Charlie , à qui elle écrit depuis 12 ans. Il arrive en Angleterre, cela tombe bien , Virginia va enfin pouvoir s'accomplir, elle la gentille maitresse qui obéit sans discernement à sa maman.

Bon , même si cette lecture n'intégrera pas mon panthéon littéraire, j'ai passé un bon moment, à avoir de l'empathie pour Virginia , au demeurant très sympathique et particulièrement candide , prête à presque tout pour sortir des griffes invisibles de son existence .
En fermant les yeux , on plonge facilement dans cet univers des maisons anglaises des années 70/80 où la moquette pousse partout , où les saucisses et le bacon trônent et en chef sur les tables du petit déjeuner et où dès que l'on ne sait que faire , on boit un thé ou pour les jours de folie du Sherry. Symbole d'une autre époque , tout le monde fume dans ce roman !
On suit donc avec plaisir la construction d'une femme qui a décidé qu'il était temps.
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Curieux roman, qui suscite la curiosité par son début fort et intrigant , puis dans un deuxième temps adopte une vitesse de croisière. Un soufflé bien gonflé à la sortie du four, qui ne tient pas ses promesses.
La jeune femme qui a les honneurs du titre est pourtant un personnage intéressant : une célibataire de trente et un ans qui vit chez ses parents, entretient une correspondance prometteuse avec un américain, et laisse sa mère organiser une farce médiatique révélant à la nation sa virginité! Avant dire que l'on fait connaissance avec Virginia à un moment fort de sa vie, où son destin risque de connaitre de profondes mutations.

C'est presque une héroïne digne de Jane Austen, une fille à marier qui a misé sur le mauvais prétendant. C'est le décor qui change et qui modifie la donne. C'est dans un monde sans pitié pour les faibles et les naïfs que Virginia tente de s'intégrer.
Les personnages secondaires sont des pépites : la mère possessive, gaffeuse, insupportable, le père , englué dans ses calculs de moyennes, le prétendant macho, et la délicieuse demi-mondaine sur le retour , pimentent le tableau.

Contre toute attente, après les déconvenues et bévues de la première partie, le récit s'essouffle. L'ordre du monde étriqué de la famille Fly a changé et le calme revient, construit sur de nouvelles bases. On s'y ennuierait presque.

Angela Huth dresse un portrait sans complaisance de notre monde occidental, dont les repères ont volé en éclat avec l'avénement des nouveaux modes de communication. Elle a l'art de toucher là où ça fait mal , mine de rien, tout en nous faisant croire que nous assistons à un scénario comique.

Dommage juste que le dynamisme du début se soit atténué.
Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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A 31 ans, Virginia Fly n'a pas la vie amoureuse dont elle rêvait, encore adolescente, avec sa meilleure amie Caroline. Nul homme n'a jamais traversé la campagne du Surrey pour escalader la fenêtre de sa chambre, se glisser dans son lit, éveiller ses sens et prendre sa virginité. La petite institutrice terne et effacée vit encore chez ses parents, protégée et intacte, ne connaissant les hommes qu'à travers les lettres de Charly, son correspondant américain depuis 12 ans et ses sages sorties musicales avec Le Professeur, un autrichien d'un âge certain, poli et discret. Pourtant, sa vie est sur le point de changer radicalement. Après des années de tergiversations, Charly s'apprête à débarquer à Londres. Pour l'épouser, c'est certain, et l'emmener vivre sa vie de femme dans une petite maison de l'Utah.Virginia va enfin perdre sa virginité et connaître les émois de la passion charnelle !

Un livre qui aurait pu être triste, pathétique, déprimant...Une vie solitaire, sans saveurs, sans amour, sans sexe, la solitude affective, la morosité d'une ville du Surrey, une fille terne, tellement assoiffée d'amour qu'elle rêve de viol pour pimenter son existence. Oui, tout cela aurait pu ne pas tenir la route s'il n'y avait l'humour grinçant d'Angela Huth pour faire passer la cruauté d'une vie étriquée dans un monde où il est désuet d'attendre l'amour, la tendresse, le prince charmant. Car au milieu de cette solitude, des déconvenues à répétitions avec des hommes qui ne sont jamais à la hauteur des fantasmes et des rêves qu'ils peuvent susciter, il y a chez l'auteure la capacité de rendre attrayants des péripéties a priori sans intérêt. Son héroïne pourrait être cruche, elle l'est d'ailleurs un peu, mais possède suffisamment de recul pour ne pas être stupide ou mièvre. Et puis, il y a des scènes extrêmement cocasses qui à elles seules méritent lecture. Celle par exemple de l'acte sexuel dans la chambre surchauffée d'un hôtel londonien est criante de réalisme, bien loin des clichés romantiques et esthétiques. Un moment très drôle où se reconnaîtra quiconque a déjà fait l'amour sans s'impliquer totalement, avec juste le recul nécessaire pour observer, analyser, se rendre compte du ridicule de la situation.
Bref, La vie rêvée de Virginia Fly n'est pas le roman de l'année mais pourra faire passer un moment plaisant, cruel mélange de drôlerie et de réalité pas toujours belle à voir.

