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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
J'ai renoué avec le monde merveilleux des super-héros avec l'opération 48 heures BD 2017. J'adore les scénarios et les dialogues de Geoff Johns, j'adore les dessins de Jim Lee, c'est cool, c'est fun et l'epicness to the max est bien au rendez-vous. Mais si j'ai passé un bon moment, en matière de super-héros il en faut désormais plus que cela pour m'emballer !
On nous explique que DC Comics a pris un pari en refaisant redémarrer toutes ses séries au numéro 1 sous le nom de « New 52 »... Mais comme c'est la 5e fois depuis le début de l'âge moderne des comics (avec un 6e reboot/relaunch en cours sous le nom de « Rebirth »), ce n'est ni risque ni pari mais un simple processus marketing (sans parler que plus les choses changent et plus elles semblent les mêmes).
Entre le dictatorial Comics Authority Code, le castrateur cahier des charges, le suranné politiquement correct, les pesanteurs des impératifs économiques, et l'ancestral poids des totems, la marge de manoeuvre pour les auteurs est assez mince ! On a un turn-over de scénaristes, de dessinateurs et de coloristes, qui utilisent le peu de liberté qui leur est alloué en remettant au goût du jour des personnages délaissés ou en inventant de nouveaux personnages... Dans un cas comme dans l'autre les séries dérivées se multiplient, et au final les astres finissent pas être propices au retour des Grands Anciens tellement archétypaux qu'ils en sont éternels, ce qui nous amènera au reboot / relaunch suivant qui enverra à la poubelle toutes les innovations du reboot / relaunch précédent... Et la Justice League ou Ligue de Justice en VF est l'un de des archétypes universaux : on appelait ses membres Chevaliers de la Table Ronde au Moyen-Âge, et on appelait ses membres Argonautes dans l'Antiquité... Les intellos débilos les considère comme appartenant au cul-de-basse-fosse de la culture populaire, mais c'est justement de voire comment les super-héros épousent leur époque qui est intéressant : véritables reflets des sociétés qui les ont vus naître, ils ont porté les espoirs et les craintes de leurs auteurs et de leurs lecteurs en étant successivement anti-nazis, anti-communistes, groovy, rebelles, punks, post-guerre froide et post 11 septembre...

Dans l'univers « New 52 » (appelé « Renaissance » en VF, ce que mettra les éditeurs dans la merde avec le reboot / relaunch appelé « Rebirth » ^^), les super-humains sont considérés comme des aberrations quand ils ne sont pas suspectés d'être des monstres voire des ennemis publics... Sauf que ce bon vieux Darkseid recyclé en collecteurs ressources humaines décide de moissonner la Terre et que seuls les super-humains peuvent empêcher l'extinction de l'humanité ! (enfin celle de New York / Métropolis, parce que le reste du monde les Yankees s'en battent les steaks hein ^^)
Par ordre d'apparition, nous avons :
- Batman est une légende urbaine et non une célébrité superhéroïque, sérieux mais non sombre c'est par son humanité qu'il apporte un point d'équilibre au groupe de super-humains destiné à devenir les Super Sept / la Justice League
- Hal Jordan est arrogant, égoïsme et m'as-tu vu, du coup on se demande comment il a pu intégrer le noble corps plus Space Opera tu meurs des Green Lanterns (remember "Lensman" / "Fulgur" d'Edward Elmer "Doc" Smith ^^)
- les épaules débarrassés du poids de la civilisation kryptonienne, Superman est plus humain, plus accessible, mais plus fragile et plus faillible...
- Barry Allen alias Flash est ici toujours un membre de la police scientifique, et son altruisme compense l'égoïsme de son ami Hal Jordan / Green Latern
- Wonder Woman est une transfuge de l'âge d'or de la mythologie, c'est donc tout naturellement qu'elle est chapeautée par l'agent Steve Trevor qui s'échine à l'empêcher de faire trop de dégâts... DC Comics s'est inspiré du Thor des films Marvel Comics qu'ils ont trouvé trop cool, et comme Marvel Comics a trouvé trop cool la déesse badass de DC Comics c'est tout naturellement qu'ils ont décidé de travestir Thor en princesse guerrière... C'est d'autant plus ridicule que la série possédait des personnages féminins très forts qui ne demandaient qu'à être mis en valeur (Hela, Sif, Jane Foster, l'Enchanteresse... Oui mais non, "Thor : Ragnarok" qui aurait pu faire cela a réalisé l'exploit de presque toutes les oubliées... Soupirs).
- Aquaman débarque d'un peu nul part, mais en tant que souverain né dans la pourpre il veut absolument prendre la tête de la Justice League / Ligue de Justice bien qu'il se fasse un peu bolosser par tous ceux qui sont appelés à devenir ses compagnons d'armes
- Concernant Cyborg alias Victor Stone, comment dire… Déjà que je suis dubitatif sur les quotas ethniques, ici le personnage qui est au centre de moult clichés m'a bien énervé ! Victor Stone est un afro-américain champion universitaire (cliché), fils d'un savant génial qui travaille dans un département secret (cliché), et son père obnubilé par les performances des super-humains en a rien à carrer des performances humaines de son fils (nous sommes dans une mauvaise relation père / fils, donc dans un cliché), et quand il est victime d'un technologie non-humaine son père utilise une technologie non-humaine dans l'espoir de le sauver (cliché ?)...

