Citations sur Darker : Cinquante nuances plus sombres par Christian (42)
Elle apporte de l'humour, du piment, de l'énergie et de l'amour à mon existence monochrome. Je ne savais pas à quel point j'étais seul avant de la rencontrer.
Trouve ton havre de paix, Grey.
Fais la paix avec toi-même.
La paix. Oui.
Non.
Une vague puissante déferle en moi, balayant tout sur son passage, puis se retire en emportant la peur avec elle.
Tu en es capable.
Je tombe à genoux.
Je prends une profonde aspiration et pose mes mains sur mes cuisses.
Oui. La paix.
Je suis dans un univers paisible.
Je me donne a toi. Tout entier.
Je t'appartiens. Fais de moi ce que tu veux.
Comment va-t-elle réagir ?
Je regarde droit devant moi, mais je sens qu'elle m'observe. Sa voix raisonne au loin.
- Christian, que fais-tu ?
_ Alors nous sommes peut-être fait l'un pour l'autre. Son odeur est enivrante. Je devrais la mettre en bouteille!
Mon Ana. Si sexy. Si apaisante. Mon parfum du bonheur. Elle me serre fort, plaque sa joue contre ma poitrine.
_ Oh... Ana,Ana, Ana.
J'embrasse ses cheveux, l'enlace encore.
Je l'embrasse en pleine rue. Encore une première! Non. Une deuxième! C'est arrivé une fois, déjà. Dans la rue à côté de l'Esclava.
Cette femme m'a attiré vers la lumière. Cette femme m'a aimé malgré mon passé, malgré mes égarement. Cette femme accepte d'être mienne pour le restant de ses jours.
Mon trésor. Mon Ana. Mon amour.
Elle se penche de nouveau et m'embrasse juste au-dessus du cœur. Je sais ce qu'elle a en tête. Je sais où elle m'embrasse. Et elle recommence encore. Et encore. Ses lèvres déposent un baiser tendre sur chacune de mes cicatrices. Je sais exactement où elles se trouvent. Depuis le jour où elles ont été gravées dans ma chair. Et Ana y pose ses lèvres. Les accepte. Ce que personne n'a jamais fait. Elle me prend tout entier. Moi et ma part la plus sombre.
Elle combat mes démons.
Ma courageuse Ana.
Si belle. Si brave.
- Nous aurions pu nous épargner toute cette souffrance.
- Tu sembles aller bien, répond-elle d’une voix tremblante.
- Les apparences sont parfois trompeuses. Je vais tout sauf bien. J’ai l’impression que le soleil s’est couché et ne c’est pas levé pendant cinq jours, Ana. Je vis dans une nuit perpétuelle.
- Si je pars et que je trouve un autre emploi, tu achèteras aussi cette société ?
- Tu ne penses pas quitter ton travail, n'est-ce pas ?
Bon sang, je suis sur le point de dépenser une petite fortune pour l'acquisition de cette boîte et elle parle de démissionner !
- Probablement pas. Je ne pense pas que tu m'aies laissé grand choix.
- Alors oui, j'achèterai cette société.
Ca va finir par me coûter cher.
Ses grands yeux bleus, débordant d'amour, de compassion me laissent nu et vulnérable, comme le jour où je l'ai vue pour la première fois.
Elle m'embrasse. Elle me donne tout, ses lèvres, sa langue, sa compassion, son amour. Son corps est soudé au mien. Elle s'abandonne contre moi, comme à son habitude. Ma douce, si douce Ana.
- A Ana ? Je n'en sais rien. Tout dépend de ce qu'elle me demande. Mais quelles que soient ses questions je lui dirai la vérité.
- C'est bien ça qui m'inquiète.
Il lâche un soupir.
- Christian, vous et moi n'avons pas exactement le même regard sur votre personne.
- Et c'est censé me rassurer ?
- On en reparle ce soir.