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Critique de thisou08


Traduit de l'allemand par Corinna Gepner

Du romanesque, du romantique, de la romance...

A la villa aux étoffes, il n'y a plus beaucoup d'hommes. La guerre, cette ogresse, les a dévorés. Les femmes s'organisent et tentent de survivre malgré l'absence, ce grand vide, cette béance qui tranchent après une vie jusque là si agréable.
Les seuls hommes présents à la villa, transformée partiellement en hôpital, sont des blessés, des malades ou des vieillards réclamant attention et soins qu'ils reçoivent évidemment des professionnels comme des volontaires.
Les nouvelles du front sont très attendues, mais très épisodiques, confortant ce sentiment de manque.
Tout le monde souffre, physiquement, moralement.
La manufacture a été contrainte, pour survivre et au grand dam du patriarche Johann Melzer, de fabriquer du tissu...en papier.
Sur le front, la vie est très difficile, insupportable, inhumaine. Et pourtant, l'honneur, le sens du devoir et le respect dû à Sa Majesté l'Empereur Guillaume II les obligent à tenir le coup dans la crasse, le froid, l'humidité.
Anne Jacobs nous narre lestement les heurs et malheurs du clan Melzer, domestiques compris.
Et j'en redemande.
La suite au prochain numéro.
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