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Critique de iris29
Coup de coeur pour cette romance historique très dynamique, et impertinente.
On est dans le Dorset en 1818, et Kitty , malgré son jeune âge se retrouve chargée de famille depuis le décés de ses parents. A la tête d'une fratrie de cinq filles, elle doit épouser un voisin fortuné, par pragmatisme, pour sauver ses soeurs, et rembourser leurs dettes. Hélas, son plan tombe à l'eau et la voilà partie à Londres avec sa soeur la plus jolie, chez une tante qu'elle ne connait pas. Objectif: la chasse au mari. Celui-ci devra avoir pas moins de 2000 livres de rente pour égaler son premier soupirant, et rembourser les dettes. Son plan marche comme sur des roulettes et elle a séduit un riche héritier, hélas, le grand-frère, méfiant, débarque à Londres avec , lui, comme objectif de faire capoter tous les plans de Kitty...
Kitty est une héroïne qui dépote ! Elle en a dans le ..., (enfin dans les jupons !) Elle poursuit son idée fixe avec courage et détermination . Bals, promenades au parc, expositions...: tout est propice aux rencontres, mais le frère aîné bien avisé est lui aussi très malin. Duel au soleil entre les deux, ce qui donne des scénes jubilatoires , dont celles où Kitty lui demande conseil.
Elle a le caractère d'une jeune fille d'aujourd'hui, alié à un sens du sacrifice extraordinaire, car après tout, elle fait ça pour ses soeurs bien aimées, (donc ce n'est pas vraiment une gourgandine, ou une méchante fille. Non, non, non, Kitty on l'adore...). Elle ne pense pas plus loin que la demande en mariage (et donc la promesse) , et surtout pas au réel, qui commence par la nuit de noce ! On est en 1818 et les jeunes filles de l'époque ignoraient tout de ces choses-là, ce qui lui donne une certaine innocence, une certaine fraîcheur au personnage, malgré sa rouerie.
Ce qui est génial dans ce roman , c'est qu'il ne se passe rien entre eux, de sexuel, tout est dans les regards, dans les petits gestes, dans les échanges verbaux. C'est l'histoire d'une manipulation annoncée, car la donzelle est trèèèèès maligne, trèèèès déterminée, ultra volontaire, pleine de rescources, et impertinente.
C'est fin , raffiné. Cela pourrait presque (presque) être un roman contemporain de Jane Austen, tant le cahier des charges est respecté.
Un coup de coeur pour lequel je remercie chaleureusement les éditions Calmann Lévy et Babelio.
Lu d'une traite en un après-midi...
On est dans le Dorset en 1818, et Kitty , malgré son jeune âge se retrouve chargée de famille depuis le décés de ses parents. A la tête d'une fratrie de cinq filles, elle doit épouser un voisin fortuné, par pragmatisme, pour sauver ses soeurs, et rembourser leurs dettes. Hélas, son plan tombe à l'eau et la voilà partie à Londres avec sa soeur la plus jolie, chez une tante qu'elle ne connait pas. Objectif: la chasse au mari. Celui-ci devra avoir pas moins de 2000 livres de rente pour égaler son premier soupirant, et rembourser les dettes. Son plan marche comme sur des roulettes et elle a séduit un riche héritier, hélas, le grand-frère, méfiant, débarque à Londres avec , lui, comme objectif de faire capoter tous les plans de Kitty...
Kitty est une héroïne qui dépote ! Elle en a dans le ..., (enfin dans les jupons !) Elle poursuit son idée fixe avec courage et détermination . Bals, promenades au parc, expositions...: tout est propice aux rencontres, mais le frère aîné bien avisé est lui aussi très malin. Duel au soleil entre les deux, ce qui donne des scénes jubilatoires , dont celles où Kitty lui demande conseil.
Elle a le caractère d'une jeune fille d'aujourd'hui, alié à un sens du sacrifice extraordinaire, car après tout, elle fait ça pour ses soeurs bien aimées, (donc ce n'est pas vraiment une gourgandine, ou une méchante fille. Non, non, non, Kitty on l'adore...). Elle ne pense pas plus loin que la demande en mariage (et donc la promesse) , et surtout pas au réel, qui commence par la nuit de noce ! On est en 1818 et les jeunes filles de l'époque ignoraient tout de ces choses-là, ce qui lui donne une certaine innocence, une certaine fraîcheur au personnage, malgré sa rouerie.
Ce qui est génial dans ce roman , c'est qu'il ne se passe rien entre eux, de sexuel, tout est dans les regards, dans les petits gestes, dans les échanges verbaux. C'est l'histoire d'une manipulation annoncée, car la donzelle est trèèèèès maligne, trèèèès déterminée, ultra volontaire, pleine de rescources, et impertinente.
C'est fin , raffiné. Cela pourrait presque (presque) être un roman contemporain de Jane Austen, tant le cahier des charges est respecté.
Un coup de coeur pour lequel je remercie chaleureusement les éditions Calmann Lévy et Babelio.
Lu d'une traite en un après-midi...
