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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Thad Broom est rentré d'Afghanistan depuis 2 ans. Il habite dans un mobile home sur la propriété de sa mère, April, avec son meilleur ami, Aiden.

Tout se concentre dans la localité de Little Canada et les montagnes environnantes.

Certaines scènes sont d'une cruauté sans nom... Accrochez-vous bien. Vous allez plonger dans une histoire d'une violence infinie autant du point de vue physique que psychologique.

Ce roman est noir et désenchanté.

Chacun des personnages souffre. La vie ne leur a pas fait de cadeaux. le monde est pesant et la descente aux enfers est glaçante.

"Il y avait dans ce monde une cruauté qui occultait toute la lumière, une noirceur à laquelle on ne pouvait répondre que par la noirceur."

Le ton est donné.

À recommander à tous les amateurs de roman noir. Très noir.

Lecture faite grâce au #PicaboRiverBookClub !
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Ça faisait longtemps que je n'avais pas lu un roman noir de cette trempe. C'est un roman dur mais tellement réaliste. On suit des personnages qui font tout pour survivre mais dont la vie ne fait pas de cadeaux. Ils n'ont pas de perspective d'avenir et très vite le sentiment de vengeance prend le dessus. Les dialogues sont aussi cash que trash et ça colle parfaitement aux personnages. À découvrir si vous voulez un roman qui dépote!

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Une atmosphère qui me rappelle "les maraudeurs" de Tom Cooper ou "Nulle part sur la terre" de Michael F. Smith, deux livres que j'avais aussi beaucoup appréciés.
C'est un roman social Américain noir. L'ambiance est sombre, les personnages naviguent entre drogue, alcool, chômage, désespoir...
Les tragédies s'enchainent un peu comme un jeu de dominos et semblent inévitables...Un roman poignant servi par une écriture très efficace.
Mais "Le poids du monde" est également un roman qui fait réfléchir, un roman sur la vengeance mais aussi la résilience. Je pense notamment au chapitre dans lequel Aiden renonce à ses idées de vengeance...Une leçon de courage, de refus de l'éternel recommencement, un besoin de s'en sortir...
C'est aussi et finalement un grand roman sur l'amour ou le manque d'amour d'une mère.
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Une histoire tragique. Des personnages qui ont des choses sombres enfouies en eux. Une atmosphère tellement pesante qu'on a l'impression de vivre l'histoire, pas de la lire.

Le roman commence par une scène horrible. Aiden, 12 ans, est le témoin de la mort violente de ses parents. Il est ensuite placé dans un foyer d'orphelins avant de s'enfuir et se réfugier dans un bois. Thad le retrouve et le ramène vivre avec lui dans une caravane. Si leurs vies semblent vouées à l'échec, une amitié solide les lie jusqu'au jour où Thad part pour la guerre en Afghanistan. Il en revient endommagé physiquement et émotionnellement. Il se réfugie dans la drogue pour oublier.
April vit seule depuis le décès de son mari ; un mari violent qu'elle a supporté car il subvenait à ses besoins. Elle n'a jamais aimé son fils Thad, fruit d'un viol alors qu'elle n'avait que 18 ans. Elle aime et couche avec Aiden, attentionné, presque timide et qui ne la bat jamais.
Aiden s'ennuie, en a marre de vivoter de petits larcins. Il veut quitter la ville, changer son destin.
Une nuit, tout bascule, le destin semble sourire…….

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Une amitié à la vie à la mort, c'est l'histoire du « Poids du monde » de David Joy, auteur découvert grâce à la lecture du magnifique « Là où les lumières se perdent ».
Aiden MacCall a 12 ans quand il assiste au meurtre de sa mère par son père et au suicide de ce dernier. Malgré son jeune âge, il est intimement persuadé qu'il deviendra comme son géniteur (« Au bout du compte, c'est toujours le sang qui parle »). Une conviction effrayante quand on a toute la vie devant soi et qu'on rêve d'un ailleurs. Mais, dans ce coin paumé des Appalaches où Aiden est né, les laissés-pour-compte pullulent : misère, chômage, consommation effrénée de meth et d'alcool... La spirale infernale qui empêche toute fuite pour une existence meilleure.
Thad, son seul et unique ami, a passé quatre ans en Afghanistan « à buter les enturbannés » pour venger les Etats-Unis de l'attaque des Twin Towers. Il est « revenu estropié et endurci par l'amertume et la colère ». Rejeté par sa mère, personnage fort de ce roman et maîtresse de son pote, il accumule les rancoeurs. Pour survivre, Aiden et Thad volent mais le butin qu'ils accumulent ne servira qu'à acheter de la dope, à se brûler les neurones et à jouer à des jeux dangereux comme des gamins qui n'ont pas eu d'enfance.
Si Aiden a encore de l'espoir et un peu de lucidité, Thad va l'entraîner vers le fond. C'était écrit d'avance. Pas de place à la rédemption et à la résilience. Juste la violence qui monte crescendo. Juste la désolation...

EXTRAIT
Il y avait dans ce monde une cruauté qui occultait toute la lumière, une noirceur à laquelle on ne pouvait répondre que par la noirceur.
Lien : http://papivore.net/litterat..
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« le Poids du monde » invite à suivre les pas de deux amis d'enfance qui vivent dans un mobile home dans un bled paumé des Appalaches. Une Amérique profonde sans perspectives d'avenir, où deux cabossés de la vie espèrent trouver la lumière dans l'alcool et les drogues qu'ils ingurgitent. Jusqu'au jour où ils mettent la main sur un sac de dope et une liasse de billets chez un dealer mort… L'argent va-t-il faire leur bonheur ou seulement précipiter leur descente aux enfers ?

