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3,72

sur 202 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
1. J'affectionne les publications des éditions PICQUIER.
2. J'apprécie les romans japonais, contemporains ou pas, et les « plumes » féminines emplies de DOUCEUR et de CONTEMPLATION.
3. J'adore les petits félins qu'on appelle les CHATS.

Tout concourait donc pour que je lise et tombe en pâmoison à la lecture de 20 ANS AVEC MON CHAT de Inaba Mayumi.

Assurément, j'y ai aimé l'écriture intimiste, à la première personne, (propre aussi à OGAWA Ito « le restaurant de l'amour retrouvé », « La papeterie Tsubaki » …) dans un récit féminin où un animal permet à sa maîtresse d'aspirer à la liberté, de vivre en pleine conscience sans souffrir de solitude. Même à Tokyo, même dans un petit appartement au sommet d'un bâtiment gris et froid … grâce à qui ? grâce à la présence de Mi, sa chatte.

Cette ode aux éléments naturels dans la pure tradition japonaise dresse le portrait d'un chat qui apporte la joie à une jeune femme prenant confiance en elle, grâce à cette relation faite de douceur et de respect.
Deux moments dans le livre m'ont particulièrement touchée, l'adoption du chaton accroché à une grille et la mort du chat qui est vécu dans un transfert de trépas vers la lumière.

Hélas, je regrette qu'aucun retour de l'animal vers la femme qui le sert ne soit retranscrit. C'est ce qui m'a manqué, au fur et à mesure du récit. A aucun moment, il n'y a le moindre signe d'un moment de tendresse du chat vers celle qui la femme.
Cette délicate histoire inter-espèces illustrerait-elle avant tout le don de soi du côté humain, ou plutôt de quelles manières un animal, à travers la tendresse et l'attachement que lui porte un humain permet à ce dernier de se sentir parfaitement vivant malgré sa situation esseulée ?

Enfin, autre bémol, et le plus important pour moi, c'est que la dernière partie m'a carrément déplu, celle-ci étant très orientée « excrétions félines en fin de vie » ne nous épargnant pas les épisodes de vidages d'intestin, de vessie et autres histoires de cérumen dont je me serais passée. J'ai bien compris que l'amour pour cet animal est absolu, qu'elle est sa servante (n'oublions pas que les chats n'auraient pas de maître, juste des serviteurs) mais je trouve que cet aspect de leur relation gâche la poésie de ce texte pourtant charmant.

Voici un roman à garder quand même en ce qui me concerne, mais avec quelques partis pris de la part de l'auteure qui parce qu'elle a opéré certains choix d'écriture peut en rebuter certain(e)s.

Lien : http://justelire.fr/20-ans-a..
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C'est avec ce récit, largement autobiographique, que je débute ma rencontre avec les éditions Picquier. le catalogue contient plusieurs titres avec des histoires de chats, forcément ça m'intéresse 😉

Mayumi Inaba a rencontré une petite boule de poils blancs, noirs et marron tombée du ciel un jour de 1977. Elle recueille ce chaton qui vient de naître et qui gardera pour toujours la peur du vide. La petite chatte portera le nom de Mî, comme les miaulements qu'elle pousse sans cesse et qui disent sa volonté de vivre. L'entrée de Mî dans la vie de Mayumi va décider de choix importants dans la vie de la jeune femme : le logement à louer ou à acheter, la présence d'un jardin ou de végétation. La présence du chat sera tellement forte qu'elle fera comprendre à Mayumi que son mariage n'a plus de sens et qu'il est temps de divorcer.

C'est vraiment une histoire d'amour très forte et touchante entre un félin et sa maîtresse (quoique ce mot, « maîtresse », n'a guère de sens quand on vit avec un chat) mais c'est aussi l'histoire d'une femme japonaise qui observe les saisons avec Mî, les changements urbains à Tokyo, qui nous fait percevoir quelques aspects de la mentalité et des coutumes japonaises, une femme qui, petit à petit, ose devenir poète et écrivain. le récit est d'ailleurs émaillé de poèmes inspirés par la vie de Mî.