La part belle est évidemment faite aux super-héros, et Darkseid, ses lieutenants et ses sbires sont dévolus aux rôles de faire-valoir (du coup on ne sait pas d'où ils viennent, qui ils sont et ce qu'ils veulent... du coup nous sommes une fois de plus victimes de l'incurie des scénaristes yankees, et du coup je vous dis concernant Star Wars épisode 8 « fuyez, pauvres fous ! »). On suit l'origin story de la Justice League / Ligue de Justice à travers de Cyborg, et les relations se nouent rapidement entre les différents personnages, et ce d'autant plus que les auteurs nous font bien sentir que l'union fait la force...
Au final c'est le plus faible qui vient au secours du plus fort, les plus égoïstes qui se mettent le plus au service du groupe, et le plus inexpérimenté qui les fait triompher... Un pour tous et tous pour un ? Désolé , même si c'est loin de démériter j'ai déjà lu ça ailleurs, et en mieux (genre le manga "My Hero Academia" qui pioche à parts égales chez ces éternels rivaux que sont DC Comics et Marvel Comics). Mais je serais le pire des pisse-froid si je n'écrivais pas que j'ai bien envie de continuer l'aventure New 52 quand même ! ^^
Lien : http://www.portesdumultivers..
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Je suis fan des DC Comics même si je suis plus Marvel dans l'âme. Il n'empêche que j'aime la Justice League, Batman, Superman, Wonder Woman et cie. C'était donc un plaisir de les revoir dans ce tome 1 que j'avais pu obtenir lors d'un événement 48h BD (de 2017, je crois). On assiste à la rencontre des superhéros principaux: Batman, Superman, Wonder Woman, Aquaman, Flash, Green Lantern, Cyborg. Superhéros qui n'ont pas si bonne réputation malgré leurs actes héroïques, qui sont du genre solitaire mais qui un jour, formeront la League des Justiciers. On assiste également à la création de Cyborg, à l'alliance sur le tas des héros malgré les nombreuses tensions entre eux, contre un ennemi commun Darkseid. Il y a énormément d'action, d'humour aussi. Notamment grâce à Flash et Green Lantern, il y a des piques bien sympas. Les dessins sont vraiment chouettes, les couleurs sont pops/flashys. Un bon premier tome. Si ma médiathèque a la suite, je l'emprunterai.
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Retour sur la création de la ligue de justice, association de super-héros pour protéger le monde des super-vilains. La cohabitation n'est pas simple entre les super-égo aux pouvoirs sensationnels mais à l'humour adolescent. Les dessins sont satisfaisants même si certaines cases ne sont pas claires. Les couleurs sont vraiment criardes. Malgré tout, les débuts sont prometteurs.
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Ce tome regroupe les épisodes 1 à 6 de la série, parus en 2011. Cette histoire se déroule après la clôture de la précédente version de l'univers partagé de DC, suite aux événements de Flashpoint (en anglais). Il s'agit du début de la Justice League, version 2011. Aucune connaissance préalable n'est requise pour comprendre ce qui se passe. Qui plus est, Geoff Johns (le scénariste) a indiqué que cette série (Justice League) est à la fois le point de départ et la pierre angulaire du nouvel univers partagé DC.

