AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de CalouRmn


Après avoir lu « La catabase », du même auteur, je redoutais de tomber de nouveau dans un univers particulièrement gore… J'ai donc attendu un moment avant d'ouvrir « La détresse des roses » de Jack Jakoli.
Bien qu'inspiré de faits réels qui se sont déroulés en Belgique avec un tueur en série non encore identifié à ce jour, dont le passe-temps favori était de découper ses victimes et de disséminer leurs restes dans toute la ville, ce thriller m'a semblé beaucoup moins outrancier dans les scènes d'horreur.
Dans ce thriller, Mélanie Penning, enquêtrice à la crim, va l'apprendre douloureusement à ses dépens ☹
Elle cherche à faire ses preuves dans ce milieu exclusivement masculin où son arrivée n'est pas toujours bien perçue… particulièrement obsédée par la traque de ce tueur de femmes, elle met tout en oeuvre pour le démasquer… d'autant que sa jeune soeur dont elle se sent responsable depuis la mort de leurs parents a la fâcheuse habitude de trainer la nuit dans les pires quartiers de la ville.
Son supérieur, « Bishop », apprécie son professionnalisme mais il reste droit dans ses bottes sur les questions de procédure.
Cette chasse à l'homme hors norme vous prend aux tripes au fur et à mesure des échecs successifs à identifier le coupable… échecs qui retentissent de plus en plus douloureusement dans le mental des policiers, et particulièrement de Mélanie !
« La détresse des roses » est aussi « la détresse des flics » !
J'ai trouvé particulièrement juste le ton qui dévoile la détresse, le désarroi puis le dépit des enquêteurs lorsque des pistes se révèlent fausses… mais surtout lorsque les « règles » des procédures les contraignent à passer outre leur intuition, même lorsqu'il s'agit de certitudes…
On ressent clairement le quotidien du flic derrière ces lignes et ce livre a été une belle surprise… si j'ose dire 😊
A découvrir.
Commenter  J’apprécie          118



Ont apprécié cette critique (11)voir plus




{* *}