L'île au secret

♫On se guette,
Traqués, à bout de souffle
Marchant
Pétrifiés dans nos manteaux
D'hiver
Refoulés aux frontières du mensonge
Des nations qui crèvent.
Tués par des rêves chimériques
Ecrasés de certitudes
Dans un monde glacé de solitude
Savoir
Si quelque part il y a
L'espoir
D'être un jour les enfants
Du hasard
Je vois ma vie projeter
Son futur dans l'espace
Et le silence me répond,
En secret..... Son Secret ....♫
-Let the Sunshine in -VF Julien Clerc- 1969 -

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Les apparences sont trompeuses
La réalité parfois empoisonnée...
La dame de Reykjavik
Un père en Amérique !?
Les fleurs de cytise sont toxiques
Rêves chimériques
Amour c'est les rats
les chiens ne font pas des chats
Mais qui a tué ton ex ! c'est tes rats !?
Pétrifiés dans des manteaux divers
silence crucial, Huis clos à ciel ouvert
Que faisiez-vous depuis 2 semaines, dans la nuit d'hier !?
soleil de minuit docteur Chouette'z Hair 🤓
Joues hâves, cernes marqués
l'air contrit, des exquis mots glacés
Resurgissent les fantomes du passé
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Une ambiance sur l'îlot se crée ... 🤭
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Un macareux , un claquement d'ailes
Un automne perpétuel
Véritable musée de l' Art ticule
A l'horizon le glacier Eyjafjallajökull
Y a du sang, y a meurtre ou simple accident !
y a eu éruption, y a corona, alors ya voll Quand !?
Qu'ai-je ouï, que déjà j'Eyja-------kull ....
Des livres, nous, le secret de l'Île...
et Let Sunshine in; Shining !!? 😱

Je pense que Rognar Jonasson va vraiment faire partie , et de façon définitive, de mes auteurs préférés du Nord. Après la " Dame de Reykjavik " , j'ai voulu retrouver l'inspectrice Hulda dans une nouvelle enquête , voulu en savoir un peu plus sur cette femme brillante dans son métier, mais apparemment bien mal dans sa peau lorsqu'il s'agit d'aborder sa vie personnelle .
Première singularité de ce roman , il nous projette ....dix ans en arrière , par rapport à l'opus précédent sans que , du reste , cela ne pose le moindre problème de compréhension pour le lecteur .
Deuxième singularité , Hulda semble " bien loin" de nous au tout début du roman . Préoccupée par des " quêtes personnelles ", on sait qu'elle est présente mais elle " prend son temps pour entrer en scène ".
Troisième particularité, on nous vante ( sans doute à juste titre ) la rareté des crimes de sang en Islande ...et là , deux cadavres ...Comme quoi , tout est relatif ...
L'histoire débute calmement , nous suivons deux jeunes gens visiblement amoureux qui vont s'isoler dans une résidence secondaire sur une île déserte pour....Oui , bon , on va les laisser goûter leur bonheur nouveau et , si vous le voulez bien , refermer sur eux , le voile pudique que constitue la porte de leur " nid d'amour " .....
Un événement imprévu, c'est le moins qu'on puisse dire , amènera sur les lieux l' inspecteur Andrés et l'inspecteur Lydur , deux hommes ...dont on reparlera . ...plus tard ..
Bon , et Hulda ? ...et bien , dix ans après les premiers événements , la voilà sur une autre scène de crime ( cool l'Islande !!! ) ..., un crime qui pourrait bien trouver son origine dans le passé . Et voilà. C'est tout . Pour le reste , il faut lire et ça , franchement , c'est plutôt agréable , enfin d'après moi .
D'abord , le style est vraiment agréable, limpide , ( il s'agit d'une traduction ) , simple mais franchement pas mièvre , alternant très judicieusement récit et dialogues , un roman vraiment vivant avec , de surcroit des chapitres courts et des ruptures nous faisant passer d'un personnage à un autre pour notre plus grand plaisir .
Les personnages sont peu nombreux et l'on ne se perd pas dans des dédales de " suppositions " plus ou moins farfelues .L'auteur nous a même évité de nous égarer vers des prénoms " imprononçables" , tout au plus peut on regretter la quasi- similitude des prénoms de Katla et Klara , mais bon ...
Et puis il y a l'Islande et ses " mystères naturels " et Hulda et ses "mystères humains " ....Et là...
Pour vous dire combien j'ai aimé, j'ai décidé de rester en Islande avec Hulda tant j'ai encore envie de découvrir des traces de son passé. Décidé, mais forcé un peu aussi : en raison de la crise sanitaire , tous les vols etaient reportés...C'est bien là première fois que je vais dire du bien de la Covid ...Dans la confortable chambre d'hôtel, sur le lit , alors que l'obscurité prend déjà ses aises , un livre : " La derniére tempête " de Ragnar Jonasson . Trop accueillants ces islandais ...Je vous laisse , j'ai un programme chargé et je reviens vers vous ( ou pas ...) dès que possible ....Aprés la " dernière tempête "

