Community

Quelle belle découverte que ce roman que j'ai dévoré avec énormément de plaisir. Il mérite amplement son prix de l'imaginaire de Bernard Werber.
Luna Joice nous offre donc ici un récit qui ne se limite pas à de la science-fiction, c'est aussi un roman initiatique comportant une belle part de philosophie.
Nous sommes donc en 3006, Lyah, la vingtaine, vit avec ses parents dans un monde où la communication se fait entre les âtres humains par la télépathie. Un monde où le travail est partagé, de même que les ressources, un monde de paix où les frontières ont été supprimées mais où majoritairement les humains vivent et travaillent sous terre à cause des dégâts causés nous nous en doutons bien par leurs ancêtres, oui nous.
Lyah donc, fille unique, chaque naissance est programmée, le nombre d'habitants est régulé (3 milliards), arrive en atteignant ses 21 ans à cette événement important qu'est l'Assignation. C'est à cette occasion que chaque nouvel adulte se voit attribuer son métier parmi quatre groupe, les Constructeurs, les Cultivateurs, les Distributeurs et les Chercheurs ainsi que son assigné.e, c'est-à-dire son compagnon pour les années à venir.
Ce monde aux apparences idylliques, est formaté au possible et l'esprit de Lyah, rebelle, rêveuse, curieuse s'y fera-t-il ?
J'ai vraiment pris beaucoup de plaisir à lire ce roman, même si sa résonnance avec les changements que nous vivons m'a angoissé. En effet, dans ce monde imaginé par Luna Joice, les êtres humains ne communiquent plus ni verbalement ni avec le toucher et la crise sanitaire actuelle y ressemble beaucoup, en tout cas pour le toucher. de plus, alors, que grâce à ma télépathie, les gens peuvent communiquer avec énormément plus de personnes, ils sont de plus en plus solitaires. Et enfin ma technologie permettant cela, la sphère, ressemble étrangement à ce que pourrait faire l'intelligence artificielle au développement impressionnant.
Par le biais de Lyah, l'auteure s'adresse directement à nous, à cette part de rébellion que nous possédions tous à l'enfance, cette envie permanente de remise en cause du système, des règles établies, que la sagesse, le confort relatif de l'âge adulte mettent sous cloche. Mais derrière les jolies façades, se cachent souvent de glauques arrières cuisines. Car, derrières les lois, les technologies, se trouvent toujours des êtres aux âmes noircies.
Un grand grand bravo à Luna Joice pour cet ouvrage, aux éditions Hugo pour son édition et à Netgalley.

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Aussitôt reçu, aussitôt dévoré et je peux même vous dire que c'est un coup de coeur !

