AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de fanfan50


Après avoir lu le Cerveau de Kennedy (problème du sida en Afrique et des médecins qui cherchent le remède d'une façon peu orthodoxe) du suédois Henning Mankell, je me suis attelée à la lecture de celui-ci.
J'ai mis du temps à lire ce pavé de presque 500 pages mais bon, il le fallait car dans ce livre, outre l'intrigue policière, il y a une importante dénonciation de la mainmise sur l'Afrique des grandes puissances mondiales et plus particulièrement du rôle dévastateur des lobbies pharmaceutiques qui s'en servent comme terrain expérimental de leur nouvelle petite pilule qu'ils revendront bien cher aux pays riches.
A la fin, l'auteur, dans une note écrite en décembre 2000, se dédouane de toute implication dans la dénonciation de ces organisations corrompues jusqu'à la moelle, ce qui est bien dommage car il faut avoir le courage de ses actes. John le Carré dit qu'il n'est jamais allé voir le haut-commissariat britannique de Nairobi. Aucun personnage de ce roman, aucun organisme ni aucune société, ne lui a été inspiré par une personne ou une organisation existante. Il multiplie les démentis de toute sorte. S'il fallait le croire, il aurait dû mettre cette note avant le premier chapitre et cela nous aurait permis d'avoir une autre vision de son ouvrage, plus fiction que pamphlet dénonçant le pillage de l'Afrique. le Dipraxa - ce médicament en test contre la tuberculose - n'existe pas... Mais par contre, le magnifique vieux domaine sur l'île d'Elbe est bien réel. La chiusa di Magazzini appartient à la famille Foresi, dont les vignobles produisent du vin gouge, blanc et rosé ainsi que des liqueurs, et l'oliveraie une huile d'une pureté totale. En fait, si on prenait son ultime note au premier degré, son livre ne serait qu'un guide touristique pimenté d'une enquête policière puisque Justin Quayle, dans sa recherche de la vérité sur la mort de Tessa, son épouse, s'est baladé dans de nombreux pays. C'est un peu simpliste et non satisfaisant comme approche.
Commenter  J’apprécie          50



Ont apprécié cette critique (5)voir plus




{* *}