Le récit se déroule il y a 5 ans (par rapport à l'époque "actuelle" de la remise à zéro de l'univers partagé DC). Batman poursuit une créature extraterrestre sur les toits de Gotham. Les hélicoptères de la police suivent la scène en hauteur et somment le poursuivi et le poursuivant de se rendre. Puis ils ouvrent le feu sur les 2. Tout d'un coup surgit un gugusse très sûr de lui vêtu d'une tenue vert brillante, avec un anneau de pouvoir et une tendance marquée à la fanfaronnade : Green Lantern (Hal Jordan). Une fois que Batman a réussi à le calmer, Green Lantern accepte de l'aider et ils découvrent que la créature a installé un dispositif technologique dans les égouts, qui émet un son "ping" de manière chronique. du fait du caractère extraterrestre de l'engin, Batman et Green Lantern décident d'aller demander des explications à Superman, à Metropolis. Ailleurs, Victor Stone marque un nouveau point dans un match de football américain, faisant ainsi gagner son équipe. Les recruteurs l'attendent dans les vestiaires, mais son père est absent.

Première approche de lecture, vous êtes novice dans l'univers DC : une vague notion de l'existence de certains personnages et vous découvrez la Justice League avec cette histoire. Au fur et à mesure des épisodes, le lecteur découvre les 7 superhéros composant la Justice League qui se rencontrent pour la première fois (sauf Green Lantern et Flash qui se connaissent déjà). Geoff Johns prend grand soin de donner un caractère marqué et différent pour chacun. Cette histoire repose sur une invasion extraterrestre très classique, sans grande surprise, avec un clivage Bien/Mal très basique (les superhéros luttent pour le Bien, le grand méchant sème la destruction sans arrière pensée et ses sbires emploient même la torture). Les interactions entre les personnages sont sympathiques, même si leur portrait psychologique n'est jamais développé au-delà d'un unique trait de caractère prédominant. Jim Lee dessine des planches très vivantes, avec des personnages toujours en mouvement et débordant d'énergie, avec plein de traits partout. Scott Williams encre chaque case avec application pour conserver le même style du début jusqu'à la fin, des traits fins et nombreux renforçant les détails, accompagnant les mouvements, texturant chaque surface, tout en restant lisible. Ça pète de partout et c'est tout juste si le lecteur remarque qu'au fur et à mesure des épisodes Jim Lee semble de plus en plus pressé et allège ses cases en détails.

Il s'agit donc d'un récit rapide, avec des personnages ayant la réplique facile et lutant pour le bien de l'humanité contre un envahisseur qui conserve la majeure partie de son mystère à la fin. Ça se lit très rapidement, c'est agréable et nerveux, mais finalement assez creux, un pur divertissement très coloré, peu substantiel que ce soit pour le scénario ou pour les dessins. 4 étoiles.

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Deuxième approche de lecture, il s'agit d'une nouvelle origine de la Justice League, comme il y en a déjà eu d'autres. Après tout les révisions et le concept de continuité rétroactive sont une nécessité pour des personnages dont les aventures paraissent mensuellement depuis des décennies. Geoff Johns pose calmement les fondations de la Justice League : après la rencontre entre Batman et Green Lantern, les personnages sont rajoutés un par un ce qui permet de bien montrer leur spécificité par rapport aux autres, de leur donner une voix particulière (exercice dans lequel Johns excelle) et de mettre en valeur l'apport de chacun. Sur ce point le récit est irréprochable et il constitue une référence pour les aventures à venir quant à la dynamique entre ces personnages. L'aventure par contre manque d'envergure et d'imagination. Johns a recours à l'une des trames les plus usées (l'invasion extraterrestre, éculée à égalité avec le robot tueur indestructible) pour pouvoir consacrer le coeur de son récit à la justification et l'explication de la Justice League. Jim Lee met le tout en image avec son style si énergétique, mais il se contente de servir les visuels attendus, se reposant sur les versions précédentes sans essayer de renouveler leur univers visuel (la perte du slip rouge de Superman restant finalement très anecdotique par rapport aux précédents changements, comparé par exemple avec les costumes de Superman Rouge et Superman Bleu quand il était divisé en 2 entités).

Dans cette nouvelle version des origines de la Justice League, les éléments les plus originaux sont les échanges entre ses membres (plus secs, et un peu moins drôles que ceux de la JLI - en anglais - de Keith Giffen et JM DeMatteis), la nouvelle personnalité de Wonder Woman et l'intégration de Cyborg à l'équipe, avec son origine concomitante à la création de la Justice League. Les illustrations sont efficaces et dynamiques, sans être exceptionnelles. Entre 3 et 4 étoiles en fonction de l'état d'esprit dans lequel vous le lisez.

