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Critique de helhiv


Mon impression générale est qu'on est loin dans ce roman de la finesse et de la sensibilité d'Imaqa mais qu'on retrouve la verve humoristique du Blues du braqueur de banque. La lecture est très facile et on arrive vite au bout des deux-cent-cinquante pages sans s'en rendre compte. Voilà pour la comparaison avec mes lectures précédentes du même auteur.
L'intention de Flemming Jensen est clairement au rapprochement entre les cultures. Les personnages nous démontrent qu'ils se valent tous qu'ils soient juifs, chrétiens ou musulmans ... en tout cas tant qu'ils sont danois. Mon mauvais esprit a tendance à mettre là un bémol à la belle morale du livre : les "profiteurs" sont justement ceux qui ne sont pas danois. C'est un peu comme si Flemming Jensen n'avait pas voulu qu'on le taxe d'angélisme et avait ajouté des coquins à son histoire ; coquins, qui pour ne pas l'affadir, ne pouvait pas vraiment être complètement intégrés dans la communauté (j'emploie ce terme à dessein) danoise.
Je partage l'avis général que ce roman tient plus du vaudeville que du roman et qu'il gagnerait d'ailleurs sûrement à être adapté pour le théâtre à condition d'affiner la mécanique des quiproquos (exemple : le rôti de porc) et des portes qui claquent.
A propos de la traduction, je serais curieuse de savoir pourquoi le Mogens du titre original est devenu un Maurice (qui ne sonne pas vraiment danois) et quel est l'équivalent danois du fada méridional ?
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