Je n'ai pas pu m'empêcher de comparer l'univers à celui de Divergente, à cause des différents groupes mais l'histoire n'est pas similaire. J'ai senti le coup de coeur dès le départ, c'est totalement le genre de romans que j'aime:
- déjà le fait que j'étais autant passionnée par le livre, impossible de le lâcher !
- une héroïne badass avec son petit caractère
- une intrigue pas forcément originale mais bien construite et surtout très addictive. J'ai trouvé qu'il y avait parfois des éléments prévisibles mais cela ne m'a pas dérangé tellement j'étais captivée du début à la fin.
- la petite dose de romance même si j'en aurais aimé un petit plus
- un côté un peu frustrant: j'ai tellement aimé que j'aurais voulu plus de détails sur l'univers et même en faire une saga plutôt qu'un one shot, c'était tellement rapide !
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Dans un futur lointain ( ? ), mais peut être pas tant que cela, la Terre a été ravagée par les innombrables guerres, l'avidité des humains, les épidémies, le non respect de la planète sur laquelle, vivent ces humains, nous, quoi : ça vous rappelle quelque chose ? bienvenue dans les années 3000.
A un moment, un scientifique asiatique a créé une puce et un réseau "community" parce qu'il a été constaté que ce sont les dissensions et les appétits différents des uns et des autres qui ont provoqué les catastrophes. Lyah naît dans ce monde où tout un chacun est relié à l'autre, où chacun après son assignation à 21 ans, est destiné à devenir soit chercheur, soit agriculteur, soit distributeur ou constructeur. le jour de son assignation, on est "marié" à celui ou celle avec lequel les compatibilités sont les plus importantes.
Les gens ne communiquent plus que par télépathie et ils ont perdu la voix et l'audition, le goût d'écouter de la musique. Les relations sexuelles n'existent plus : les femmes sont justes inséminées, car le sexe est dangereux (jalousie, violence contre les femmes, guerre de territoire ...)
Tout est parfaitement organisé pour que la Terre soit bien gérée avec respect avec des humains sous contrôle. Mais, Lyah s'interroge sur l'espace, veut accéder à des bases de données non autorisées, ne veut pas dormir artificiellement, écoute de la musique et quand son assignation arrive, elle découvre l'autre versant de Community et entame sa révolution.
J'ai été très agréablement surprise et enthousiasmée par ce roman d'anticipation qui se dévore et dont l'héroïne est une femme qui pense par elle même.
De nombreuses questions se succèdent dans ce texte sur le prix à payer pour conserver notre belle planète bleue en vie et dans le contexte actuel, un tel roman est très intéressant.

Avangardiste !

3006
Une société aseptisée
Un nom : community

Luna nous dépeint une société où la pensée commune prime sur l'individualité. le langage se meurt, laisse place au discours d'un cerveau à un autre. Comment préserver un secret ?
Le peuple approuve au fil du temps cette nouvelle façon de vire.
Tout pour la communauté. Les autres avant soi. Plus de guerre; l'entraide a effacé la haine. Une puce implanté dans le cerveau pour mieux vous connaitre, vous placer là ou vous servirez mieux à la société. Mais Lyah, une jeune femme doué et obsessionnelle, se pose des tas de questions sur les fondements de ce système. Une place qu'elle ne voulait pas, un conjoint imposé, des parents qui oublient...Qu'est ce que cela veut-il dire ?
De quoi l'homme s'est-il privé ? Y a-t-il un recours ?
Luna nous pousse à la réflexion, sur un monde qui pourrait être celui de demain. Subtile et audacieux !

Cela fait longtemps que je n'avais pas lu de dystopie et je n'ai pas regretté une seule fois de l'avoir lu, même quand je pleurais à cause de situations qui m'ont énormément angoissé. Je pense que je faire partie des 1 % de lecteur·rice·s qui ont pleuré sur ce roman, donc rassurez-vous, ce n'est pas son but premier.


J'ai beaucoup aimé l'univers inventé par l'autrice. Imaginez qu'après des guerres et des avancées technologiques, un tout nouvel ordre mondial est fondé : Community. Son principe ? Les Hommes possèdent une puce qui leur permet de communiquer par télépathie. Pas mal non ? Personnellement, la base de ce concept ne me plaît pas du tout. Je me perds assez souvent dans mes pensées pour laisser quelqu'un y entrer simplement pour communiquer. Comme vous vous en doutez, Community ne se résume pas qu'à cela. le principe de la famille, du travail, et même de l'amour sont complétement modifiés à un point où je me suis rapidement demandé ce qu'il restait de l'essence humaine.
De nombreux sujets importants, comme la survie de l'humanité, la technologie ou l'individualité, sont abordés et très bien liés à l'histoire. La dystopie créée me paraît assez réaliste, ce qui la rend d'autant plus effrayante. J'aurais cependant préféré avoir un peu plus d'informations concernant la technologie ou d'autres aspects pour en savoir plus, et je l'avoue, afin de pouvoir profiter un peu plus de cette aventure.

