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Critique de April-the-seven


En moins de temps qu'il ne faut pour le dire, Complots à Versailles est devenu ma valeur sûre, et ce deuxième opus n'a fait que confirmer ce que je savais déjà ! Annie Jay m'a embarquée dans une aventure tout aussi palpitante que celle de À la cour du Roi.

Retour à Versailles ! D'un côté nous avons Pauline en prises avec les complots de la cour. La pauvre doit essuyer bien des coups bas, et elle tente de les déjouer in extremis. Comme si les choses n'étaient déjà pas suffisamment compliquées, une des dames de la cour manque de mourir après avoir utilisé des produits de beauté très en vogue ces derniers temps. de l'autre côté, il y a Cécile – toujours prompte à faire la lumière sur de nouveaux mystères et à secourir la veuve et l'orphelin –, qui décide de mener son enquête en infiltrant la boutique de celle qui se fait appeler Madame Jouvence. Elle n'a aucune idée dans quel engrenage elle vient de mettre les pieds…

J'ai vraiment tout aimé dans cette histoire. L'immersion totale au coeur de cette cour aux allures de jungle, mon affection grandissante pour les personnages, le suspens à couper au couteau et la tension qui règne côté sentiments… Ce deuxième opus m'a totalement comblée et m'a même apporté plus que je n'en demandais !

Annie Jay ne manque pas d'imagination pour créer de nouvelles situations et de nouveaux dangers. le tome 1 faisait office d'introduction afin de comprendre les personnages et faire la lumière sur le passé de certains. le tome 2 aborde le milieu de la beauté et tout ce qui touche aux cosmétiques. En plus d'être très distrayant, le récit nous en apprend également beaucoup sur ce culte de la beauté à la cour. On peut ainsi faire un comparatif avec notre société moderne.

D'autres sujets tout aussi captivants sont abordés. Il y a toujours les jeux de pouvoir et le faste qui caractérisent la vie à Versailles, mais on aborde également des thématiques telles que la sorcellerie ou encore la médecine. Et ce avec ce mélange de réalité et de fiction qui n'appartient qu'à l'auteur.

Au niveau de l'histoire, je me suis laissée entraînée dans les aventures de Cécile et Pauline sans chercher à lutter. Pauline doit se montrer attentive, puisqu'au moindre faux pas, ses ennemis ne pourraient faire qu'une bouchée d'elle. Athénaïs de Montespan (qui la déteste à un point viscéral) est plus en retrait, ici, laissant la part belle à deux harpies qui lui arrivent presque à la cheville : Charlotte de Mail-Beaubourg et Héloïse de Montviviers. Avec ces deux-là et leurs manigances, impossible de s'ennuyer ! C'était tellement divertissant et cocasse qu'il ne me manquait plus que les pop-corn pour me sentir comme au cinéma.

Du reste, Pauline a aussi ses problèmes de coeur à gérer. Ses fausses fiançailles avec Silvestre attisent les interrogations, et ils essaient tant bien que mal de donner le change. J'ai aimé – que dis-je ? Adoré ! – l'évolution de leurs rapports. Aidée de son amie Elisabeth, Pauline va forcer un peu le destin, et rien que de m'en souvenir, j'en ai la chair de poule.

En suivant l'épopée de Cécile, on passe de la richesse de Versailles aux quartiers plus modestes de Paris. La jeune fille s'improvise enquêtrice dans l'espoir de démanteler les pratiques douteuses de Madame Jouvence. Mais elle est à des lieues de se rendre compte que la réalité est tout autre et que les apparences peuvent être trompeuses. Je ne vous en dis pas plus, mais ce qu'elle va apprendre ne manque pas d'intérêt !

En résumé, La dame aux élixirs est une suite à la hauteur du premier tome. Entre Paris et Versailles, les aventures ne manquent pas et les machinations non plus. Sans parler de l'histoire d'amour qui colle les frissons, et le danger qui ne se tient jamais très loin. Je suis désormais une fervente admiratrice d'Annie Jay qui est parvenue à renouveler son histoire, tout en me donnant envie de la poursuivre.

Lien : http://april-the-seven.weebl..
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