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Critique de Roggy


Le titre, ironique, annonce d'emblée que dans la famille Jardin il va y avoir du grabuge et que les paternels (père et grand-père) vont en prendre pour leur grade.

Dans un style tranchant et bourré de dérives de langage, Alexandre Jardin nous déballe une confession-délivrance, dans une quête obsessionnelle de rédemption. Il régurgite ainsi des années de honte, de non-dits, du refus de voir l'évidence, pour s'absoudre de la culpabilité qui le ronge.

Il n'épargne personne, avec le débit d'une mitraillette il balance son dégoût pour ces secrets de famille des gens très convenables qui ont commis l'irréparable en se réfugiant dans les bras de leur bonne conscience. Alexandre Jardin n'y va pas de main morte et affuble son grand-père de tous les noms d'oiseaux politiquement corrects. Il dénonce en dressant carrément la liste des gens très bien qui fréquentaient les Jardin et connaissaient la vérité.

Bouleversant et courageux, Alexandre Jardin répète à l'infini : il souhaite cesser d'être complice, il ne supporte plus la douleur morale de connaître la vérité sur l'implication de son grand-père dans le massacre des juifs à Vichy.

Lesté d'ombres il pose son fardeau.




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