Kelsea Glynn est devenue reine et apprend désormais à assumer ses responsabilités à la tête de son royaume. Lorsqu'elle décide d'arrêter de se soumettre à la Reine Rouge et qu'elle refuse de lui envoyer des esclaves, une guerre éclate et le Tearling est envahit.
L'affrontement est au coeur du récit mais les différentes péripéties rendent la lecture haletante entre peur, espoirs et tensions.
Ce qui m'a d'avantage plu par rapport au premier tome, c'est que Kelsea s'affirme véritablement. Elle assume ses actes, prend la mesure des choses et devient sûre d'elle et inflexible pour protéger son royaume de ses ennemis.
La myriade de personnages secondaires est riche en couleur et tous sont assez bien décrits, on en retrouve certains déjà présents dans
La Reine du Tearling.
Le défaut principal est selon moi certaines longueurs, c'est parfois un peu longuet et on attend l'action qui était beaucoup plus présente dans le premier tome.
Cependant, j'ai aimé que l'auteure aborde des thèmes actuels de société dans un roman fantastique. Cela fait réfléchir et le fait d'être dans un contexte étranger à la réalité permet de faire passer des messages d'une manière plus subtile.