AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Aline1102


Ce volume est le second dans une trilogie et, pourtant, même sans avoir lu le premier tome, il est tout à fait possible de s'y retrouver dans l'histoire. Bon, bien entendu, il faut un petit temps d'adaptation avant de pouvoir clairement situer tous les personnages, mais on s'y fait très vite.
Druon/Héluise Fauvel se déguise en homme et parcourt le pays en tant que mire. Cette profession honorable lui permet de s'introduire dans certains milieux qui, autrement lui seraient fermés, mais amène aussi certaines personnes à se confier à lui/elle. C'est ainsi que Druon est amené à résoudre trois meurtres.
La première victime est Martin Borée, un mercier avare et pas spécialement sympathique. La seconde victime est un jeune moine de l'Abbaye de la Sainte Trinité de Thiron. Enfin, la troisième victime est le secrétaire du bailli de Nogent-le-Rotrou. A priori, aucun lien ne permet de relier ces trois meurtres et, pourtant, Druon va parvenir à trouver un assassin commun...
Druon est donc retardé dans sa quête qui consiste à comprendre pourquoi son père a été torturé et trahi avant de mourir. Mais on ne s'en plaint pas, car son passage par Thiron et Nogent-le-Rotrou est l'occasion d'une belle enquête au cours de laquelle on se rend compte à quel point le jeune mire est intelligent. Etonnant, quand on se rappelle que Druon est en réalité une jeune fille, normalement destinée à apprendre à tenir sa maisonnée et à trouver un mari. Mais son père, Jehan Fauvel, était apparemment un homme en avance sur son temps et a décidé de lui apprendre son art de mire. Bien lui en a pris !

Tout m'a plu dans ce polar historique. L'ambiance est agréable et nous plonge en plein Moyen Âge. Les personnages sont extrêmement soignés et assez complexes pour devenir passionnant. Les nombreuses notes de bas de page permettent de mieux comprendre la vie et les moeurs des gens de l'époque. Ainsi, plusieurs remèdes traditionnels de l'époque sont expliqués par l'auteure, qui n'hésite pas non plus à partager ses connaissances historiques dans des domaines aussi variés que la gastronomie, la géographie ou la théologie. Loin de ralentir la lecture du récit, ces notes permettent une véritable immersion dans le texte : on a tout à fait l'impression de chevaucher en compagnie de Druon et de Huguelin, son jeune apprenti.
C'était mon premier polar historique d'Andrea Japp, mais certainement pas le dernier.
P.S. : Un grand merci à Anne pour ce prêt.
Commenter  J’apprécie          180



Ont apprécié cette critique (14)voir plus




{* *}