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Critique de JACS


Presque historique ce récit est courageux car il touche directement l'auteur même si on n'est pas responsable de ses aïeuls, le courage de dénoncer ces agissements de son grand père pendant la guerre, homme de pouvoir nationaliste et organisé, il réussi même avant son départ a supprimer toutes traces des archives françaises. ce qui compliquera le travail d'investigation.
une phrase forte résonne aujourd'hui comme une vérité " il n'est pas besoin d'être un monstre pour faire des choses monstrueuses" c'est même souvent l'inverse ( d'où le titre) ce sont la plupart du temps des "gens bien" qui s'attellent a des salles besognes !
le danger arrive lorsque des "gens biens" doté d'esprit et d'intelligence, s'associent à des esprits fanatiques ou dérangés, ce sont la plupart du temps des gens qui ont beaucoup de morale. L'auteur pose une question dans ce livre sans pour autant donner de réponse, tous "les gens très biens" de sa famille ont fait des choses folles ( pour ne pas dire monstrueuses) pourquoi? influence? pouvoir ? croyance?
"Dans une société, dés que des gens très biens rejoignent les fous, ça devient la fin du monde"
il décrit très bien comment son grand père pour qui la souveraineté nationale est quelque chose de sacrée, lui fera faire des abominations.
"On n'est pas responsable mais on cautionne pas" lourd fardeau en vérité et ce livre est surement une exorcisation de ce passé dont il n'est pas responsable.
Je pense que nombreux sont les collabos qui ont échappé aux sanctions et qui vivent libre avec leur conscience, ce ne sont pas pour autant des "gens très biens"
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