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Critique de doctorglitch5ghz


Kamen Rider c'est culte et son auteur Shotaro Ishinomori a fait énormément pour le Tokusatsu en faisant a ce que ses fixette d'auteur (héro en armure, technologie futuriste, monstres, SF et cyborg) deviennent rapidement des codes du genre, mais même les plus gros fans de la licence oublie a tort ce manga pourtant la première incursion du Rider dans la fiction japonaise et c'est dommage car et bah il est très bien ce manga !

Le manga Kamen Rider est a l'origine de toute les bases du personnage: un homme devenu cyborg ayant pour motif la sauterelle, qui affronte une organisation malfaisante (Shocker) et ses cyborg ayant aussi des liens avec les animaux, devant protégé un personnage souvent féminin lié a son créateur et ce questionnant sur son humanité tenant désormais plus du monstre surpuissant (renforcé par des cicatrices stylisé sur le corp) que de l'humain fragile.

Le manga ce déroule en deux parties, la première dans le premier tome c'est du pure Kamen Rider, l'introduction du personnage (Takeshi Hongo) métamorphosé et son questionnement sur son peu d'humanité restante car désormais un cyborg pouvant tué trés (trop) facilement, des affrontements varié contre les sbires de Shocker au capacités animal varié (araignée, cobra, chauve-souris etc) le tout teinté d'attaques spéciale iconique et de thématique d'actualité en 71 comme l'écologie notamment la pureté de l'air a cause des usines, a noté et cela pour l'intégralité du manga que si la plupart des série Kamen Rider sont accessible dés le plus jeune âge avec des combats certes chorégraphié et dynamique mais léger en violence, le manga lui est très sanglant le Rider n'hésitant pas a démembrer ses adversaires ou a les empalé, malgré cet boucherie le personnage et même l'auteur aime a rappeler que ses monstres était a la base des humains et donc des victimes de modification, il y a notamment l'arc sur l'Homme-Cobra et sa femme Médusa, arc qui commence a montrer que les monstres de Shocker on encore de l'humanité en eux, le chapitre ce terminant d'une manière tragique, médusa tue par accident son homme dans l'hystérie de la bataille et ne peut vivre avec son sang sur les mains, elle préfère en finir avec sa vie et rejoindre son homme, suivis d'une case ou l'on voit le Rider regarder avec grande tristesse le cadavre de ses adversaire dont l'humanité est revenu dans les dernier instant de leur vie, cela donne l'avantage a l'oeuvre de ne pas être manichéen.
La deuxième partie dans le deuxième tome est quant a elle novatrice, pendant l'arc des 13 Riders ou le Rider affronte 12 de ses clones, Takeshi Hongo ce fait grièvement blessé lors de l'affrontement et se fait temporairement remplacé par un des clones libéré de l'emprise de Shocker lors de la bataille (Hayato Ichimonji) qui va endossé son rôle de Kamen Rider pour continué le travail du "traitre de Shocker", nouveau protagoniste moins tragique et plus lumineux ainsi que des chapitres plus orienté enquête teinté de mythologie japonaise, Ishinomori introduis également dans cet deuxième partie que les jouet existe dans la diégèse de l'oeuvre car commençant son arc final (Masked World) avec des enfant portant des masques de Kamen Rider et d'Homme-Araignée, bien loin de l'horreur des affrontement meurtrier ou de la perte de son humanité et plus proche de l'innocence enfantine de voir un gentil classe contre des méchant dégueulasse, c'est dans cet deuxième partie également que l'on en apprend plus sur Shocker et le manga n'hésite pas a ramener son lecteur dans la réalité, le grand méchant du manga dévoile au Rider que son plan de contrôle des masses était en faite une idée du gouvernement japonais et que Shocker n'a fait que reprendre ce plan pour le faire en mieux, il montre alors au Rider qu'il affronté un ennemi dangereux certes mais qui l'éloigné du vrai ennemi depuis le début du manga, si aujourd'hui ce genre de message "l'ennemi c'est le gouvernement qui nous manipule" a été surutilisé et MAL utilisé dans beaucoup de fiction (et accessoirement rendu risible par des boomer sur facebook avec des meme en 240p) en 1971, au japon, dans un manga de super-héros qui lors de sa fin de parution était en série télé le programme dont tout les enfants parler bah fallait l'osé, et il termine son manga avec un pessimisme froid et la phrase final

J'ai compris que nous utilisions la science pour combattre le mauvais ennemi

Graphiquement Shotaro Ishinomori ne cache pas son influence par Osamu Tezuka dont il a été l'assistant et un proche, le manga a ce chara design rondouillet avec des cheveux piquant soyeux et des personnage très expressif tenant plus du cartoon qu'affectionne beaucoup Tezuka et qui hurle année 60-70 quand on le voit, persos c'est une époque du manga que j'aime énormément artistiquement, mais la ou Ishinomori est impressionnant c'est pour les scènes d'action, son découpage est parfaitement lisible usant de case gigantesque qu'on associe tout le temps (et a tort) a Toriyama, il n'hésite pas a montré des moments d'un combat comme une chute depuis le ciel en 4-5 pages pour nous faire ressentir l'intensité de la chute, sa durée et la vitesse que les personnages peut atteindre, il apporte un soin a tout ce qui est ordinateur, mécanisme, moto et autre on sent l'auteur qui maitrise ce domaine et ce faire plaisir a faire du "mecha-porn" pendant ses scènes de moto ou lors de l'arc final dans un super ordinateur.

Kamen Rider est un excellent classique du manga dont l'influence et l'impact culturel japonais n'est plus a prouvé, l'édition d'Isan Manga aujourd'hui en arrêt de commercialisation était absolument excellente et rendez parfaitement honneur a l'oeuvre en question
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