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Troisième approche de lecture, vous êtes un lecteur de longue date de l'univers DC. Vous acceptez (de mauvaise grâce) la remise à zéro de cet univers (il n'y a pas le choix de toutes façons), mais vous espérez que cette nouvelle mouture apportera du neuf, et sera meilleure que les précédentes, qu'elle justifie son existence en quelque sorte. Là, le bilan est plus mitigé. Avec tout son talent, Geoff Johns a du mal à sortir des sentiers battus. Son récit n'a pas la poésie de la version qui avait été réalisée par Peter David, Keith Giffen et Eric Shanower, ni l'originalité de la première version (dès que la boîte commence à émettre des "ping", le lecteur a compris qui se cache derrière cette invasion). Les relations entre Batman et Green Lantern sont directement copiées sur la version de Frank Miller (dans All Star Batman & Robin, The Boy Wonder, en anglais). le lecteur a du mal à saisir pourquoi Batman enlève soudainement sa cagoule devant Green Lantern, si ce n'est pour permettre à Johns d'intégrer ce point de continuité dans cette histoire (sinon ça arrive comme un cheveu sur la soupe). L'inclusion de l'origine de Cyborg dans cette histoire n'apporte pas grand-chose au récit et sert uniquement de pierre de fondation pour la suite. La distribution des rôles de chacun (leur apport spécifique à l'équipe) rappelle ce que Grant Morrison avait déjà fait dans ses propres histoires (Nouvel ordre mondial et suivants).

La vraie surprise est la nouvelle personnalité de Wonder Woman qui apparaît pour la première fois ici et qui laisse augurer du meilleur pour la suite.

Les illustrations de Jim Lee sont agréables à l'oeil, mais un peu décevantes par rapport à son travail sur Silence ou sur "All Star Batman". Donc pour cette approche de lecture, ce tome mérite 3 étoiles du fait d'une histoire convenue et peu remarquable par rapport à des versions précédentes, et du fait d'illustrations en dessous de ce que l'on pouvait attendre de Jim Lee.

Ce tome contient également les crayonnés des couvertures dessinées par Jim Lee. C'est l'occasion d'admirer le travail de Scott Williams par comparaison avec les couvertures encrées, et je lui tire mon chapeau pour sa capacité à donner de la profondeur en priorisant les différentes formes. Il y a également les couvertures alternatives de David Finch, Ivan Reis, Greg Capullo et Eric Basaldua, ainsi que quelques crayonnés de conception des personnages.
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Les super-héros existent dans le monde de la bande dessinée depuis plus d'une cinquantaine d'années. Et fort heureusement, l'univers des super-héros est perpétuel renouvellement. Les histoires et surtout leurs histoires se modifient sans cesse pour nous faire découvrir à nouveau des super-héros différents des super-héros classiques. C'est dans ce contexte que Justice League nous propose un récit nouveau nous faisant découvrir comment les super-héros se sont mis à collaborer ensemble.
L'histoire est assez linéaire et les personnages apparaissent au fur et à mesure et se retrouvent contraints de combattre ensemble contre un ennemi puissant mettant en péril notre planète. Bien sûr, tout n'est pas facile et des dissensions animent ce nouveau groupe.
Le graphisme est très bien réalisé avec un petit bémol pour les couleurs sur certaines pages. Mais dans l'ensemble, les scènes très cinématiques sont réalistes donnent du rythme à l'histoire.
Un premier épisode intéressant qui fera découvrir un groupe de super-héros avec un accent mis sur certains plus que d'autres.
Lien : https://lectureroman.wordpre..
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Ce livre est excellent pour les fans de DC COMICS. On peut retrouver : Flash, Cyborg, Aquaman, Batman, Superman, Wonder women et un Green Lantern très orgueilleux qui comprend à la fin qu'en travaillant en équipe ils étaient plus forts.
A conseiller.
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Premier tome de la série "Justice League". Nous voyons une histoire très bien menée mais qui manque à mon sens de profondeur. En effet, le principe de présenter tous les personnages implique de survoler leurs histoires.
Mais il s'agit du premier tome. Il faut donc laisser l'histoire commencer.

Au niveau du dessin, rien à redire. Les traits et les couleurs donnent un très bon rendu.
C'est une série à suivre de plus près.
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Ne tournons pas autour du pot: ce tome est une déception au niveau du scénario !

