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♫Tu triches au jeu et dans le pays
On te surnomme partout "le maudit"
Mais attention, un jour tu finiras
Dans la poussière, les bras en croix♫
-Johnny Hallyday-1963-
----♪---♫----😠---😇🤠---😠---♫---♪----

-----Crâne de bois----
-------Croix de fer-------
Quand tu fais la gueule
Tu souris à l'envers
Quand Lincoln l'ouvrait
Tous devaient la fermer autour de lui
Quand y aura du vent dans ton crâne
P'tête qu'on croira qu'tu ricanes
Cow-boy maudit....te voilà à nouveau béni
Plus personne ne croit en rien aujourd'hui
Alors Notre Père qui êtes aux Cieux...Restez- y
Mais Come'on Everybody

♪Il connaissait le pays
Les forêts et les cours d'eau
Et le vent qui était son ami
Lui soufflait dans le dos
Cours plus vite Charlie et tu gagneras
Ne te retourne pas,♪
cherche pas, t'es pas Baudelaire
♪Venez tous avec moi, ce soir, allons au cimetière
Oui, les filles sont belles, les cigarettes sont bien roulées
Ouais, prenez vos guitares et un peu de bière
Pour faire l'amour, l'endroit est rêvé
Hou ! Venez tous avec moi, Come'on Every body ♪
Ça c'était dit qu'au Crâne qui l'a dit avant que que Johnny Hallyday...
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Depuis le temps que je voyais cette bande dessinée sur les étagères de mon chéri, j'ai enfin sauté le pas ! Je ne m'attendais pas à ça, un garçon taciturne qui devient taciturne et mauvais... Mais un dieu habillé en petit vieux (mexicain ?) tente de le remettre sur le chemin tant bien que mal... Pas évident, évident. Il veut bien sûr n'en faire qu'à sa tête ! le titre, crâne de bois, et la couverture, Lincoln assis, l'air sombre, sous la pluie, résument bien cette BD. J'aime beaucoup les dessins, je reconnais les dessins des Jouffray que j'ai pu apercevoir dans différents lieux lyonnais sur la création de la BD (parking république entre autres...) l'an dernier pendant le festival BD.
J'aime beaucoup les dessins, très simples et colorées avec justesse, le scénario qui commence avec une brève présentation de Lincoln, de son étonnant acolyte qui essaye de le persuader. Il n'est pas question de religion même si la présence de Dieu laisse penser le contraire. Il y a d'ailleurs de belles boutades sur ce personnage... Très très drôle, je me suis bien marrée, même si c'est un trop court ! Il va falloir que je me lance rapidement dans le deuxième tome !
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Lincoln est né du pied gauche. Malpoli, méchant, désabusé et nihiliste, sa vie pourrait bien changer lorsqu'il rencontre un petit bonhomme qui se prend pour Dieu en personne...