A noter qu'il ne se passe évidemment pas grand-chose, le rythme est lent, mais je me suis accrochée et j'ai apprécié le compte-rendu de ce quotidien avec un chat à Tokyo. D'autre part j'admire la ténacité avec laquelle l'auteure a soigné son chat pendant plusieurs années, je ne suis pas sûre que j'aurais la même patience – mais bien sûr, cela contribue à ce lien si particulier avec Mî.
Lien : https://desmotsetdesnotes.wo..
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un livre qu'on m'a offert, connaissant ma passion pour les chats. Et je crois qu'il faut les aimer plus que bien pour apprécier ce petit roman, car comment comprendre autrement que l'héroïne délaisse son mari pour se consacrer à sa chatte, qu'elle soignera jusqu'à sa mort... d'abord le cadre du Japon est important, on est dans la poésie du haiku, le lien avec la nature, et dans une dure réalité où trouver une location quand on a un chat relève de la mission impossible. Ensuite, l'héroïne va devenir écrivain un peu grâce à ce contact avec l'animal. Beaucoup de poésie dans cette manière de parler de la nature et même du paysage urbain de l'appartement en hauteur. Deux passages touchants: la "rencontre" avec le chat, petite chose que quelqu'un a accrochée à un grillage, et la fin, après la mort du chat, qui au lieu de conduire au désespoir et une sorte de renvoi vers la vie et la lumière.
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Après La valse sans fin, La péninsule aux 24 saisons et Mille ans pour aimer, j'ai terminé le dernier livre traduit en français qu'il me restait à découvrir de cette autrice. 

Pour apprécier ce court roman autobiographique, il faut être entrain de vivre ou avoir vécu une relation spéciale avec un animal de compagnie.

Inaba rencontre au Japon, un chaton accroché à un grillage un soir en rentrant chez elle. Elle va le ramener dans sa maison en location bordée d'un jardin et d'une fastueuse nature puis en prendre soin, l'apprivoiser, s'émerveiller. Elle l'appellera Mî, car quand elle miaule c'est le son que fait la petite chatte. 

Mî passera vingt années avec l'autrice, 20 ans de souvenirs sont relatés joliment dans ce texte où la nature est toujours décrite avec délicatesse. Des années qui ont aussi été marquées par des ruptures avec des environnements et notamment celle avec son mari.

Cette lecture m'a plu, j'espère vivre 20 ans avec mon chat Yumi. 

Vous connaissez ce livre ? Vous appréciez INABA Mayumi ?




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En 1977, l'auteure trouve un chaton abandonné et en fâcheuse posture. Commence alors une découverte mutuelle entre la petite Mî et sa maîtresse. Des moments de jeux, de câlins, de regards complices et tendres, mais aussi des coups de griffes et des morsures lorsque Mî et sa maîtresse doivent déménager, quitter leur petite maison avec jardin et changer leurs habitudes.

Une petite chatte blanche qui, jour après jour, pousse l'auteure à se dépasser, à s'assumer.

C'est grâce à cette petite chatte que Mayumi Inaba va "s'autoriser" à écrire, à vivre seule une nouvelle vie bohème entourée d'artistes.

C'est aussi à travers elle que nous découvrons une ville en pleine mutation ; Tokyo !

Un joli voyage, rempli de poésie et une ode à nos félins miniatures.

La critique complète sur mon blog.
Lien : http://les-lectures-de-madam..
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20 ans avec mon chat est un roman… particulier ! Je ne peux pas affirmer l'avoir énormément apprécié, mais il m'a fait passer un agréable moment de lecture, loin d'être inoubliable certes, mais agréable… bien que bizarre parfois. Je suis mitigée !

En tant que maman chats, ce roman ne pouvait que m'intéresser. Lire la relation de maman à chat, ça n'a peut-être rien de palpitant pour certains, mais pour ma part ça me touchait directement. Et bon… au final ça ne m'a pas touché. J'ai beaucoup aimé le petit chat Mî, mais pas sa maîtresse malheureusement. Cette dernière n'est pas du tout attentive à sa petit boule de poils, et s'en sert davantage comme une excuse pour sa propre liberté et son individualisme qu'autre chose.

La plume de Mayumi Inaba est par ailleurs assez contemplative, et sur les 208 pages que comptabilise le roman, il ne se passe pas grand chose, clairement. Les bouleversement qu'elle rencontre dans sa vie sont expédiés en deux lignes, alors qu'elle passe des pages entières à décrire des faits secondaires n'ayant aucun intérêt ou rapport avec l'histoire… le seul élément intéressant est le petit chat Mî, que j'ai pris plaisir à m'imaginer en train de gambader et de ronronner.

Vous l'aurez compris, si vous n'aimez pas les chats jusqu'à la lune, passez votre chemin !
Lien : https://matoutepetiteculture..
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