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Critique de Jarry03


"En 1954, sous contrôle médical et animé d'une volonté scientifique, Aldous Huxley absorbe de la mescaline, alcaloïde actif du peyotl, ce cactus indien qui procure des visions colorées accompagnées de divers phénomènes psychologiques. Son but : ouvrir "les portes de la perception", selon l'expression consacrée par William Blake. Une véritable introduction à la vie mystique".

Ce résumé, écrit sur la quatrième de couverture du livre et vendu par la quasi-totalité des magasins et des sites consacrés à la culture, à de quoi faire saliver n'importe quel lecteur en quête de nouvelles réponses quant au mystère de la vie. Découvrir ce qu'il se passe de l'autre côté, ce qu'on ne peut apercevoir, ni sentir, ni toucher, sous la plume d'un écrivain renommé.
Et bien il ne s'agit que d'une énorme fumisterie, ce livre est en réalité un recueil d'essais philosophiques, dont un seul tout petit est consacré à l'expérimentation de la drogue et des ses effets psychologiques. le reste ? L'auteur consacre son temps à son amour de Dieu, sous toutes ses différentes formes et apparences, sans même émettre la moindre critique, car Dieu est moi, Dieu est toi, Dieu est partout et nulle part, Dieu est passé, présent et futur, Dieu n'est qu'Amour. Sauf que Dieu, est toujours pour le moment, apocryphe.

Rajoutez à cela une écriture pompeuse auto-satisfaisante, et vous avez de quoi souffrir après seulement 30 pages. Bon, je ne peux pas ne pas énoncer la qualité d'écriture de Sir Huxley, je ressemble sans doute à un enfant en plein apprentissage à côté de lui, n'empêche qu'il a un style barbant qui nous rend totalement apathique. On a la vague sensation qu'il se masturbe devant un miroir en se déclarant son amour.

Tout ce que j'ai gagné à la lecture de ce livre, c'est la critique de Huxley : refermer le livre dès le début (et combien j'y ai songé) m'aurait coûté la joie de pouvoir écrire cette critique et la conscience de bannir Huxley des livres à lire. Après le meilleur des mondes pour lequel j'avais beaucoup d'attente et qui m'a finalement déçu, Les portes de la perception a définitivement enterré Huxley dans mon cimetière irréel des auteurs à ne plus lire.
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