---

Si j'ai bien aimé le duo Lincoln-Dieu, l'humour et le cynisme "à faire hurler de rire" n'ont qu'à peine réussi à me dérider. Je crois que c'est dû au fait que l'histoire de cow-boy et de rédemption (Red Dead avant l'heure ?) flotte sur fond de fantastique avec la présence des personnages de Dieu et du Diable. Je m'attendais à une petite révélation de ce côté (du style "Je vois des gens qui sont morts") mais ça n'est pas vraiment clair, même si Dieu n'interagit pas réellement avec les autres personnages. J'ai également un peu de mal avec les héros invincibles, mais là c'est affirmé d'emblée donc j'accepte le parti pris (même si les gun-fights deviennent sans intérêt).
Côté dessins, ce n'est pas vraiment à mon goût, même si le style est bien défini et se tient.
Mais c'est un tome d'introduction somme toute assez plaisant, et peut-être que la suite des aventures de notre héros misanthrope va prendre une tournure intéressante.
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La série Lincoln démarre dans l'ambiance western spaghetti, avec son héros pas très recommandable, cynique et taciturne. Lincoln est un personnage désabusé, dégoûté de la vie alors qu'il ne l'a pas encore vécue, méchant comme une teigne. Si vous cherchez un personnage principal infréquentable, celui-ci fait partie du haut du panier, son vocabulaire se limite souvent à “chier” et “merde”. Dieu apparaît alors sous les traits d'un petit vieux habillé en mexicain, bien décidé à lui redonner le goût de la vie. La tâche va s'avérer bien difficile et pour l'aider un peu, il va lui donner l'immortalité. Répliques cinglantes, drôles et amères rythment ces pages, le graphisme est sec et agressif, comme le personnage, les situations burlesques, le ton décalé. On finit par s'attacher à ce personnage pourtant si désagréable.
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Quel drôle de héros de western, ce Lincoln ! Il n'a pas un physique de playboy, ne ressemble en rien aux archétypes du genre. Il ressemble davantage aux méchants des westerns spaghettis des années 70, aux méchants de Sergio Léone. Lincoln est méchant et a un vocabulaire pas très châtié, d'ailleurs ses premiers mots furent des insultes ou des gros mots. C'est lui qui a choisi son prénom en référence à Abraham Lincoln car en présence de celui-ci les autres "fermer leurs gueules". Il est même capable de spolier celui qui l'a aidé comme ce brave moine au début de l'histoire.

La vie de Lincoln va peut-être basculer quand il rencontre un drôle de personnage. Un petit vieux, qui ne ressemble pas à grand chose et qui dit être Dieu, va lui demander pourquoi il est si mauvais. Une drôle de conversation philosophique va s'engager entre les deux, les questions de Lincoln n'étant pas toujours si farfelues que cela. Dieu veut démontrer à Lincoln que l'on peut prendre du plaisir dans la vie et il va proposer à Lincoln de l'accompagner en lui accordant l'immortalité. le bad boy va se laisser tenter, n'ayant rien à perdre.

Après avoir vérifié que son immortalité était bien réelle, Lincoln va accepter d'être un justicier comme Dieu lui suggère. Mais il va agir à sa guise, ses mauvais travers étant toujours là.

Comment ramener un Bad cowboy dans le droit chemin ? Comment faire Lincoln aime faire du bien plutôt que du mal ? Comment avoir un comportement plus bien veillant envers les autres ? C'est la mission que Dieu semble s'être attribué.

Les auteurs s'en donnent à coeur joie : leur héros leur permet tous les écarts de langages, toutes les attitudes équivoques. Ils peuvent mettre en scène un méchant mais est-il si méchant que cela ? le scénario est original, le trait graphique et les couleurs sont bien dans le ton du caractère de Lincoln. La famille Jouvray arrive à faire d'un "salaud" un personnage presque attachant.

Je vais donc continuer la série des aventures pour voir l'évolution de Crâne de Bois et le pouvoir de persuasion de Dieu.

Lecture agréable pour des adultes et des adolescents.
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Avis portant sur la série.

Il aurait pu être un John, figure mythique du cowboy courageux et intègre. Un Billy ou un Jesse, au panthéon des outlaws légendaires. Ou bien encore un Clint, héros de western crépusculaire, froid et viril, juste, mais impitoyable. Dans un terrain de jeu aussi fabuleux, il n'y avait que l'embarras. Il a choisi d'être Lincoln. D'abord parce qu‘il lui fallait dégotter un nom autre que ce « crâne de bois » dont on l'avait affublé gamin et que ce gars-là lui plaisait bien : « quand il parlait, les autres autour fermaient leurs clapets et seule une balle avait réussi à le faire taire ». Mais aussi, parce que né bâtard, puis enfant délaissé, il ne pouvait fatalement que devenir lui, ce type solitaire et blasé de la vie qui en voudrait à la terre entière.

