Le sang du dragon - Intégrale, tome 1

-Equipage : Bande d'écumeurs des mers ! Sommes-nous morts ? Noonn ! C'est un miracle ! Si c'est à cause du whisky, j'en veux bien une rasade ! Crénom... capitaine, une fois de plus, vous m'étonnez !
- Mériadec : Il serait grand temps que cet équipage m'accorde un zeste de confiance !
- Bouvier : Un jour, j'ai fait confiance à un pet. Je me suis retrouvé recouvert de merde !
- Mériadec : C'est une magnifique parabole, mon cher Bouvier. Une de plus dans ce genre et je vous jette à la baille !
- Bouvier : Excusez, capitaine !

- Miniac : Combien t'en veux ?
- MacLaw : Une dizaine de bouteilles suffira !
- Miniac : Je parle de barils de poudre.
- MacLaw : Oh ! T'es soudain rendu aux affaires ! Et bien, 10 barils suffiront.
- Miniac : Le cours est en hausse.
- MacLaw : Ah ! Et depuis quand ?
- Miniac : Depuis que ton capitaine est recherché par la police du roi de France, mon cher. Je risque ma tête, et je ne le ferai pas pour rien !
- MacLaw : Ça se justifie, en effet ! Alors, combien ?
- Miniac : Le triple !
- MacLaw : Humm... Samuel ?
- Samuel : Oui, MacLaw.
- MacLaw : Peux-tu avoir l'obligeance de me signifier ce que le capitaine nous a recommandé en cas d'augmentation abusive du baril de poudre ?
- Samuel : Je crois bien me souvenir qu'il a dit : Décapitez-moi ce gros porc de Miniac !
- MacLaw : Oui ! Votre mémoire vous honore, mon bon Samuel ! Le capitaine Meriadec a bien dit ça ! Alors ? Je le répéterai pas deux fois, quel est le prix du baril ? Et évite le prix habituel ! Tu remarqueras la subtilité de Samuel. Il aurait pu te menacer avec son mousquet... Mais ici, c'est pas l'endroit pour tirer, hein ? Alors qu'un bon sabre, bien aiguisé, ça peut faire des merveilles !
- Samuel : Hé MacLaw ! Y a Miniac qui se pisse dessus !

- Lieutenant Mallert : Monsieur Meriadec ! Vous ne pensiez pas fuir aussi aisément. Vous avez toujours été trop enthousiaste ! Voyez-vous, je venais vous rendre une petite visite de courtoisie lorsque l'on m'a appris que vous tentiez de fuir.
- Hannnibal Meriadec : Quelle idée ! Nous prenions l'air, tout au plus !
- Lieutenant Mallert : Cela fait bien vingt ans, n'est-ce pas ? Gardez-vous toujours une rancœur à mon égard ?
- Hannibal Meriadec : Ce serait aisé de vous en tenir rigueur, mais... vous n'étiez là que pour servir. Vous n'avez fait qu'obéir aux ordres !
Lieutenant Mallert : Qui vous dit que je n'en ai pas retiré quelques... satisfactions ?
- Hannibal Meriadec : Vous fanfaronnez, Mallert ! Vous vous faites plus sadique que vous ne l'êtes !
- Lieutenant Mallert : Comme c'est touchant ! Ainsi vous me prêtez de bons sentiments ! Néanmoins, je vous rappelle que c'est moi qui l'ai arrêtée ! J'en porte la responsabilité ! Oh ! Mais que voilà une charmante dame ! Quelle allure étrange ! Je suppose que l'on vous doit l'évasion de ces gentilshommes ! Comment une telle beauté peut-elle vaincre des gardes royaux ?
- Hannibal Meriadec : Mallert, un conseil ! Ne vous mettez pas en travers de mon chemin ! Votre vie en dépend !
- MacLaw : ON BAISSE LES ARMES, LES BLAIREAUX !
- Hannibal Meriadec : MacLaw ! Vous arrivez à point !
- MacLaw : Je veux, mon capitaine ! Je veux!