Le monde n’est solide et atroce, [...] que parce qu’on le contemple avec un regard humain épuisé qui engendre l’illusion. L’homme voit tout au travers de ses besoins, de ses désirs et de ses peurs, et tord la réalité pour la faire correspondre à sa vision. Le monde qu’il voit n’est pas réel, c’est une illusion, une tromperie.
Les jeunes soldats désirent par-dessus tout être invincibles[...]. Mais les vieux soldats préfèrent rester en vie.
La mélodie était une chose, les mots en étaient une autre.
Les vrais problèmes n’ont pas de solution. Les problèmes ayant une solution ne sont pas des problèmes.
Il y a certaines choses auxquelles il vaut mieux ne pas toucher.
On ne peut pas se cacher face à une armée, trop d’yeux, et assez de jambes pour fouiner partout. Notre seule chance est de nous joindre à elle et de diriger ses yeux et ses jambes loin d’ici.
Des petits soucis valent mieux que des gros,.
Rester entier, rester dans la réalité, rester distant, en toutes circonstances, c’est impossible, car la vie ne tarde pas à nous montrer que cet être que nous chérissons n’est guère qu’une illusion futile et mièvre, un ensemble d’habitudes broyées l’une après l’autre par une force désinvolte qui la prive de toute emprise sur quoi que ce soit.
On ne choisit pas ses rêves.
Une fois qu’il a subi l’assaut de la peur, un homme peut cohabiter avec l’animal pourvu qu’il ait le ventre plein, mais la faim ouvre la voie à une dernière attaque et la peur sape toute faculté d’agir.