AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Vermeer


Dystopie. Dans un monde futur, la reproduction sexuée a disparu. Les bébés futurs sont conçus dans des tubes, élevés sans père ne mère, leur position sociale, leurs goûts déterminés à l'avance en fonction des besoins de la société. Il existe des Alpha et Bêta formant les classes supérieures, les Gammas, classes moyennes et les Delta et Epsilon les classes inférieures. Tous ont un physique et des vêtements correspondant à leur caste. Ils sont conditionnés pour ne pas avoir envie de changer de caste. Ils reçoivent une éducation durant leur sommeil les amenant à ne jamais remettre en cause la société nouvelle inspirée de la division du travail (Fordisme). le roman a été écrit en 1931, début du travail à la chaîne.
Tous sont heureux. le but recherché est la stabilité et la consommation La sous-consommation est un crime contre la société. La sexualité n'est qu'un simple plaisir à assouvir sans limites et sans sentiments. Tous sont shootés au soma qui permet de se réfugier dans un monde harmonieux. Les inconvénients de la vieillesse sont éliminés par la médecine et une espérance de vie limitée à 60 ans.
Bernard Marx, un des rares inadaptés à cette nouvelle société se rend dans une réserve de sauvages où les enfants naissent encore d'une mère. Il y rencontre John le Sauvage, représentant de l'ancien monde, amoureux de Shakespeare qui rêve du nouveau monde. La confrontation, le choc des cultures, mentalités sera terrible. Cette deuxième partie est nettement moins intéressante et a plus mal vieilli que la première.
Penser la société de consommation en 1931, une société basée sur le plaisir où les individus sont conçus par la science et dans laquelle l'imperfection, la vieillesse, la maladie sont traquées est extrêmement visionnaire. La fin en revanche est plutôt décevante et le personnage de John ambigu et tout aussi inadapté à l'ancien qu'au nouveau monde.
Commenter  J’apprécie          260



Ont apprécié cette critique (23)voir plus




{* *}