De ce roman, je garde le souvenir d'un soleil se faisant, selon l'humeur, accablant, joyeux ; massif.
Au-delà, le souvenir n'est pas impérissable. Des considérations philosophiques intéressantes sans être révolutionnaires ni qu'un nouveau problème soit dévoilé.
Une intrigue volontairement floue, qui laisse donc un ressenti flou lui aussi. M. le Clézio en fait un jeu narratif.
J'aurais presque envie de parler d'un roman de jeunesse. On y trouve déjà par bribes le génie de l'auteur, mais ce sont autant d'avortements faute d'un développement plus abouti.
Je pense que les mêmes remarques auraient été formulées pour les balbutiements de la plupart de nos géants de la littérature française. de toute façon, on est toujours jugés sur son meilleur. Ce n'est sans doute pas ce roman, mais celui-ci augure des "meilleurs" exceptionnels.
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