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Critique de PatrickCasimir


Ce second volume est consacré à la geste de Marco Polo au service de Khan Kubilaï. Beaucoup d'actions et d'aventures à travers l'empire et au-delà. Tout réussit à Marco l'intrépide, les conquêtes territoriales pour le compte du Khan, les missions économiques et fiscales, les affaires, l'amour...

Dans les intrigues de palais, il perd des amis mais se venge des ennemis. Dans ses pérégrinations il traverse beaucoup de terres, rencontre beaucoup de peuples qu'il soumet à ses jugements très dépréciatifs, pour ne pas dire racistes. En tout cas la bienveillance est absente pour les peuples visités. D'un autre côté, il est confronté à la cruauté de certaines cultures. Etait-ce mieux dans son Europe d'origine ?

Le temps passe et Marco ayant perdu la femme aimée veut rentrer à Venise. Ce retour au pays natal, s'effectue dans l'intranquillité la plus totale et dans la durée, bien sûr.

Les derniers chapitres s'étirent en longueur et en mélancolie pour un Marco vieillissant, que l'on a pris pour un affabulateur, mais dont le récit publié par son ami a trouvé une bonne place dans les bonnes bibliothèques d'Europe.

Marco est déçu de sa vie d'homme marié, de la médiocrité de ses trois filles qu'il s'apprête à marier. Donata, sa femme, est déçue de sa vie d'épouse en raison de la distance qu'elle a toujours cru voir chez son mari qui lui a semblé si lointain, ailleurs, même dans leur intimité.

A l'automne de sa vie, Marco s'installe dans une philosophie de la mélancolie et de la lucidité car, s'il se souvient de ses aventures et de contrées lointaines, il sait qu'il ne partira plus, bien que Donata l'ait libéré de son serment.

Pat
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