Je me recule et me retrouve le dos contre un mur de pierre. Je sens mes talons s’enfoncer dans la terre. Avec une expression froide, il continue son avancée vers moi. Je pourrais encore m’enfuir, mais mon corps reste là, à attendre son geste suivant. J’entends mon cœàur battre dans ma poitrine et le temps me semble suspendu.
PROLOGUE
Il y a une dizaine d'années - octobre - France
- Emma, il est temps de te lever ! hurle ma mère, Elizabeth, en bas de l'escalier.
Je meurs d'envie de me cacher sous ma couette et de répondre : "fiche-moi la paix Maman !". Ma tête pèse une tonne.