AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Francis Manapul (Illustrateur)
EAN : 9781401231958
228 pages
DC Comics (17/01/2012)
3/5   1 notes
Résumé :
The Flash races out of BLACKEST NIGHT and into the first graphic novel collection of his new monthly title written bycomics hottest writer Geoff Johns (BLACKEST NIGHT, GREEN LANTERN). The all-new adventures of The Fastest ManAlive start with "Case One: The Dastardly Death of the Rogues!" Barry Allen, The Flash, runs back to his life in Central City, but when one of the Rogues turns up murdered under mysterious circumstances, it's up to The Fastest Man Alive to not o... >Voir plus
Que lire après Flash Vol. 1: The Dastardly Death of the Rogues!Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Ce tome contient les épisodes 1 à 7 de la série de 2010, ainsi que le numéro spécial "Flash secret files & origins". Il n'est pas indispensable d'avoir lu Flash Rebirth, mais ça aide.

Épisodes 1 à 6 - Barry Allen est de retour, il a repris l'identité secrète du Flash et il s'est réinstallé à Central City, avec Iris Allen, sa femme. Tout commence avec une course poursuite ente Trickster à bord d'une voiture et Flash. Puis, la scène passe à la première journée de travail de Barry Allen au sein du laboratoire d'analyses scientifiques de la police de Central City. Suite à un appel, la police découvre le cadavre de Mirror Master sur une chaussée. Il s'agit en fait de Mirror Monarch, un individu en provenance du vingt cinquième siècle, époque à laquelle les Rogues seront des officiers de police chargés d'arrêter les criminels avant qu'ils en commettent leurs délits. À cette époque là, la police disposera de moyens scientifiques permettant de savoir qui commettra quel délit (sans précog, uniquement avec des méthodes scientifiques). Barry Allen doit donc faire face à cette itération des Rogues, alors que ceux du vingt et unième siècle sont toujours en activité. Pendant ce temps là, George Harkness réussit à s'échapper de prison et il fait tout son possible pour retrouver sa place au sein des Rogues.

Au premier abord, cette histoire se lit facilement et rapidement. Geoff Johns s'amuse avec un personnage de bonne composition, agréable et souriant : Barry Allen. Il raconte une histoire de meurtre à élucider dans lequel le héros est accusé à tort. le recours à des personnages venant du futur n'engendre pas de paradoxe temporel, donc pas de migraine pour essayer de retrouver la logique du scénario. L'action occupe la moitié des pages avec des illustrations pleines de vie et de mouvement. Les relations entre Barry et Iris sont très simples et très saines, pas d'angoisse adolescente exagérée.

Mais à y regarder de plus près, il faut quelques connaissances solides au lecteur pour apprécier les enjeux de cette confrontation. Geoff Johns a écrit les scénarios de la série Flash de 2000 à 2005, du numéro 164 à 225 (Flash Omnibus by Geoff Johns 1), c'est dire s'il connait bien le personnage et ses ennemis récurrents. Il avait déjà consacré un tome (Rogues' Revenge) au retour des Rogues : Captain Cold, Weather Wizard, Trickster, Mirror Master, Heat Wave et Captain Boomerang. Il vaut mieux également avoir suivi les événements de Blackest Night et de Brightest Day pour avoir une idée de ce que signifie l'anneau blanc et l'apparition de Dove (Dawn Granger). Donc sous ses apparences de comics facile d'accès destiné à un public jeune, il y a une histoire au coeur de la continuité de l'univers partagé DC, peu compréhensible par le néophyte. Et puis en grattant un peu plus, il y a le sentiment que cette histoire sert surtout à mettre en place des éléments pour le crossover à venir dénommé "Flashpoint".

La majeure partie des épisodes est illustrée par Francis Manapul (un épisode par Scott Kollins). Geoff Johns a ménagé de nombreux passages dépourvus de texte et consacrés tout entier à l'action. Manapul a une vision claire et personnelle des pouvoirs du Flash, qui sans être originale est très efficace et prenante. La vitesse du Flash s'accompagne d'un souffle qui déplace les vêtements et d'effets de flou lorsqu'il va plus vite que l'oeil ne peut le percevoir. Il arrive à rendre crédible les actions les plus improbables telles que le démontage d'une voiture en 2 ou 3 secondes ou la reconstruction d'une maison en quelques secondes. Il prend soin de donner du caractère à chaque décor. Il ne sacrifie pas les arrières plans et il insère même beaucoup de détails lorsque l'on voit pour la première fois un endroit. Les scènes d'action regorgent d'énergie et de mouvements. Il réussit une fusion impressionnante de ses dessins avec le metteur en couleurs. Certaines parties des illustrations ne sont pas encrées et ne disposent pas de traits pour délimiter les contours : les formes et les contours sont rendus directement par les couleurs. le résultat est souvent magnifique et très personnel. Il embrasse complètement les costumes plus ou moins ridicules des Rogues, sans chercher à les rendre crédibles ou plausibles. Il choisit de dessiner les visages de manière un peu simpliste ce qui accentue les émotions, mais éloigne d'autant les personnages du monde réel. Manapul adopte un style graphique à l'unisson du scénario : efficace, complexe en termes de techniques, mais simple en termes d'apparence.

L'épisode 7 est consacré aux origines et au devenir de Captain Boomerang qui rend visite au Reverse Flash (là encore, il vaut mieux avoir révisé avant, en particulier Black Lantern Corps 2). le tout permet de réviser ses connaissances sur le personnage au fil d'un épisode dans lequel Johns sait nous faire éprouver de l'empathie pour un individu ambigu.

Le dernier épisode n'est pas une histoire racontant l'origine secrète du Flash (version Barry Allen) mais plusieurs scènes de son passé avec sa mère, de son présent avec les autres coureurs de l'univers DC et un indice sur son futur avec le miroir géant laissé par le premier Mirror Master (Sam Scudder).

Ce tome m'a déçu parce que Geoff Johns raconte une histoire simple et rapide, mais qui suppose une solide connaissance de l'univers du Flash. du coup, il est impossible de savoir s'il s'adresse à un lectorat plutôt jeune, ou à des nostalgiques de l'époque du Silver Age des comics. Les illustrations de Manapul sont sophistiquées, mais également très enfantines dans leur registre. Là encore, il est difficile de savoir s'il s'adresse à des grands enfants ou à des adultes. Et c'est finalement ce choix d'essayer de raconter une histoire aussi bien pour les enfants que pour les adultes qui fait que le résultat laisse le lecteur coincé le cul entre 2 chaises.
Commenter  J’apprécie          50


Videos de Geoff Johns (6) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Geoff Johns
Vidéo de Geoff Johns
autres livres classés : policeVoir plus


Lecteurs (2) Voir plus



Quiz Voir plus

Quiz des profondeurs !

D'ou viennent les créatures cannibales et mangeuse d'hommes ?

du désert
des océans
de la foret
des montagnes

10 questions
10 lecteurs ont répondu
Thème : Aquaman, tome 1 : Peur abyssale de Geoff JohnsCréer un quiz sur ce livre

{* *}