Lincoln ! L'anti mythe incarné. Depuis sa naissance, il tire la tronche. Ce qui lui vaut certainement ses sourcils tombants et sa mâchoire si basse. Nihiliste tire au flanc, pochard cabochard, bougon cynique et atrabilaire misanthrope (j'en oublie surement) , cet adepte du je-m'en-foutisme et du tout pour ma gueule est néanmoins outillé d'un esprit incisif, d'une verve qui étouffe l'ennemi sous les piques et les jurons les plus inventifs. Malheureusement, quand on n'a pas le physique de sa grande bouche, ça finit toujours par des baffes et des gnons en travers du museau ou des barres de fer qui vous mettent la citrouille en travaux. Mais il est comme ça Lincoln, il n'arrive pas à la fermer, ce qui lui vaut d'être viré d'un peu partout, et souvent avec de l'élan au postérieur. Alors, il vivote, vagabonde, boit, joue, vole, se laisse porter au gré des vents… L'antihéros le plus irrécupérable du Far West et de la bande dessinée (j'ai eu beau fouiner parmi les cinq généreuses colonnes de ma Billyothèque scandinave, je n'ai pas trouvé pire).

Et pourtant, il y en a encore un qui y croit. le vieux, là-haut, qui va débouler en cours d'aventure. Version papy rase-moquette, looké poncho sur les épaules et sombrero vissé sur la tête. Mais qu'est-ce qui peut bien trotter dans le carafon du Très-Haut ? Non !? Il ne veut quand même pas faire de ce dégénéré un élu, un rédempteur, un… mais si ! Il s'improvise Sancho d'un futur Don Quichotte en stetson, un chevalier à la triste figure, qui, il l'espère, ramènera un peu de bien, d'humanité et de sens moral à cette époque turbulente. Malgré sa brouette de défauts, c'est vrai qu'il est attachant le Lincoln, mais, même s'il démontre quelques belles dispositions dans la multiplication des pains, y'aurait pas comme une erreur de casting ? Un peu naïf et inconscient le barbu ! Surtout que dans son élan d'apprenti sorcier, il lui offre… l'immortalité (certes, les voies du Seigneur sont impénétrables, mais là, j'en connais un qui ne va pas tarder à regretter sa connerie).

D'autant que Lincoln, lui s'en tape. Ni étonné, ni émerveillé par cette descente céleste, il veut juste qu'on lui lâche les bottes (et autres choses). À peine profite-t-il de la faveur divine pour se montrer un peu plus provocateur et bagarreur. Et quand il enfile, bien malgré lui, le costume de justicier, c'est vraiment qu'il n'y a guère d'autres choix, qu'il en a un peu ras le bocal ou qu'il y a un truc à récupérer au bout. Dieu désabusé, c'est son clone antipodal qui entre en scène. Un cornu aux approches méphistophéliques beaucoup moins subtiles. Après tout, son métier, c'est emmerder les gens. Et avec Lincoln, il tenait le bon gus. Mais si notre héros refuse de bêler en mouton de Dieu, ce n'est pas pour roucouler en pigeon du diable.

Et c'est donc coincé entre bien et mal que notre cowboy traverse les tableaux et enchaîne les pérégrinations. Village bouseux et expédition punitive, bas-fonds new-yorkais, péons exploités et Mexique en révolution… Subissant son destin, toujours aussi chieur et teigneux, même si on le sent légèrement évoluer, laissant les évènements moduler sa personnalité et montrant un peu plus d'implication. Mais il ne faudra pas s'attendre à un miracle. Une bonne centaine d'albums seraient nécessaires avant de le voir canonisé. Peut-être la jolie rebelle Mexicaine réussira-t-elle là où les deux autres ont échoué ?

On se délecte de l'humour grinçant et omniprésent derrière lequel se tapissent quelques sujets un peu plus sérieux. Une petite réflexion sur le sens de la vie, des questionnements plus divers sur la ségrégation ou la peine de mort. le dessin est superbe, même s'il varie d'un tome à l'autre, s'exposant plus ou moins crayonné. Les décors peu fouillés laissent la part belle à l'ambiance et la narration. Les dialogues, eux, sont monstrueux. de la vanne premier degré aux échanges beaucoup plus philosophiques, il y a une telle variété dans la tonalité et le cynisme. Certaines répliques sont fulgurantes, d'autres à se pisser dessus. Un must.