Pourtant les pontes de chez DC ont sorti les grands moyens en nommant Geoff Johns responsable scénaristique de la Ligue de Justice avec à ses côtés le talentueux dessinateur Jim Lee.

Graphiquement, ce dernier fait encore une fois des merveilles avec de superbes doubles pages et des cadrages dignes du cinéma. Les planches avec Green Lantern sont particulièrement réussies. De ce coté-là, pas de souci, on approche la perfection.

C'est au niveau de l'histoire et de la psychologie des personnages que le bât blesse. Johns nous livre un scénario des plus banals où l'action prévaut au détriment du dialogue et de la réflexion. Et que dire du méchant de l'histoire, Darkseid, relégué au rang de "faire valoir".
Les dialogues sont plats et stéréotypés, l'humour à deux balles de Green Lantern devient rapidement saoûlant, Batman est un râleur de 1ère tandis que Superman cogne et parle ensuite. L'introduction des membres de la ligue se résume à "Et toi tu as quoi comme pouvoir?"

(SPOILERS)



(FIN SPOILERS)

Bref, je n'ai pas reconnu mes super-héros favoris.

Tout n'est cependant pas à jeter:
J'ai lu beaucoup de critiques négatives concernant le personnage de Wonder Woman. A savoir que la taille de son cerveau était inversement proportionnelle à celle de ses seins...
Je ne suis pas du tout d'accord avec cela. Et pour cause, imaginez deux secondes que vous vous retrouviez au milieu d'une civilisation inconnue n'ayant pas du tout la même culture, ni la même avancée technologique que vous. Pensez-vous sérieusement avoir l'air malin??? NON! Comme Wonder Woman, vous auriez l'air d'un(e) demeuré(e) sans cervelle qui comprend rien à rien. Johns nous présente une Diana perdue dans un monde qu'elle ne connait pas et qui est en train de se faire envahir par une armée d'aliens, et on voudrait qu'elle se comporte comme dans sa série personnelle... non bien sûr. La pauvre s'accroche tant bien que mal à ce qu'elle connait, c'est à dire dézinguer à tout va.

A l'instar de la princesse des Amazones, Aquaman fait l'objet d'un traitement intéressant. En effet, étant le Roi des 7 mers (c'est à dire de 75% du globe), il en impose et se propose directement de diriger la Ligue, ce qui n'est pas du goût de Batounet^^

Le grand gagnant de ce récit est incontestablement Cyborg! Ses origines sont attachantes et bien construites. Sa relation avec son père est certes, classique, mais pas dénuée d'intérêt.

POUR CONCLURE, ce 1er tome de la Justice League est bourré d'action et son scénario tient sur un post-it. La psychologie des personnages est réduite au minimum sauf pour Cyborg et Aquaman. Le méchant est un cliché ambulant et la fin est digne des pires nanars. Étonnamment malgré ces défauts, on passe un bon moment de détente, notamment grâce aux dessins de Jim Lee, en se disant que la suite ne pourra être que meilleure !
Lien : http://www.senscritique.com/..
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Il y a cinq ans,nul ne connaissait l'existence des surhommes,et encore moins celle des super-héros...
Avec l'apparition de Superman,Batman,Green Lantern et Wonder Woman,les autorités,effrayées par leur puissance,les déclarent hors-la-loi.
Cependant,lorsque Darkseid projeta de conquérir la Terre,les humains durent se placer sous la protection de leurs héros.

J'ai apprécié ce livre car les super-héros m'ont toujours fasciné et ce comics n'a fait qu'accentuer mon envie et mon admiration pour le monde des DC.

Ugolin2013
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EXTRAIT "J'ai essayé cette série dans le magazine DC Saga lancé fin Mai par Urban Comics. Je n'ai pas été convaincu par la qualité des séries proposées, alors j'ai utilisé l'opportunité offert par le jeune éditeur, celle d'éditer la grande série de chacun de leur magazine en format librairie. Soit les six premiers chapitres de cette nouvelle série. Soyons honnête, c'est tout sauf de la grande réflexion métaphysique sur la condition super-héroïque. Mais ce premier arc narratif propose de mettre en scène les plus grands héros de ce nouvel univers et d'identifier plus facilement leurs nouvelles incarnations. C'est donc une excellente porte d'entrée dans le New 52, et un divertissement efficace. "
Lien : http://www.chroniquesdelinvi..
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