Régis Jauffret a le chic pour extirper du réalisme d'un fait divers, tout en se gardant bien d'asséner une vérité, puisqu'il ne s'agit que d'un roman. Dans
la Ballade de Rikers Island, il brode avec style et succès ce qui lui semble plausible, c'est-à-dire ce qui se passe dans la tête de ses quatre personnages, lors du fait divers que vous connaissez:: DSK,
Anne Sinclair, l'auteur et enfin Nafissatou Diallo. C'est vraisemblable, l'auteur n' jamais prétendu que c'était vrai, ce qui devrait le mettre à l'abri de toute velléité judiciaire à son encontre. Mais la force du livre n'est pas dans le fait divers lui-même, elle est dans l'écriture dont la puissance permet de camper la psychologie des êtres avec une quasi-certitude d'être dans la vérité. Toute ressemblance ...bla-bla-bla...
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