Les challenges littéraires ont de multiples vertus. L'une d'entre elles est de me faire sortir complètement de ma zone de confort. le Club des divorcés a eu ce mérite là.
Je ne connais rien en roman graphique. Je ne connais rien en manga.
Je connais à peine le Japon. Tout était réuni pour un voyage en terre inconnue.
Ma critique est donc un avis totalement subjectif qui ne doit en aucune cas décourager les amateurs du genre.
Moi, ça ne me va pas de devoir regarder la beauté d'un dessin, la finesse d'un trait, l'expression d'une émotion et de devoir lire des explications ou des dialogues en même temps. J'ai jamais été douée pour faire deux choses à la fois.
Je reconnais que
Kazuo Kamimura a un talent fou pour dessiner des visages en gros plan ou des silhouettes en kimono. On peut y lire toute la solitude et toute la beauté du monde. L'image de couverture en est la preuve.
Par contre, il m'a complètement déstabilisée dans sa représentation du mouvement (trop souvent brusque à mon sens alors que la scène se voulait douce) et par les trop nombreuses onomatopées, "salissant" ou abimant la qualité des planches.
Bon, j'ai certainement mal choisi mon manga. Je viens de lire que cet ouvrage est un roman "seinen", un roman destiné aux jeunes hommes de 18 à 30 ans. Normal qui ne plaise pas à la veille ménagère de presque plus de 50 ans que je suis. hihi
Un roman graphique vite lu, vite digéré et certainement bien vite oublié.