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Critique de Poljack


Mon avis :
Cette première lecture de l'année 2018 augure-t-elle une joyeuse légèreté pour les douze mois à venir ? Je ne saurais le dire, mais elle m'a dispensé une vivifiante dose de bonne humeur pour bien commencer ce nouveau cycle.
L'écriture de Darynda Jones n'est pas ce qu'on pourrait qualifier d'académique : on est loin de Steinbeck ou de Francis Scott Fitzgerald ; inutile, donc, d'y chercher de grandes envolées lyriques ou de foisonnantes descriptions. Chez cette auteure, le ton est enjoué, plus proche du langage parlé que du roman classique. Elle utilise à l'envi exagérations (Ce foutu ascenseur était plus bruyant que le moteur Big Block de Chevrolet et montait à l'étage à la vitesse d'un escargot blessé.) et humour noir. On pourrait lui reprocher un pourcentage de dialogue vraiment excessif, mais ceux-ci sont réussis et participent au côté très « pulp »* de ce bouquin qui agit sur l'humeur comme un comprimé effervescent sur le mal de tête. Vite avalé et efficace !
Vraiment plaisante à lire, cette comédie policière à la sauce fantastique ne laissera sans doute pas un souvenir impérissable, mais elle réussit un mélange des genres qui laisse au lecteur un petit goût de « reviens-y », ne serait-ce que pour l'excellent moment de détente qu'elle procure.


* Pulp (magazine) : aux États-Unis, les Pulp Magazines étaient des publications très bon marché tirées sur du papier de médiocre qualité. Elles proposaient principalement des fictions (souvent présentées comme des faits réels) dont les thèmes allaient de la romance aux enquêtes criminelles en passant par le fantastique et la science-fiction. D'un point de vue littéraire, on pourrait les rapprocher du genre « romans de gare » français.
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