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Critique de Tachan
Après tant d'années sans nouveau tome que ça fait du bien de retrouver Inoue dans son seinen parasportif et il en avait des choses à dire !
Tout d'abord, ça fait bizarre de le retrouver après avoir relu et terminé Slam Dunk entre temps. Ça a beau parler de basket, on n'est pas du tout dans le même esprit, la même ambiance, ce tome le démontre encore. Il y a certes la même passion pour ce sport mais il ne représente pas du tout la même chose pour les joueurs. Cependant l'émotion est encore extrêmement forte à chaque étape.
Les trois héros de l'histoire ont chacun droit à leur développement dans ce tome à grand renfort de drame, de tragédie mais d'espoir et de courage aussi. Togawa connait un grand revers qui va l'obliger à se remettre en question et à regarder vers ses racines. Nomiya va réaliser qu'il est à la dérive et qu'il doit se reprendre pour repartir dans le droit chemin. Takahashi va continuer son chemin de croix pour accepter son handicap dans toute son ampleur. Chaque garçon se voit proposer un vrai défi à relever.
A titre personnel, j'ai encore une fois adoré l'histoire proposée autour de Togawa, qui me touche énormément dans sa relation avec Azumi, mais également avec le sport en général qu'il aime tant et qui l'aide à avancer dans la vie. C'est touchant de le voir en colère mais redressant vite la tête pour se fixer un nouvel objectif. J'ai également été émue par l'histoire de Nomiya, le récit de son passé, son rapport à son corps, l'image très négative qu'il a de lui-même, tout ce qui l'a conduit à ce garçon à la dérive qu'il est depuis quelques temps. En revanche, j'ai toujours autant de mal à apprécier Takahashi, qui même après tout ce qu'il a vécu, ne peut s'empêcher d'avoir ce verni de sale type. Ce réflexe qu'il a de mépriser les autres, de se croire supérieur, m'énerve au plus haut point.
En revanche, il livre parmi les plus belles planches du tome, les plus fortes et marquantes, en lien avec son handicap. Cette peur panique de lâcher son fauteuil, de ne pas maîtriser son corps parce qu'il ne le sent plus, n'est plus aux commandes, est exprimé de manière magistrale par l'auteur. Je crois que je me rappellerai longtemps de "l'homme papier" .
Reste que malgré tout ça, j'ai quand même eu un poil de mal avec la narration d'Inoue. Il y a déjà eu une longue pose depuis notre dernière rencontre et en plus, il joue avec son lecteur, lui mélangeant des temporalités en pleine planche, c'est pas cool.
Real est cependant l'un des titres avec lequel je prends une claque à chaque lecture. Je sais qu'Inoue me fait vibrer à chaque fois avec ce qu'il raconte. le destin en cours d'écriture de ces jeunes pour qui le sport est un vrai moyen d'émancipation est bouleversant et l'auteur le met en scène de façon magistrale.
Tout d'abord, ça fait bizarre de le retrouver après avoir relu et terminé Slam Dunk entre temps. Ça a beau parler de basket, on n'est pas du tout dans le même esprit, la même ambiance, ce tome le démontre encore. Il y a certes la même passion pour ce sport mais il ne représente pas du tout la même chose pour les joueurs. Cependant l'émotion est encore extrêmement forte à chaque étape.
Les trois héros de l'histoire ont chacun droit à leur développement dans ce tome à grand renfort de drame, de tragédie mais d'espoir et de courage aussi. Togawa connait un grand revers qui va l'obliger à se remettre en question et à regarder vers ses racines. Nomiya va réaliser qu'il est à la dérive et qu'il doit se reprendre pour repartir dans le droit chemin. Takahashi va continuer son chemin de croix pour accepter son handicap dans toute son ampleur. Chaque garçon se voit proposer un vrai défi à relever.
A titre personnel, j'ai encore une fois adoré l'histoire proposée autour de Togawa, qui me touche énormément dans sa relation avec Azumi, mais également avec le sport en général qu'il aime tant et qui l'aide à avancer dans la vie. C'est touchant de le voir en colère mais redressant vite la tête pour se fixer un nouvel objectif. J'ai également été émue par l'histoire de Nomiya, le récit de son passé, son rapport à son corps, l'image très négative qu'il a de lui-même, tout ce qui l'a conduit à ce garçon à la dérive qu'il est depuis quelques temps. En revanche, j'ai toujours autant de mal à apprécier Takahashi, qui même après tout ce qu'il a vécu, ne peut s'empêcher d'avoir ce verni de sale type. Ce réflexe qu'il a de mépriser les autres, de se croire supérieur, m'énerve au plus haut point.
En revanche, il livre parmi les plus belles planches du tome, les plus fortes et marquantes, en lien avec son handicap. Cette peur panique de lâcher son fauteuil, de ne pas maîtriser son corps parce qu'il ne le sent plus, n'est plus aux commandes, est exprimé de manière magistrale par l'auteur. Je crois que je me rappellerai longtemps de "l'homme papier" .
Reste que malgré tout ça, j'ai quand même eu un poil de mal avec la narration d'Inoue. Il y a déjà eu une longue pose depuis notre dernière rencontre et en plus, il joue avec son lecteur, lui mélangeant des temporalités en pleine planche, c'est pas cool.
Real est cependant l'un des titres avec lequel je prends une claque à chaque lecture. Je sais qu'Inoue me fait vibrer à chaque fois avec ce qu'il raconte. le destin en cours d'écriture de ces jeunes pour qui le sport est un vrai moyen d'émancipation est bouleversant et l'auteur le met en scène de façon magistrale.
