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Citations sur Harriet (88)

Il trouvait la force de lui donner de petites tapes affectueuses, avec juste un peu plus de répugnance qu'il en aurait éprouvé pour un animal étrange.
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Sans un mot de plus, elle quitta la pièce, laissant Lewis sur le tapis de cheminée, dans un état d’exaltation sauvage, et de défi, né de l’appréhension de se trouver seul dans la maison de Mrs Ogilvy.

Chapitre 6
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On aurait pu penser que Mrs Ogilvy, malgré son mari et sa maison, était une femme très malheureuse, et parfois elle-même se laissait aller à cette idée, mais il était rare qu'elle l'emportât sur son heureux caractère. Harriet, son unique enfant, était ce que les habitants du village natal de Mrs Ogilvy auraient appelé une «simplette». Son intelligence n'était pas obscurcie au point de lui interdire tout échange avec des gens ordinaires. Sa déficience se manifestait plutôt par une terrible maladresse, d'autant plus notable qu'elle avait un appétit puissant et vigoureux pour les aspects de l'existence qui lui étaient intelligibles. Il n'était pas facile de l'écarter. A vrai dire, sa présence continue dans n'importe quel foyer créait une tension et, en conséquence, depuis le second mariage de sa mère, un arrangement avait été établi, selon lequel elle passait de temps en temps un mois chez un parent ou un autre. Feu Mr Woodhouse n'avait pas laissé Mrs Ogilvy démunie, et Harriet aussi avait sa propre fortune : trois mille livres pour l'instant, et un versement conditionnel de deux mille livres supplémentaires. Étant donné la confortable pension qu'ils recevaient pour cela, certains de leurs parents moins fortunés s'accommodaient donc du léger inconvénient de la recevoir pendant une courte période.
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« Trois mille livres, pour l’instant, et deux mille de plus à la mort d’une tante. Ce qu’on appelle un intérêt de reversion. »
Patrick reçut l’information en silence. Elle s’enfonça dans sa tête avec la sûreté d’un acide dévorant la cire pour s’imprimer sur la plaque de cuivre en dessous.

Chapitre 4
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« Je m’appelle Clara Smith. J’ai eu seize ans le mois dernier. » (...)
Clara Smith s’avança à la barre, dont sa tête dépassait à peine. Alice et Elizabeth en croyaient à peine leurs yeux. Elles savaient que Clara serait appelée à témoigner contre eux, mais le fait de la voir vraiment, l’une d’entre eux, debout en face d’eux, alors qu’ils étaient assis derrière des barreaux, leur donna le sentiment d’une irréalité cauchemardesque.

Chapitre 20
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« Je savais que ma fille était simple d’esprit.
« Elle aimait s’habiller, et elle savait s’habiller, et c’était une fille très propre, très soigneuse de sa personne.
« Nous l’avons toujours traitée comme une enfant, car elle était simple d’esprit. »

Chapitre 20
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« Si vous voulez lui dire adieu, monsieur, c’est le moment de venir. Je crois qu’elle nous quitte. »

Chapitre 18
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Tout là-haut dans le ciel filaient les derniers nuages, et encore plus haut, dans un lac d’ultramarine transparente, la lune en argent poli déversait des flots de lumière. La pureté et le calme de l’univers semblaient complètement libres de souffrance humaine, comme une réfutation sereine, radieuse, de la douleur et de la misère.

Chapitre 18
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En approchant de la porte, Mrs Ogilvy vit, par la fenêtre de droite, une femme assise de dos dans le salon. Au bruit des pas sur le gravillon, elle se retourna, montrant un visage pâle avec de beaux cheveux abondants dénoués sous son chapeau noir.

Chapitre 15
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Mrs Ogilvy avait connu une longue période de résignation mêlée d’un léger ressentiment. Dans les mois qui avaient suivi sa visite à Laburnam Road, et la lettre dictée par Harriet à Lewis, elle s’était complue dans le sentiment qu’Harriet avait fait son lit, et que maintenant elle devait s’y coucher. Et la façon dont elle-même avait été écartée après toutes ces années d’intimité et d’affection l’avait paralysée, et avait privé de toutes ressources son esprit habituellement actif. Au fur et à mesure que le temps passa, cependant, son instinct maternel reprit le dessus, et elle commença à ressentir à nouveau ses anciens sentiments protecteurs, et à se demander de façon de plus en plus pressante s’ils se montraient bons pour Hatty. Tandis que s’éloignait le moment où elle l’avait vue pour la dernière fois, tout s’effaçait, sauf le fait qu’elle aimait beaucoup Harriet, et qu’elle-même ne faisait pas confiance aux Oman et aux Hoppner, pas un instant.

Chapitre 12
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