AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Fleurdesiles97120


Reykjavik, 1972. Un duel au sommet se prépare : L'américain Bobby Fisher va affronter le champion mondial d'échec, le russe Boris Spassky afin de lui ravir son titre.

Juste avant le début du championnat, un gamin, féru de cinéma, se fait assassiner dans un des cinémas de la ville.

L'enquête est confiée au commissaire Marion Briem et à son coéquiper Albert.

Au départ, l'affaire ne semble pas simple, et plus ils avancent dans l'enquête, plus Marion et Albert vont se rendre compte qu'ils ont mis les pieds dans un histoire plus compliquée qu'il n'y paraît.

 

Premier roman d'Arnaldur Indridason que je lis. J'ai choisi le duel car même si ce n'est pas son premier roman, c'est le premier en ordre chronologique de sa série avec le célèbre Erlendur.

J'ai voulu donc commencer par la génèse. Et malheureusement je me suis passablement ennuyée. Pourtant l'histoire est intérressante. Mais en attaquant ce livre, je pensais lire un policier, une histoire centrée sur une enquête.

En fait, le duel est un livre que je qualifierai de polar politique, voire historique. Arnaldur Indridason utilise comme point de départ une évènement historique (le championnat mondial d'échecs) et brode une histoire tout autour. Et nous raconte par la même occasion le passé compliqué de l'énigmatique Marion Briem. Pourquoi énigmatique ? Car j'ai passé toutes les pages du livre à me demander si c'était un homme ou une femme. Rien dans le livre ne nous l'indique et bien que Marion soit un prénom féminin, il semble que le personnage soit masculin, mais rien n'est moins sûr.

Donc à la place du polar que je pensais lire, j'ai lu un policier dont l'enquête n'est pas l'histoire centrale. Ce genre de livre doit plaire aux personnes férues de politique, appréciant l'histoire des conflits mondiaux, ce qui n'est malheureusement pas mon cas.

Malgré tout, pour finir sur une note positive, j'ai apprécié découvrir l'histoire de l'Islande dans les années 70. Et ma lecture m'a permis également de connaître la maladie dont souffre Marion, la tuberculose, et ses moyens de traitement il y a 50 ans.

Commenter  J’apprécie          150



Ont apprécié cette critique (14)voir plus




{* *}