Le Diable vit à Notting Hill

"Rien n'est jamais préconçu. Les choses ne font qu'arriver."

"En vivant parmi les super-riches, j'ai appris une chose. Ils détestent la politique de la main tendue. Ils veulent être aimés pour eux-mêmes et non pour leur capacité à tout acheter."

"Cookie examine une cacahuète recouverte de wasabi avant de la mettre dans sa bouche. Elle semble concentrée et pensive. Moi, je vous l'affirme : quand les femmes très minces et très belles prennent l'air intelligent, c'est qu'elles calculent leurs calories."

"[...] malgré sa beauté, malgré ses milliards, malgré sa marque de lingerie célèbre dans le monde entier, rien n'est plus important à ses yeux que son enfant."

"Une seule chose fait réagir les hommes, le désir."

 Une vraie MNH ( Mother Notting Hill) mène une vie organique jalonnée de thérapies holistiques et de cours de gym avec un coach privé, vit dans une maison hors-hors de prix, est servie par une paire de Philippines enchaînées au sous-sol, possède une mine éclatante et se trouve extrèmement concernée par les problèmes d'environnement. Elle doit être belle, riche et humaine, le tout à la fois! Avoir une Porsche Cayenne et une Prius. Des panneaux solaires pour chauffer sa maison de Londres et une demeure de 8 chambres à coucher dans le Shropshire.

"A une certaine époque, les vieux [...] étaient enchantés de dire aux jeunes que la vie s'accélérait au fur et à mesure que l'on vieillissait. Il fallait, clamaient-ils, profiter de l'instant présent et en tirer le maximum, surtout lorsqu'on avait des enfants car ils grandissaient si vite qu'ils seraient partis sans vous laisser le temps de vous en apercevoir."

Malone est mon nom de jeune fille. Je l'utilise pour bosser, à des dîners en présence de mecs superbes, ou pour le règlement des piges pour lesquelles j'ai trimé à la sueur de mon front. Partout ailleurs, chez le médecin, à l'école, chez le boucher, je suis Mrs Fleming. Un système qui me donne toute satisfaction : mes rentrées vont dans la poche de Malone, mes dépenses sortent de celle de Fleming.

J'écrirai que ça vous tombe dessus quand vous êtes comblée, et que malgré tout, vous avez envie d'encore plus. Un peu comme le soir de Noël : vous êtes repue, mais vous trouvez encore une petite place pour un morceau de pudding supplémentaire.

Je me rends compte aussi que ma bonne humeur prouve que je me suis retrouvée non seulement physiquement après de longues vacances, mais à la façon du personnage de Laura dans le film Brèves rencontre.
J’adore le passage quand Fred dit à Laura, alors qu’ils lisent dans le salon après le dîner, et qu’il pleut dehors :
« Tu es partie longtemps.
Oui.
Merci de m’être revenue. »
Cette réserve est tellement attendrissante Et tellement anglaise. C’est quand même mieux que s’ils avaient été déballer leurs problèmes à un conseiller conjugal.
Oui, je suis partie mais je suis rentrée. C’est agréable. Bien moins douloureux que je ne l’imaginais. Je me sens bien.