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Critique de EmiLIT


Constance Koenig, une quarantaine d'années, sait qu'elle va mourir, condamnée par une leucémie.

Elle décide de revenir en Irlande, son pays d'origine qu'elle avait quitté dans sa jeunesse en quête de liberté.

Nous sommes en décembre et Noël approche.

Elle s'installe dans la maison familiale, renoue avec sa soeur Bibi à qui elle confie sa fille encore tout bébé.

Au même moment alors qu'elle se prépare à mourir, accompagnée par l'un de ses plus fidèles amis et médecin, elle décide d'écrire au père de l'enfant. C'est un écrivain juif d'origine polonaise qu'elle avait rencontré lors d'un bref séjour en Italie. Il ne sait pas qu'il est le père de l'enfant et pourtant elle lui demande de venir chercher sa fille.

Une femme meurt prématurément.
Elle se retourne derrière elle, revisite sa vie, ses relations conflictuelles avec ses parents, sa soeur. Relations toujours empreintes de la bienséance que se devait d'avoir sa famille. Elle a fuit cette vie, pleine d'espoirs mais dans quel but, pour quel résultat?

Amer bilan que dresse Constance.
Une personne complexe qui n'a jamais vraiment su trouver sa voie. Une personnalité compliquée qui a toujours eu du mal à vivre et qui maintenant meurt, vidant bouteille sur bouteille pour moins souffrir.

Ce n'est pourtant pas un personnage qui attire la sympathie, beaucoup trop complexe et passive face à "l'échec" que fut sa vie.

Elle décide alors de "mener sa mort" comme elle l'entend, seule chez elle et d'aller à l'encontre des convenances et de sa soeur.

On sort de livre triste, seulement triste et c'est bien là le problème, Constance n'est pas un personnage attachant. Il n'est pas vraiment possible d'éprouver d'empathie pour elle.

Un livre triste, une lecture attristante.
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