Merci à Babelio et aux éditions Quai Voltaire pour cette masse critique privilégiée.
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Virginia est, comme son nom l'indique, vierge à trente et un ans...C'est le début de l'intrigue. Virginia rêve sa vie amoureuse, mais la réalité, elle n'y arrive pas. Elle fantasme sur un homme moustachu qui viendrait la séduire de force, comme on dit, deux fois par semaine...Virginia est un peu euh...nunuche...pour être polie. Elle a le physique de son caractère, fluette, petite, terne, presque une ombre. Elle est professeure de dessin (un métier où elle excelle, cependant ça ne compte pas pour elle...Dommage)
Attention pourtant, tout va changer, son correspondant américain Charlie, avec qui elle échange depuis presque douze ans, arrive à Londres...Elle a bien l'intention de lui donner sa petite fleur, puis de le suivre aux Etats-Unis, comme il ne lui a pas promis...
La vie s'agite un peu pour Virginia...
Au début, on est un peu suffoquée par la puérilité de la donzelle, puis la galerie savoureuse des personnages secondaires ravivent l'intérêt : mère étouffante, mère maquerelle, père aux oiseaux, Américain poilu, jeune homme flanqué d'une épouse jalouse, vieux professeur de musique romantique...On s'amuse un peu...Mais jamais je n'ai vu une fin aussi ratée sacrebleu !! j'étais remontée d'une étoile, et je l'enlève. Ca devrait pas être permis de conclure ainsi !
Enfin, on peut se distraire avec, mais lisez plutôt madame Bovary...
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Virginia Fly a des rêves romantiques, elle rêve de rencontrer un homme dans un champ de boutons d'or, elle rêve de longs baisers qui provoquent l'extase, elle rêve de caresses qui feraient frissonner tout son corps palpitant...Mais elle rêve aussi de mariage traditionnel, d'arrêter de travailler et de passer ses journées à s'occuper de sa maison et peut-être aussi d'un bébé.
Comment ne pas rêver quand on vit encore à 31 ans chez ses parents, qu'on est seule et encore vierge ?
La vie de Virginia Fly est assez morne et solitaire, elle travaille dans une école dans la journée et rentre ensuite chez ses parents le soir, passant ses soirées avec un livre ou devant la télévision.
Sa seule distraction : une fois tous les 4 à 5 semaines, un ami plus âgé l'emmène assister à un concert.
Et puis soudain tout s'accélère, la vie de Virginia Fly va prendre un tour inattendu par le biais d'une émission de télévision à laquelle elle participe.
J'ai beaucoup aimé suivre le quotidien de cette jeune femme qui n'a rien d'une idiote mais qui est cependant naïve et élevée avec une conception bien particulière de ce que doit être la vie d'une femme dans les années 70 en Angleterre.
Reflet d'une société, d'une époque, Virginia Fly est une jeune femme à laquelle je n'ai pas eu envie de m'identifier une seule seconde, tant ses rêves sont conventionnels, mais j'ai été touchée par cette vie solitaire, par cette femme qui n'attend pas grand chose de la vie, qui n'espère pas grand chose, mais qui, une fois embarquée dans la voie qu'elle croit avoir choisi, va réaliser que les rêves qu'on fait ne constituent pas la base d'une vie idéale.
L'écriture d'Angela Huth est toujours aussi sensible, et nous permet de découvrir une tranche de vie, une jeune femme qui a des espoirs naissants, qui tente de prendre des décisions et qui finalement doit se résoudre à subir une situation qu'elle croit pourtant avoir choisi librement.
La vision du couple, de la place de la femme au sein du couple et de la vie familiale n'est vraiment pas moderne ni optimiste, mais reflète malheureusement bien cette époque où l'émancipation des femmes n'était pas considéré comme une bonne chose.
Une très belle lecture qui donne envie de se battre pour faire ce que l'on veut de sa vie.
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Pathétique – Voilà le mot qu'il me vient à l'esprit après avoir refermé ce livre. Mais aussi tellement actuel.

Angela HUTH dissèque par le menu l'état d'esprit d'une jeune fille de près de 30 ans, très intelligente, professeur de dessin, sans vie sociale et sans petit ami, étouffée par sa mère.

Malgré tout, elle ne se plaint pas de sa vie. Elle ne se plaint pas de solitude. Elle espère pouvoir rencontrer le grand amour, comme chacun en ce monde. Mais voilà, rien ne se passe dans la vie de Virginia FLY. Quelques fantasmes, une sortie de temps en temps, avec le « Professeur », lors de concerts, et d'une correspondance de douze ans avec Charlie, qu'elle n'a jamais rencontré et dont la venue à Londres ne sera pas des plus concluantes. Loin de là.

Le livre d'Angela HUTH reflète bien la solitude des gens. Chacun vit dans son petit monde sans plus faire attention aux autres, où les échanges de personne à personne n'existent plus.

Une célèbre émission de télé reflète tout à fait cette image, bien que je n'en sois pas adepte, le bonheur est dans le Pré.

J'ai vraiment apprécié les dernières pages du livre où Virginia analyse ses sentiments, sans pathos, ni apitoiement, juste une description de la réalité.

Je remercie les Editions Quai Voltaire et la masse critique de m'avoir permis de découvrir ce roman, qui se lit facilement, sans plus, mais qui donne une vision réelle des rapports de plus en plus complexes, dans notre société actuelle.
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