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Critique de Fortuna


1987 : un jeune couple d'amoureux va passer un week-end dans une maison d'été isolée entourée de fjords, dans le nord-ouest de l'Islande. Mais cet endroit idyllique va se transformer en piège mortel. La jeune fille est assassinée et le jeune homme se volatilise.
L'inspecteur de Reyjavik, Lydur, conclut à la culpabilité du père de la jeune fille. Une famille est brisée mais la carrière du policier lancée…

Dix ans plus tard, une bande de quatre amis décide d'aller passer quelques jours dans une maison de chasseur de l'île d'Ellidaey, île inhabitée, perdue au milieu de l'océan et d'accès difficile…Ils se retrouvent après des années, en mémoire de leur amie Katla, la jeune fille assassinée. Dagur, son frère, est toujours persuadé de l'innocence de son père qui s'est suicidé en prison, Bennedick, son petit ami n'a jamais avoué sa présence sur les lieux du crime, Klara, sa meilleure amie, ne s'est jamais remise du drame et Alexandra, une autre amie est partie vivre au loin. Séjour assombri par les tensions d'un lourd secret et qui finira par un drame. Un accident mortel qui s'avère criminel. Un huis clos qui évoque la grande reine du crime.

L'inspectrice Hulda a accepté d'assurer les permanences de l'été. Elle est sur l'affaire. Hulda est désormais très seule, ayant perdu successivement sa fille, son mari et sa mère. Elle a quelques comptes à régler, retrouver la trace de son père, soldat américain qu'elle n'a jamais rencontré, obtenir la place qu'elle mérite au sein d'une profession encore très masculine, voir machiste, où elle s'est vue supplantée par Lydur...D'où l'enjeu de cette nouvelle enquête qui va voir resurgir les fantômes du passé et les secrets enfouis…

Comme dans les autres volumes de la trilogie, on est saisi par la dimension profondément tragique du récit ainsi que par l'atmosphère qui l'habite, les enquêtes de Hulda la renvoyant en miroir à sa douloureuse destinée. Une réussite.
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