Un coeur pour Noël

Je vois que tu as peur, et la peur est saine tant qu'elle ne se transforme pas en pensées limitantes

— Pas encore, et toi ? Tu aimerais quoi ?
Mon père me regarde très sérieusement.
L'émotion se lit dans ses yeux, et je sais, je sais que ce qu'il va dire sera important.
— Je veux que tu te remettes à vivre.

« — Tu garderas ce cœur toujours sur toi, et chaque fois que tu auras peur, tu te souviendras que tu es plus forte que ça, et surtout que tu as conquis le mien. »

Oh, maman. Je n'ai aucune envie que tu me lâches la main, je veux juste que tu arrêtes de m'écraser les doigts.

C'est un peu comme s'il me demandait de sauter d'un avion sans parachute, mais en me promettant de pouvoir me rattraper.

Je sais, ma vie est faite de "si" mais les "si" me tiennent en vie.

J’ai toujours aussi peur de mourir, de faire l’erreur de trop ou de me retrouver encore plus piégée que je ne le suis aujourd’hui, mais j’ai besoin de liberté, de me tromper, de faire des bourdes, de m’en mordre les doigts et aussi d’être fière de moi.

Ton corps est ton temple, ce que tu as de plus précieux et personne ne vaut que tu le négliges.

Le pouvoir de Noël est d'arrêter le temps et de nous faire sentir comme des enfants. Qu'importe notre âge, on a envie de croire que c'est le plus beau jour de l'année et que tout est possible.

Oh, maman. Je n'ai aucune envie que tu me lâches la main, je veux juste que tu arrêtes de m'écraser les doigts.