Qu'est-ce que j'ai apprécié passer cette histoire en compagnie de Lyah ! Comment ne pas résister à une héroïne intelligente, rêveuse et qui ne se laisse pas marcher sur les pieds ? Heureusement qu'elle se pose des questions sur tout et qu'elle n'a pas peur de remettre en question les fondamentaux de son monde. C'est très rafraîchissant.
Malgré les comportements de la majorité des personnages qui ont pu me choquer et m'agacer, je n'ai pas été frustré puisque leurs réactions étaient logiques. C'est normal qu'ils agissent de cette façon puisqu'ils vivent dans une société totalement différente de la nôtre et leur manque de réflexion ou de questionnement est expliqué par Community. Donc mis à part Lyah et Caleb, j'ai forcément eu envie d'étrangler les personnages à un moment ou un autre, sans pour autant les détester.

En plus de tous ces éléments, celui qui m'a permis de lire le roman aussi vite est la plume de l'autrice. J'ai été prise dès le départ par la narration et impossible pour moi de lâcher le livre. Tout simplement addictif !


Vous savez tout, ou presque puisque je ne veux pas vous spoiler l'histoire, de mon coup de coeur dont j'ai adoré la fin ! Je pense que des adolescents comme des adultes peuvent le lire sans difficulté tout en étant emporté par l'histoire. Je pense que je vais ajouter les autres parutions de l'autrice à ma liste et guetter ses prochains romans.
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Dans un monde où les pensées ne sont plus secrètes et où la place de chacun est prévu, peut-on encore être libre de choisir ?
Dans cette dystopie, on retrouve à peu près toutes les attentes présupposées au genre. On a des castes avec des majuscules, deux garçons autour d'une fille, des sélections et une héroïne évidement différente. Bref, c'est déjà vu/lu et peu original. Et pourtant... après moult lectures de dystopies clichées, il est bien difficile de maintenir l'intérêt et ce roman y parvient tout du long ! Sans doute car il ne contient, alléluia, qu'un volume et gagne ainsi en efficacité. On a des chapitres courts et prenants et une construction réussie. Community est donc une dystopie convenue et réussie.

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Grâce à la technologie, l'humanité a réinventé la télépathie générale, Community. Depuis, la société humaine vit en paix, en harmonie, chacun oeuvrant pour le bien de tous. Mais Lyah, une jeune assignée au métier de chercheur, déçue de son assignation, rebelle et pleine de questions sans réponse, va découvrir une vérité qui ne lui plaît pas. À propos du sens de la vie, de la véritable nature humaine et du bonheur. Je n'en dirais pas plus pour ne pas dévoiler toute l'intrigue, mais j'ai été conquis par ce roman dystopique.
Pourtant, j'ai eu du mal à entrer dans le livre. La première partie, celle avant l'assignation, m'a paru lente, non pas inintéressante – on fait connaissance avec l'ambiance et le décor –, mais un peu superficielle peut-être, trop vie quotidienne. Après l'assignation, en revanche, on commence à avoir des réponses, et le récit devient plus prenant, plus troublant. Non, ce monde présenté comme idéal n'est pas exempt de faiblesses… Et la dernière partie, toute en action, est pleine d'enthousiasme. S'il fallait donner un bémol, je dirais que la chute est peut-être trop rapide, mais je chipote, car dans l'ensemble, le roman est une belle réussite et une porte ouverte à la réflexion.
Une écriture simple, fluide et facile à lire. À recommander, donc, sans hésitation.
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Un bon roman, le premier de science-fiction de son auteure, imaginatif, prenant, au style fluide et riche en suspense. Community fait s'accélérer le rythme cardiaque de tout lecteur amoureux de sa liberté et ayant fait son cheval de bataille du rejet des normes imposées.
Ma critique complète sur Khimaira !
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Je n'étais pas loin du coup de coeur ! Il ne me manquait pas grand chose à vrai dire.

Nous embarquons direction un univers dès plus palpitants et intéressants. C'est une histoire qui pousse à la réflexion dès le départ. On s'interroge, on se questionne. On a de nombreuses questions. On réfléchit sur les limites même de nos sociétés actuelles. Les libertés nous semblent ainsi éphémères et peuvent disparaître facilement. Trop facilement même.

