Un de mes auteurs préféré de polars nordiques m' a paru un peu paresseux. L'enquête pousse ses pions méthodiquement, doucement, trop doucement. Heureusement, il y a l'arrière-plan.
D'abord la rencontre Fischer/ Spassky, duel mondial d'échecs, gravé dans les mémoires, passionnant même pour les non-amateurs de cases compliquées.
Deuxième piment, le passé de Marion, dans un sanatorium danois, évoqué en alternance avec l'enquête complexe, aux retombées géopolitiques. Dit comme ça, on dirait un bon livre. C'est ! Mais,
Indridason a déjà fait mieux. Quand on aime, on devient exigeant.
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