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Critique de JIEMDE


On connaissait les sept mercenaires, les sept péchés capitaux, les sept merveilles du monde : voici maintenant les « Sept Glorieux », membres émérites de la Team Batista, équipe d'élite de chirurgie cardiologique de l'hôpital Tōjō.

Sous la férule du Docteur Kiryū, ils réalisent des opérations de réduction ventriculaire que personne au monde n'ose tenter, avec un taux de réussite exemplaire. Jusqu'au premier échec qui va entraîner le décès du patient. Puis un deuxième. Et encore un autre…

Le doute s'installe, dans l'équipe comme à la tête de l'hôpital où le directeur charge le jeune Docteur Taguchi, neurologue anti-carriériste, d'enquêter sur ces décès suspects en intégrant de l'intérieur la Team Batista.

Rejoint par un mystérieux et rentre-dedans fonctionnaire du ministère, Taguchi va tenter de trouver la faille qui dérègle mortellement cette équipe si soudée. D'autant que les enjeux dépassent manifestement le seul cadre de l'hôpital japonais…

Appréciant le genre du polar médical, j'ai plongé avec délice dans La Team Batista de Takeru Kaidō, traduit par Mai Beck et Dominique Sylvain. La première partie, toute en rythme et mystères tient ses promesses et s'avale d'un trait.

Baisse de tension malheureusement ensuite, sous le coup d'une intrigue qui se perd un peu dans un trop plein d'approches psychologiques et de quelques scènes improbables, mais aussi lassé par ce duo d'enquêteurs qui ne déclenchent aucune empathie, bien au contraire.

Et là où d'habitude, les ambiances et atmosphères japonaises exercent sur moi un complément d'attractivité face à des marqueurs culturels si éloignés des miens et à la fois si attirants, ce huis-clos hospitalier n'y répond pas en ne s'aventurant guère hors les murs.

Une fois n'est pas coutume, retour en demi-teinte donc pour ce polar japonais. Ce qui ne m'empêchera pas de poursuivre ma découverte du genre, ne serait-ce que pour saluer l'éclectisme des parutions proposées par l'atelier Akatombo !
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