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Critique de Klausinski


Il paraît que cet ouvrage est épuisé. C'est bien dommage. Quand j'ai acheté ce livre, c'est à peine si je connaissais Jankélévitch. S'il avait ma faveur, c'était surtout parce qu'il traitait des sujets qui m'intéressaient. Les titres de ses livres parlaient pour lui, particulièrement L'Ironie et La Mort. Les oeuvres regroupées dans La Philosophie morale ont des titres tout aussi alléchants, si je puis dire : le Mal, le Pardon, L'Aventure, l'Ennui, le Sérieux, pour ne citer que ceux-là. Cependant, il serait bien futile de s'arrêter aux titres.
L'ambition de Jankélévitch a été d'exprimer l'inexprimable, de toucher à l'essence de ce qui ne se laisse pas saisir, de comprendre ce qui se dérobe. Les paradoxes de la conscience sont l'un de ses sujets préférés, tout comme l'irrémédiable et l'unicité. Qu'est-ce qui fait la valeur d'un moment, la beauté d'une musique, la singularité, l'importance d'une vie ? Telles sont les questions qu'il se pose. Platon, Gracian, Fénelon et bien d'autres l'aident à y répondre. L'écriture est précise, vivante, émaillée de nombreuses métaphores toujours choisies à bon escient, mais surtout la réflexion, vertigineuse, conduit à reconsidérer bien des choses, à démêler les mensonges des apparences, le vrai dans le faux et le faux dans le vrai. Ce n'est pas seulement une recherche de la vérité, car cet objectif est poursuivi par tous les philosophes ; c'est une mise à l'épreuve de la pureté : existe-t-elle ? peut-elle être atteinte ? Je ne connais rien de plus enrichissant pour l'esprit que la lecture de cet ouvrage.
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