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Critique de nadejda


Ce volume un d'une nuit à Aden commence alors que Emad Erraja le narrateur dont le prénom et le nom rappellent ceux de l'auteur, est en transit à l'aéroport de Moscou où il attend sa correspondance pour le Caire avant de rejoindre sa destination finale Sanaa au Yemen du Nord où il va prendre ses fonctions au sein du PNUD : Programme des Nations Unies pour le Développement.
Il vient de passer neuf années d'études à New-York en compagnie de son ami de Naplouse Khalil comme lui palestinien sunnite : « deux jeunes Palestiniens exilés à Manhattan ».
Ce pourrait être le titre de ce livre riche en discussions entre ces deux amis qui se retrouvent souvent « au café Dante, au coin de Mac Dougal et Bleeker Street, dans cette rue étroite de Greenwich Village…».
Leurs discussions autour du Coran sont comme une exégèse de l'islam qui se développe à partir des nombreuses questions que leur pose l'islamisme auquel Emad n'adhère pas sans critiques et reproches quant à la suppression du libre arbitre que tout homme devrait pouvoir garder.
Emad, entre son père musulman et sa mère chrétienne, a pu se rendre compte que la tolérance et l'amour peuvent unir les opposés mais il ne sont pas le fait de tous ceux qui se réclament de l'Islam comme d'autres religions également.
Ce premier tome m'a particulièrement intéressée en me permettant de mieux comprendre le poids du texte coranique et ses implications sur la vie des croyants, l'intolérance aussi de ceux qui s'en réclament en refusant toute évolution.
Emad souligne que « l'islam, c'est la communauté avant l'individu », ce qu'il se refuse à accepter.
Le principal reproche que je peux émettre concernant ce volume est qu'il reste plus un essai qu'un roman même si Emad revient sur ses rencontres et sa vie New Yorkaise, sa naissance à Paris parce que sa mère y tenait, son amour pour une jeune française Adèle …. Je suis restée un peu trop extérieure à son histoire et je dois bien admettre que cette lecture, même si elle a pu me retenir par certains aspects, a été un peu laborieuse.
Merci à Babelio et à l'auteur pour l'envoi des deux volumes d'une Nuit à Aden. Je vais entamer le deuxième qui peut-être me donnera un nouvel éclairage.
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