La vie semble avoir procuré à George tout ce qu'un homme peut désirer. Et pourtant il se considère désormais comme
un homme au singulier. Il assume pleinement tout ce qui peut caractériser sa singularité, être un homosexuel britannique enseignant dans une université californienne dans les années 1970. Mais cependant la solitude lui pèse depuis que son amant est récemment décédé dans un accident. Nous allons le suivre durant une journée.
George est à bien des égards l'alter ego de
Christopher Isherwood. Il adresse même un clin d'oeil appuyé à son ami Huxley durant son cours de littérature. Isherwood décrit la solitude quotidienne dans les lieux les plus familiers, et inscrit en filigrane le désarroi d'un homme qui se sent isolé où qu'il se trouve. Cet homme, qui n'est plus anglais et pas vraiment américain, devient même étranger pour lui-même.
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