Furieusement intelligent et rafraîchissant.

Et comme le dirait Lincoln, si ça ne vous plait pas, j'en ai rien à secouer. Chier… Merde… Putain…
Lien : http://www.bdtheque.com/main..
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J'ai découvert cette série à la médiathèque.
Lincoln est un personnage morose que rien n'intéresse. Dieu lui apparaît et décide de lui accorder l'immortalité pour voir ce qu'il en fera.
A partir de là, les choix et les actes du héros vont être un peu "truqués" par cette omnipotence.
J'ai bien aimé le principe de voir l'évolution du héros qui va se retrouver investi malgré lui d'une mission.
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J'ai été intrigué au départ par cette histoire de cowboy plutôt malsain, raté, méchant et détestable que Dieu, en forme de gentil vieux bonhomme, va essayé de transformer en héros de l'Ouest. Évidemment la tâche s'avère très compliquée.
C'est une histoire assez atypique, c'est ça qui rend le récit sympathique et on se demande où va mener la quête du « héros » avec Dieu qui essaye de le rendre plus aimant et aimable à travers des essais plutôt infructueux...
Ce n'est pas franchement hilarant, loin de là, mais cela fait sourire, l'intrigue est intéressante et on commence à s'attacher à cet anti-héros et son ange gardien.
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Avis portant sur la série:

"Lincoln" est une BD gorgée de récompenses et prix divers qui a attiré beaucoup de lecteurs à ses débuts dans les années 2000. Cela a été un franc succès en librairie et on peut dire que cela était franchement mérité. Comment expliquer cet engouement du public ? Sans doute par un regard à la fois féroce, lucide et satirique qui s'accorde à une mise en scène calme et naturaliste et paradoxalement très efficace car dégraissée des gros artifices inhérents au genre.

Cette jolie fable est parfois perçue comme un western philosophique. Au-delà d'une réflexion sur la nature humaine, les auteurs signent une histoire intrigante et atypique qui mêle religion et philosophie sur fond d'humour noir. On a enfin droit à quelque chose qui sort des sentiers battus de la bd d'humour commerciale. En tout cas, j'attends chaque sortie de nouveau tome avec impatience. C'est dire !

Le dessin et les couleurs s'allient parfaitement pour permettre une grande lisibilité de l'album. Cet anti-héros crève littéralement l'écran ou devrais-je dire les cases. le rendre sympathique est un véritable tour de force de la part des auteurs.

Nous avons droit à une bd intense, pudique et subtile dont le scénario n'empêche pas une vraie et discrète virtuosité. Les dialogues sont véritablement percutants même si on ne hurle pas de rire devant tant de cynisme. Une Bd qui constitue un véritable brûlot divin iconoclaste en diable ...

J'ai été étonné de la direction prise par le tome 8 en pleine Première Guerre Mondiale s'éloignant un peu plus du western. C'est là encore une prise de risque de la part des auteurs qui ont pris le parti de faire évoluer leur personnage au risque de lasser le public par la multiplication des albums.

En effet, Lincoln est devenu rare de par une parution beaucoup plus espacé. Ainsi, il a fallu attendre pas moins de 4 ans pour le 9ème volume qui nous plonge dans l'Amérique puritaine des années 20 avec la prohibition de l'alcool. Cependant, c'est surtout les milieux anarchistes qui feront l'objet du thème de cet album. A noter également que l'on commence sérieusement à préférer le petit diable au bon Dieu ce qui est quand même assez révélateur.


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"Merde, putain, fait chier, dégage, fous-moi la paix" font partie des mots préférés de Lincoln, d'ailleurs, le premier mot qu'il prononça fut "Merde".

Ou "Chier", on ne sait plus trop…

États-Unis, trou du cul perdu…

Lincoln est né à la fin du 19ème siècle dans des conditions peu enviables. Sa mère était une prostituée, son père, un client de passage…

Notre jeune ami a donc été élevé chez les prostituées et son nom était Crâne de bois…

Toujours à faire la gueule, solitaire, râleur, doté d'un esprit aiguisé, d'une propension à en vouloir à tout le monde et à d'y aller de ses petites phrases assassines, tant et si bien qu'il s'est fait foutre à la porte de son village à grands renforts de coups de pieds dans son cul.