À travers le portrait de ces deux paumés, David Joy dépeint une Amérique désenchantée, dont le rêve a viré au cauchemar depuis l'explosion de la bulle immobilière. Surtout dans ce petit village de Little Canada, frappé de plein fouet par un chômage qui annihile tout futur et ne garantit même plus aux habitants qu'ils tiendront jusqu'à la fin de la journée. le genre de trou perdu où l'on crie « Yeah ! » au premier imbécile qui scande « Make America Great Again ! ». Comme quoi, l'on peut s'appeler Joy et tout de même dépeindre un environnement d'une noirceur étouffante.

Au milieu de tout ce désespoir, le lecteur tente de s'accrocher à des personnages profondément humains, malmenés par la vie et par un auteur qui donne le ton dès les deux premières pages. L'un est un orphelin traumatisé ayant fui son foyer d'accueil. L'autre, rejeté par sa propre mère, est revenu avec le dos et la cervelle en compote d'Afghanistan. Deux « White trash » exclus de la société, parqués dans une vieille caravane au fond du jardin de la mère de Thad, qui traîne elle-même un beau boulet derrière elle…

Un roman violent, profondément sombre, d'une intensité rare et porté par une plume percutante.
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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le poids du monde - David Joy ☠ @sonatineeditions
Après avoir quitté l'armée et l'horreur des champs de bataille du Moyen-Orient, Thad Broom revient dans son village natal des Appalaches. N'ayant nulle part où aller, il s'installe dans sa vieille caravane près de la maison de sa mère, April, qui lutte elle aussi contre de vieux démons. Là, il renoue avec son meilleur ami, Aiden McCall. Après la mort accidentelle de leur dealer, Thad et Aiden se retrouvent soudain avec une quantité de drogue et d'argent inespérée. Cadeau de Dieu ou du diable ?

J'ai rarement lu un livre aussi sombre et pessimiste! Un livre que l'on lit en apnée, cherchant un peu d'air au milieu de cette noirceur, de ces tragédies, de ce fatalisme. Cette fatalité qui nous entraine toujours plus loin dans la souffrance et la violence. Les engrenages s'enclenchent, s'entrainent sans que rien ne semble pouvoir les freiner, les arrêter... il n'y a pas moyen de se soustraire à cette force, on ne peut que la suivre, la subir. Amateurs de romans noirs, (très noirs!) ce livre est pour vous 😄
Certaines scènes peuvent être assez difficiles à lire pour les plus sensibles (je pense notamment à l'une d'entre elles où il est question de plantes des pieds... 😨) Bref une sacrée découverte 😉
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Un roman noir et sombre sur deux êtres fracassés de la région des Appalaches, d'un réalisme glaçant, une vie marquée dès la naissance. Une région oubliée loin du rêve américain, où le destin n'existe pas où la misère règne ou le travail a déserté les terres. Seule les larmes touchent le sol seul le sang borde les routes, une route peuplée de mauvaises rencontres, une route de mauvais choix quand le sort s'acharne le poids du monde ploie ton corps et tu ne peux que répondre à la violence par la violence. Tant de tristesse, tant de desespoir, une noiceur qui fait mal.
David Joy nous livre une complainte , une écriture noire un roman violent, une peinture de la société actuelle, une société qui se meurt dans l'indifférence et la misère, la misère sociale, la misère affective. On meurt comme on nait ; seul face au monde. Une descente en enfer. Un roman dur et qui bouscule , pas d'illusions chaque lueurs virent au désespoir, tout le poids de la vie sur leurs frêles épaules, une histoire d'amitié que le gouffre va emporter.
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Des personnages bien troussés, l'intrigue addictive et la plume de l'auteur au cordeau font de "Le poids du monde" bien plus qu'un "rural noir".

On n'est pas loin du grand roman, tout court, qui laisse un goût âcre à la bouche et une pellicule de crasse fine au coeur et à l'âme.
Lien : https://www.leblogdeslivres...
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"Au bout du compte , c'est toujours le sang qui parle" .
Ce maxime a conduit malgré eux l'existence de Aiden et de Thad , deux jeunes paumés de Little Canada , ce coin perdu d' Amérique du Nord , où les armes font la loi et modèlent le destin des hommes .
Aiden l'a très vite compris à douze ans , lorsque son père a tué , devant ses yeux d'enfant , sa mère avant de se faire sauter la cervelle .
Thad en a fait l'amère expérience comme militaire en Afghanistan où la mort d'un ses camarades de combat et de la fillette lors de l'activation de sa ceinture d'explosifs hante encore chacune de ses nuits . Deux gamins marqués à vie par le sang et la mort .
Leur vie se raisonne à court terme entre deux gorgées de whisky bas de gamme ou deux sniffées de drogues en tout genre . Une activité qui leur permet d'oublier leurs conditions précaires où les quelques dollars proviennent de trafics de matériaux dépouillés dans ces maisons désertées par des habitants incapables de payer les traites aux banques...la crise des subprimes est passée par là.
Alors , lorsque leur principal fournisseur en dope disparaît subitement , Aiden et Thad voit tout de suite l'opportunité de mettre la main sur un pactole inespéré en matière première et en cash ...c'est aussi le début d'une spirale infernale pour les deux amis.
Un roman noir et rugueux comme le paysage désolé de cette Amérique des oubliés du rêve américain. le sytème d'comme " way of life" et la loi du plus fort - ou de celui qui tire le premier - comme système de survie .

Une écriture habitée d'un auteur qui fait corps avec ses personnages, ces anti héros authentiques dont il n'excuse pas les actes mais nous aide à les comprendre .
Deux jeunes en manque d'amour et d'affection dont le vide de l'existence est peu à peu remplacé par une soif de vengeance viscérale. Mais malgré cela , le choix de vivre et de laisser vivre est encore à leur portée . Pour combien de temps encore ?
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