C'est un récit bourré de réalisme sur un futur, qui sait, peut-être proche. Personne ne sait ce que l'avenir nous réserve. Mais c'est justement cette remise en question que j'ai aimé.

Le début est assez lent, j'ai d'ailleurs eu plus d'une frayeur en me disant que finalement je n'allais peut-être pas adhérer et puis si, j'ai aimé !

J'ai beaucoup apprécié Lyah. C'est un personnage qui m'a plu. J'ai aimé sa manière de se rebeller, de se questionner. Les personnages secondaires sont aussi intéressants et sympathiques à découvrir.

L'écriture est aussi très agréable à lire, sait explorer ce qu'elle nous raconte. Une plume fluide et facile à lire.

J'ai vraiment adoré pour tout dire. C'était très intéressant comme lecture. J'ai aimé me plonger dans l'univers, me questionner, découvrir et réaliser des choses, réfléchir à certains propos. Ce livre est un joli message, avec aussi des leçons, des réflexions et un réalisme juste !

Je remercie l'éditeur et l'auteure pour ce service presse.
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Cette lecture m'a beaucoup plu, cela faisait longtemps que je ne m'était pas relancée dans une dystopie !

On suit l'humanité en 3006 qui a réussit l'exploit de s'apaiser et de se solidariser grâce à Community une technologie permettant de communiquer par télépathie. L'humanité est devenue une grande collectivité sans guerres et sans profils personnels ! Tout le monde oeuvre pour la communauté, pour le bien de tous. Très beau tout cela non? Tentant? Ce n'est pas vraiment l'impression de notre protagoniste, Lyah, qui se pose beaucoup de questions, qui rêve d'étoiles et de planètes. Elle redoute son Assignation, qui déterminera son rôle dans la communauté : seul les cultivateurs lui permettraient de rester en surface admirer le ciel et ses merveilles. Son père étant distributeur ce n'est pas gagné. L'assignation désigne aussi son partenaire de vie, tout est régi et finalement on se rend compte que la liberté est ... inexistante. Que seule Lyah se pose vraiment des questions. Et que finalement cette technologie n'est peut être pas la solution miracle promise.

J'ai aimé ce coté dystopie authentique. On tombe sur une société qui pourrait vraiment exister. Tout part d'une idée lumineuse, d'une volonté de faire le bien, contrairement à certains récits ou la société créés des inégalités. C'est tendancieux, l'auteur nous apporte un réel questionnement. Effectivement 99% de la population à l'air heureuse, tout se passe bien. La liberté prévaut elle? Est elle nécessaire au bonheur de chacun? Lyah n'est pas une héroïne qui veut libérer le monde d'une dictature (coucou Katniss / Hunger Games) elle se demande pourquoi elle n'est pas comme tout le monde, elle essaie même de rentrer dans le moule. Il n'y a pas vraiment de méchants et de gentils. Juste un questionnement sur ce que veut vraiment dire être humain. L'inhibition des libertés : de choisir sa voie, de choisir son compagnon, de garder ses émotions et ses souvenirs, de l'identité individuelles. Voilà les valeurs mises en causes, en questionnement tout le long. On ne peut pas inhiber que le mauvais chez l'homme : pour réduire les guerres et l'égoïsme il faut aussi enlever l'attachement et les sentiments. Les connaissances à quel prix? J'aime bien les questions que posent ce roman. Est on plus heureux en pensant différemment et par soit même, que ceux qui ignorent une vérité qui pourrait les rendre malheureux ?
Même les relations de la famille sont intéressantes : ici la mère est "l'adulte déviant" dur, prête a respecter les lois au détriment de sa fille et le père est le pilier, celui sur qui Lyah peut se reposer.
Bref pour une lecture jeune adulte je trouve que l'autrice touche des points sensibles tout en restant abordable. C'est pas trop compliqué, ça se lit très bien et très vite.