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Nationalité : France
Biographie :

KOZ est un écrivain français de polars.

Koz vit et écrit en France. Né au XXe siècle, il se sent concerné par les menaces qui pèsent sur notre planète. La vision qu'il en donne dans ses romans est peut-être juste un peu plus sombre encore que la vôtre...

Source : Amazon
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Citations et extraits (47) Voir plus Ajouter une citation
A tous les humains passés (environ 110 milliards),
A tous les humains présent (environ 7 milliards),
A tous ceux que la Terre acceptera encore de porter (... ?)
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Toutes les personnes qui se sont retrouvées piégées dans un incendie et en ont réchappé témoignent à l’unisson : il y a un cap très net dans la panique qui se saisit de vous. Un moment où le cerveau, privé de la quantité d’oxygène nécessaire, ne répond plus normalement. Comme si quelqu’un le débranchait. Rendant son propriétaire incapable de la moindre lucidité ou d’une prise de décision logique. On appelle ça la « folie du feu ». À cet instant, les notions de temps et d’espace s’abolissent. Tout se déroule au présent de l’horreur. Ici et maintenant. Même le mouvement de fuite cesse. La soif de vie, d’ordinaire viscérale, disparaît subitement. Ne demeure plus qu’une sorte de fascination pour le monstre qui vous assaille. Presque un désir de faire corps avec lui.
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Une petite demi-heure plus tard, les deux flics franchirent le seuil du bâtiment C en polos et casquettes bleu nuit floqués du logo d'un ascensoriste de la région. Cette corporation était quasiment la seule à être encore admise au sein de la cité. Pompiers, médecins, agents des services sociaux... Toutes les autres étaient accueillies à coups de pavés, de poings ou de battes. Autre avantage : les ascenseurs étant chroniquement hors service dans ces immeubles, la couverture était on ne peut plus crédible.
P 156
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« Le mal s'insinue dans l'air du temps comme de l'eau sous une porte. D'abord presque rien. Un peu d'humidité. Quand l'inondation survient, il est trop tard. »
Christian Bobin, La plus que vive
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— Il fait la navette, ton Tardieu. Il livre de la came, et il se barre, lâcha le jeune.
— Je croyais qu’il touchait plus à ces merdes depuis des années ?
— Sa race, j’en sais rien, moi, c’est pas mon mzé 1 , débita-t-il sur un tempo mitraillette. Il a l’âge de ma grand-mère, c’t’enculé. Tout ce que j’peux dire, c’est qu’il trimballe les doses dans la camionnette de son asso. Feu sacré d’mes couilles.
— OK, mais il bosse pas gratos, j’imagine ? C’est quoi le deal ?
— Genre il navette pour nous, et Issa lui prête ses guetteurs de temps en temps pour balancer des trucs dans la garrigue.
— Quoi, comme trucs ? intervint Kezer, qui perdait déjà patience.
— Une connerie électronique. Moi j’ai pas voulu, ça m’a saoulé.
— Pas assez bien payé ?
— Non, trop chaud ! T’as vu c’te météo d’chacal ? J’suis pas une merguez, j’vais pas zoner dehors quand il fait cinquante degrés.
Samuel sourit. De nos jours, même le soldat de base se battait pour de meilleures conditions de travail.
— Donc je suppose que tu ne sais pas précisément où ils les balancent, ces machins ?
Il confirma d’un mouvement de tête.
— Et tes potes qui ont accepté, tu pourrais nous les présenter ?
— Même pas en rêve. J’te balance ça, j’suis mort.
Le gamin avait à peine fini sa phrase que Markovic l’empoignait déjà par l’encolure et faisait mine de l’embarquer vers le bâtiment A.
— Fais pas ça… Fais pas ça, putain !
— Je t’avais prévenu, Driss, lâcha le flic en maintenant la pression.
— Attends ! J’peux te filer autre chose. J’te jure, tu vas kiffer !
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Samuel le savait : c'était le propre des rapports de domination. On n'en comprenait réellement le mécanisme qu'en les vivant de l'intérieur. Dans le cas contraire, on ne pouvait y voir que faiblesse d'un côté et perversion de l'autre. Pourtant, les forces à l'œuvre racontaient généralement une toute autre histoire, le plus souvent sur fond de peur, d'addiction, d'amour... Cocktail subtil de cruauté et de tendresse mêlées.
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Son regard fiévreux passant d'un visage à l'autre autour de la table, il songea qu'on mettait ses convictions et son existence entière au service de l'ordre. Et puis un jour, un sale jour, on découvrait qu'on ne servait à rien d'autres qu'à accompagner le pire. A guider les siens vers le désastre. Berger d'un troupeau condamné à l'abattoir.
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Au loin, Saint-Nazaire et sa banlieue ressemblent à Venise un jour d’acqua alta exceptionnelle. Et tandis que retentissent les premières sirènes d’alerte, hululement lugubre étouffé en partie par le vent, ils peuvent observer la foule des rescapés investir un à un les toits qui surnagent encore. Lucas ne peut s’empêcher de les envisager comme autant de miniatures sur une maquette. Une vision aussitôt chassée par une autre, hallucinante, qui s’invite dans le décor : arraché à son amarrage, un paquebot de croisière, aussi haut qu’un immeuble, vient heurter le faîte du gigantesque pont de Saint-Nazaire, que les circonstances ont réduit aux dimensions d’une simple passerelle.
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IFM, l'Indice Forét Meteo. Voilà un acronyme qui n'était pas étranger au patron de la cellule Nouvelles Menaces. Dans le cadre de sa veille stratégique, il avait lu plusieurs rapports sur l'élévation inquiétante de cet indicateur de risque dans des régions autrefois peu concernées par les incendies saisonniers. Désormais, les massifs étaient susceptibles de s'embraser dans presque tout le pays, y compris dans des zones bien plus septentrionales qu'ici et réputées humides. Au moins jusqu'au Centre et à la Loire.
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Son regard fiévreux passant d'un visage à l'autre autour de la table, il songea qu'on mettait ses convictions et son existence entière au service de l'ordre. Et puis un jour, un sale jour, on découvrait qu'on ne servait à rien d'autre qu'à accompagner le pire. A guider les siens vers le désastre. Berger d'un troupeau condamné à l'abattoir.
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