Quand on se trouve à court de carottes pour faire avancer une mule entêtée, il ne reste plus guère que le bâton…
Le monde n'a pas besoin d'une autre fille au cœur brisé.
Ce sont les menteurs qui détournent le regard ...
Le monde est une bête sauvage qui persiste à vous attaquer alors même que vous êtes à terre.
"On ne vit qu'une fois". Ce qu'elle a traversé ces derniers mois aurait dû la tuer, mais elle a survécu. Elle bénéficie désormais d'une deuxième vie, une qu'elle n'aurait jamais choisie, mais c'est la seule qu'elle ait. Sa vie, son petit coin de toit et un cœur qui bat furieusement.
Et en elle, une balle d'acier froid. Une bombe à retardement qui bat comme un cœur. Douleur et fureur se partagent ce cœur à parts égales. Tic-toc.
Tandis qu'assise elle contemple la ville en attendant la nuit, elle passe en revue une liste de mensonges.
Le temps vient à bout de toutes les blessures. À vrai dire, pas vraiment toutes. Certaines sont trop profondes, et il y a des peines de cœur qui ne guérissent jamais.
Tout le monde possède au moins une once de bonté. Certaines personnes viennent au monde pour faire le mal. Elle en a conscience maintenant, mais préférait ne jamais l'avoir appris. Et elle fera tout pour protéger ceux qui n'ont pas les moyens de se défendre par eux-mêmes. Comme le fille qu'elle était, avant.
Les plaies ne se referment jamais totalement. Peut-être se referment-elles extérieurement, mais à l’intérieur, elles demeurent à vie.
La fortune a souvent le chic pour nous surprendre.
Plus que tout au monde, j’aimerais pouvoir lui dire que l’argent ne représente rien à mes yeux, que notre amour n’est pas condamné comme celui de Gatsby et Daisy, parce que nous pouvons toujours partir ailleurs et tout reconstruire de zéro.
Ma mère sait parfois utiliser sa tristesse comme une arme. Elle s’en sert pour contrôler notre famille, et ce depuis aussi loin que remontent mes souvenirs.