Il fait chaud et humide. La Red River se gonfle sur ses rives, s'impatiente et se vide au-delà de son lit charriant la boue et le limon. La plaine est dangereuse, le sol incertain.
Embarquons-nous sur la route jusqu'à
San Antonio, ballotés au rythme des pas du cheval, dans la petite carriole des Eaux Curatives Soufrées du Texas, le Capitaine Kidd aux commandes. Il nous guide accompagné de l'enfant enlevée par les Kiowas quatre ans plus tôt. le danger rode ; les indiens, les cow-boys, les anciens fédérés. le périple est long, le roman captivant comme un film que l'on regarde, un vieux western où
Clint Eastwood côtoierait Henry Fonda ou Lee van Cleef. On y est, presque en sueur, à les regarder, le vieil homme et la petite fille, inconnus, un peu malmenés, un peu chahutés, à s'apprivoiser. Ils posent les armes, s'écoutent, se regardent. Lui, elle, si différents, si heurtés devenant complices. Une leçon de vie. Une leçon d'histoire. Tout y est, le récit factuel intéressant et instructif, les sentiments, la philosophie, le bonheur – des petits riens qui se tissent au gré de l'aventure. le respect. L'amour.
Ce livre se lit telle une belle histoire. Une parenthèse dans laquelle on se fond. Clémente. Douce. Au-delà des péripéties, des rencontres, des critiques. Au-delà des idées reçues, des esprits retors, de la lie humaine. Il existe de beaux instants.
Un roman « bonbon » pour rêver.
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