L'Islande, ses landes envahies par la lave des volcans, entourée par ses iles au sud de Reykjavik, une maison isolée près de sources chaudes.
Une disparition.
L'inculpation du père incestueux, son suicide en prison, la descente de la mère qui perd goût à la vie.
Un policier à la dent longue.
Une autre qui nous est plus sympathique, et moins ambitieuse.
Voilà, vous savez tout sur ce roman de Ragnar Jónasson : L'ile au secret.
Enfin, presque tout : la culpabilité ronge celui qui a menti et ne peut plus revenir sur sa déposition fausse, celui qui se fait arrêter au petit matin , encore en pyjama, et qui se demande ce que diront les voisins, sa famille , si il perdrait sn travail , celle qui a perdu fille et mari, et se projette dans les assasinats qu'elle doit éclaircir, tout en s'en voulant de le faire.
Lecture facile, prenante, tellement prenante que les conclusions arrivent vite, m'ont surprise, et ajoutent à légèreté de l'ensemble .
Pourquoi les récits d'assassinats me délassent-ils ? En tous cas celui-là a changé mon vécu pas trop cool des derniers temps.
Petit bémol : le répétition de l'oxymore « le silence était devenu assordissant », page 88 et page 168 : « dans un silence écrasant, étourdissant ». Dommage.

Un jeune couple tout fraîchement formé passe un week-end dans un chalet isolé appartenant au père de la jeune fille. On retrouve celle-ci morte, assassinée.
Un policier, collègue de Hulda, jeune policière, 15 ans plus jeune que dans "La dame de Reykjavic" tente de boucler l'affaire au plus vite afin de monter en grade et accuse un peu vite le père de la jeune fille. Il va même jusqu'à menacer un policier local pour obtenir un témoignage qui va dans le sens de son enquête.
Dix ans se passent après l'assassinat et quelques amis proches de la victime décident de se revoir et de passer un week-end sur une île éloignée des côtes de l'Islande et là, une autre victime se fait assassiner.
Hulda est en charge de l'enquête mais cette fois, elle fouillera l'histoire de ces jeunes gens ainsi que l'accusation du père de l'un d'eux dix ans plus tôt.
Les chapitres semblent assez hachés mais tous les évènements se recoupent à merveille, même le prologue.
Parallèlement, on apprend à connaître la vie de Hulda marquée par des chagrins , des vides bien difficiles à surmonter, une recherche dans sa vie familiale à mener. Un petit suspense arrive vers la fin et on espère qu'il sera résolu dans le prochain opus car on connaît la manie de l'auteur ou des éditeurs à sauter des années entre les romans aussi bien ceux de Hulda que les autres.
J'ai trouvé le récit très bien construit car on se demande chaque fois où Ragnar Jonasson veut nous mener mais on trouve petit à petit sans se faire balader. Je dirais presque qu'on est actif dans la lecture en se posant mille questions.
Une lecture réussie. J'apprends que le troisième de la trilogie de "La dame de Reykjavic" s'appelle "La dernière tempête". Je le lirai avec plaisir.

Une fois les bagages pliés, le jeune couple avait quitté Reykjavík pour passer le week-end dans les confins du nord-ouest du pays, là où les parents de la jeune femme avaient une maison d'été. Isolée, loin de toutes habitations qui pour la plupart étaient abandonnées depuis longtemps. Même si leur relation était récente, Benedikt avait pour son amie des sentiments déjà très forts. Aussi se réjouissait-il de passer ce séjour loin de tout, seul avec elle. le lendemain, alors qu'elle voulait faire la grasse matinée, il s'était rendu à la source chaude qu'elle lui avait montré la veille, profitant du paysage qui s'offrait à lui mais déjà impatient de retrouver son amie...
L'inspecteur Andrès, de la police d'Ísafjördur, se plaint auprès de son collègue et peste contre cette femme de Reykjavík qu'il vient d'avoir au téléphone. Inquiète, elle lui a expliqué être sans nouvelles de sa fille, âgée de 21 ans, depuis plusieurs jours, ce qui ne lui ressemble pas. La famille possède une maison d'été dans le Mjóifjördur, à une heure ou deux de route d'Ísafjördur. Étant dans le coin, Andrès décide de se rendre sur place afin de la rassurer. Malheureusement, il n'en sera rien puisque, une fois sur place, il découvre le corps d'une jeune femme, la tête noyée dans une mare de sang coagulé... Très vite, les soupçons pèsent sur le père de famille qui, pourtant, clame son innocence...

Deux grandes parties composent ce roman. La première a lieu en 1987, l'année où une jeune femme a été assassinée dans les Fjords de l'Ouest ; la seconde, dix ans plus tard où l'on retrouve une bande d'amis, perdus de vue depuis des années, partie s'isoler, le temps d'un week-end, sur l'île d'Ellidaey, afin de commémorer un événement particulier. C'est dans cette seconde partie qu'intervient Hulda, cette chère inspectrice rencontrée dans La dame de Reykjavík. Elle va tenter de comprendre le lien qu'il peut y avoir entre deux événements tragiques survenus à dix ans d'intervalle. Après un premier roman en demi-teinte, celui-ci se révèle être une bonne surprise. En effet, il est mieux construit avec ses deux parties, les personnages sont plus énigmatiques et fouillés, Hulda, que la vie n'aura pas vraiment épargnée mais qui reste malgré tout battante, plus sympathique, les enquêtes plus captivantes et l'ambiance particulièrement tendue et mystérieuse. Ragnar Jónasson nous offre une deuxième aventure prenante... Plus qu'à aller affronter La dernière tempête...