Keara et Mark sont tous deux d'origine britannique et vont tous deux quitter leur patrie pour tenter leur chance en Australie, nouvel eldorado anglais. Je suis partagée entre l'idée de ne rien dévoiler de plus et en même temps... Quand on voit la quatrième de couverture... C'est franchement dommage, ce résumé est particulièrement mal choisi, il dévoile presque la fin de l'histoire de Keara, vraiment, je ne comprends pas un tel choix qui, à mes yeux de lectrice, est une belle erreur stratégique. Plus j'avançais dans l'histoire, plus je regrettais d'avoir lu le résumé puisque je me rendais compte qu'il m'avait largement spoilé quasiment la fin du récit.
J'ai eu du mal au début à me situer les deux récits totalement opposés qui s'alternent sans trop de transition d'ailleurs. J'ai trouvé les changements de récits trop bruts, d'autant que j'ai été perturbée par le point de vue de Mark, un homme, alors que le titre s'appellent Les pionnières. Je m'attendais plutôt à suivre les aventures de femmes plutôt qu'un homme dans sa conquête de l'Australie.
L'écriture de l'autrice ne m'a pas convaincu, j'ai trouvé le style trop simple et trop rapide, presque pauvre. On a très peu de descriptions, parfois des mots répétés d'une phrase sur l'autre et un manque de variation du vocabulaire. On avance vite dans le temps et il se passe trop de "petites" choses, des événements qui n'en sont pas et ça finit par apporter une certaine longueur au récit qui lasse un peu par moment. Je suis déçue de ne pas avoir su accrocher à la plume de l'autrice (dont j'ai vu après coup qu'elle a déjà écrit plus de 80 romans, ce qui m'a fortement étonnée !) car l'histoire m'a plu elle, les histoires d'ailleurs, et on finit forcément par s'attacher à Keara, ses jeunes soeurs, Mark et ses remords et à détester si profondément Lavinia... Mais le livre n'a pas su me convaincre. C'est a priori le premier tome d'une nouvelle saga qui se continuera sans moi.
Merci à Netgalley et aux éditions de l'Archipel pour ce service presse. Un livre n'est jamais perdu et il fallait bien une première déception de cet éditeur après tant de belles découvertes. Je lui souhaite un meilleur vent ailleurs.
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