Alors qu'il pêchait le poisson à la dynamite (on a rien inventé de mieux), il rencontre un personnage peu commun : Dieu en personne !

— Dégage, lui grommellera Lincoln.

J'aime les bédés western, que se soit avec des cow-boys redresseurs de torts et droit dans leurs bottes comme Lucky Luke, mais aussi des moins conventionnels et plus politiquement incorrect comme Red Dust de "Comanche" ou le lieutenant Blueberry.

Ici, nous sommes face à l'opposé de tout ça avec Lincoln qui est un fainéant de première, un malpoli, un malotru, un gars qui en veut à la Terre entière et qui n'a qu'une idée en tête : amasser du fric en faisant des mauvais coups, Dieu à ses côtés ou pas !

La mission de Dieu ? Tenter de faire de Lincoln une sorte de super-héros Cow-Boy, tenter de lui faire changer d'avis sur la vie, mais il devra compter avec la personnalité tordue et manipulatrice de son protégé. Et son mauvais caractère, sa mauvaise foi, la gueule qu'il tire tout le temps..

Mais tiens, qui voilà qui ? Satan en personne ! Sûr qu'avec Dieu et le Diable à ses côtés, notre Lincoln va être emmerdé car ils ne vont pas lui foutre la paix, l'un voulant qu'il fasse quelque chose de bien de sa vie et l'autre pas.

Corrosif, drôle, politiquement et catholiquement incorrect (la représentation de Dieu n'était pas admise chez nous avant), des dialogues truculents entre Lincoln et les deux êtres d'essence divine, ou entre Dieu et son ange déchu.

Je me suis marrée en découvrant Dieu représenté en petit bonhomme barbu affublé de vêtements pas très neufs et d'un chapeau, quand au Diable, sa barbichette, ses deux cornes et son sombrero lui vont comme un gant.

Certes, on ne hurle pas de rire à chaque case, mais on sourit, on rit et on pousse des "oh putain, excellent" tout en lisant ces 8 tomes à la suite.

Les dialogues sont soit avec de l'humour au premier degré, au second ou alors, avec de la philosophie, et pas celle de comptoir, mais en tout cas, ça vanne sévère à certains moments entre nos protagonistes et j'ai éclaté de rire avec quelques répliques ou situations improbables.

Si les deux premiers se passent dans le monde du far-west, nous monterons à New-York pour le 3ème et le 4ème tome, avant de redescendre à la frontière entre les États-Unis et du Mexique afin de franchir le Rio pour aller s'encanailler avec des révolutionnaires dont le chef est une personnalité peu habituelle (tomes 5 et 6), on distillera clandestinement de l'alcool dans le tome 7 et on ira faire la Grande Guerre dans le tome 8…

Durant tous les albums, Lincoln traine sa tête de six pieds de long, sauf lorsqu'il se saoule ou magouille, et là, on aurait tendance à voir apparaître l'ébauche d'un sourire carnassier.

Son immortalité accordée par Dieu lui conférant une assurance, il ne se prive pas pour tenter le diable (oups), mais jamais pour aider les gens, ou alors, à l'insu de son plein gré !

Je suis contente d'avoir entendu parler de cette série et d'avoir lu les 8 tomes car je suis entrée de plein pied dans une bédé mettant en scène l'anti-héros par excellence, celui que l'on devrait détester mais que l'on adore.

Que Dieu et le Diable se soient penché sur son cas et qu'ils fassent route avec lui, il s'en branle, s'en moque, s'en fout, lui, tout ce qu'il souhaite, c'est que ces deux-là lui lâchent la grappe et arrête de lui casser les couilles. Mais ça, c'est pas gagné !

En tout cas, voilà une excellente série qu'il faut découvrir absolument !

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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