Un jeu de mots utiles qui prendra le verbe déborder au sens premier du terme : d'un niveau qui monte et dépasse les bords.
Non, les animaux de cette aventure en noir et blanc ne seront pas
débordés par l'activité quand le bleu de l'eau va monter. Chacun dans sa bulle et circulant en masse, la vie va s'écouler doucement, comme si une montée des eaux n'était qu'anecdotique.
Avec la suite, nous lecteurs, noterons la gradation des attitudes qui passeront d'étonnés à gênés puis irrités, parce que l'eau va finir par ralentir l'activité quotidienne.
Un personnage remarquera le changement et l'observera tout en faisant comme tout le monde, comme si de rien n'était.
Mais lui le voit bien que cela devient compliqué, les girafes auront la tête hors de l'hors tandis que lui devra nager un peu pour se déplacer, s'adapter et cela nous fera sourire, on ne pourra pas faire semblant longtemps.
Mais d'où vient cette eau?
Ne me dites pas que la banquise...?
Et bien non, la chute sera bien plus drôle.
On ne saura pas trop identifier, pour notre part, la race animale de notre héros, entre la loutre et le sapajou, mais ça n'a aura aucune importance pour l'histoire.
Le sens de l'histoire s'appuira sur le manque de communication, le "sapajou" n'arrivant pas à attirer l'attention sur ce qui se déroulera d'anormal.
Les enfants comprendront ici qu'il faudra un peu s'écouter et se voir, être encore conscients les uns des autres dans ce cycle de vie bien rôdé et ces villes très pleines.
Chacun réagira enfin quand le désagrément arrivera à son niveau.
Non, le "sapajou" n'est pas un lanceur d'alerte hystérique, c'est juste un des citoyens de cette ville bientôt engloutie qui aura les pieds dans l'eau.
Un titre intéressant, à lire et relire, pour ne pas passer à côté de son message.