Citations sur L'invasion du Tearling (21)
La femme-fantôme poussa un hurlement de rage, un son insoutenable semblable au cri perçant d'un rapace s'abattant sur sa proie.
- Monsieur ?
Ewen s'était avancé, l'air désemparé, les joues mouillés de larmes. Aisa en eut le cœur serré. Chacun savait qu'Ewen vouait à la reine une véritable adoration, et il ne comprenait sans doute pas bien ce qui s'était passé.
- qu'y à t'il, Ewen ? Demanda massue, avec juste un brin d'impatience dans la voix.
- qu'allons nous faire monsieur ?
Ainsi Aisa vit Qu'elle s'était trompée : il avait compris.
Massue descendit de l'estrade et donna à Ewen une petite tape sur l'épaule.
- la seule chose Qu'il nous reste à faire. Nous allons la ramener.
- La gloire sa compte, reprit Hall en baissant la voix. Mais elle pâlit au regard de ce que nous lui sacrifions. Foyer, famille, longue vie tranquille. Ces choses là comptent aussi, et quand nous recherchons la gloire, nous y renonçons.
- Imaginez un monde où il n'y a ni riches ni pauvres. On n'y vit pas dans le luxe, mais chacun a de quoi se nourrir et se vêtir, chacun a droit à une éducation et des soins. Dieu ne contrôle rien. Les livres ne sont pas interdits. Les femmes ne sont pas considérées comme des inférieures. La couleur de votre peau, vos origines sociales, ces choses-là ne comptent pas. La gentillesse et l'humanité y règnent. Il n'y a pas d'armes, pas de surveillance, pas de drogues, pas de dettes, et la cupidité n'a pas de prise sur rien ni sur personne.
Il ne s'est jamais demandé s'il avait le droit de faire ce qu'il faisait. Il n'était pas assez subtil pour se poser de telles questions. Voilà, je pense, d'où vient le mal en ce monde, Majesté : de ceux qui croient que tout leur est dû, sans se demander s'ils y ont droit. Ils ne prennent jamais en considération ce qu'il peut en coûter à d'autres.
Voilà, je pense, d’où vient le mal en ce monde, Majesté : de ceux qui croient que tout leur est dû, sans demander s’ils y ont droit. Ils ne prennent jamais en considération ce qu’il peut en coûter à d’autres.
Non, l’armée Tear n’était pas prête pour la guerre, pourtant la guerre était bel et bien là.
Les gens apprenaient-ils quelque chose, au fil des siècles? Ou l'humanité évoluait-elle juste comme la marée, en une suite d'avancées et de reculs, selon les circonstances? Peut-être que ce qui caractérisait le mieux l'humanité, c'étaient ces trous de mémoire, cette faculté d'oubli.
- Mon oncle avait sept concubines et aucune épouse en vue. Comment pouvait-il être dévot?
- Votre oncle confessait ses péchés au Père Tympany, Majesté, et il recevait l'absolution.
- Quel système fascinant. Des enfants de quatre ans sont soumis à plus de discipline.
De petits gestes attentionnés sont comme des graines. Celui qui les sème voit sa bonté largement récompensée. Cette loi naturelle échappe seulement aux esprits bornés.