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Un manga à la ligne très épurée. Ce manga permet de plonger dans une culture, une époque.
Cette histoire qui se passe au Japon dans les années 70 m'a paru d'une grande actualité. Si je l'extrais de son contexte, cela reste l'histoire d'une femme, seule, indépendante, qui s'assume et qui assume ses choix, ses responsabilités. On voit ses failles, ses moments de faiblesses et toute sa force. Elle rappelle que la solitude est tout sauf aisée, que cela s'assume au quotidien, et que parfois on commet des erreurs...
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Le titre m'a attiré et je ne suis pas déçue.
Une belle histoire avec divers rebondissements dans le tome 1 lu en 1 soirée.
Des situations palpitantes et haletantes qui se terminent par des propositions inattendues répétitives d'un goût inachevé qui fait tout son charme.
J'attaque le tome 2.
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Les challenges littéraires ont de multiples vertus. L'une d'entre elles est de me faire sortir complètement de ma zone de confort. le Club des divorcés a eu ce mérite là.
Je ne connais rien en roman graphique. Je ne connais rien en manga.
Je connais à peine le Japon. Tout était réuni pour un voyage en terre inconnue.
Ma critique est donc un avis totalement subjectif qui ne doit en aucune cas décourager les amateurs du genre.
Moi, ça ne me va pas de devoir regarder la beauté d'un dessin, la finesse d'un trait, l'expression d'une émotion et de devoir lire des explications ou des dialogues en même temps. J'ai jamais été douée pour faire deux choses à la fois.
Je reconnais que Kazuo Kamimura a un talent fou pour dessiner des visages en gros plan ou des silhouettes en kimono. On peut y lire toute la solitude et toute la beauté du monde. L'image de couverture en est la preuve.
Par contre, il m'a complètement déstabilisée dans sa représentation du mouvement (trop souvent brusque à mon sens alors que la scène se voulait douce) et par les trop nombreuses onomatopées, "salissant" ou abimant la qualité des planches.

Bon, j'ai certainement mal choisi mon manga. Je viens de lire que cet ouvrage est un roman "seinen", un roman destiné aux jeunes hommes de 18 à 30 ans. Normal qui ne plaise pas à la veille ménagère de presque plus de 50 ans que je suis. hihi

Un roman graphique vite lu, vite digéré et certainement bien vite oublié.
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Le Club des divorcés est un manga d'une qualité exceptionnelle. Regardez ce beau visage mélancolique sur la couverture noire ! La profondeur du regard, la finesse des doigts manucurés. Si vous regardez bien, vous verrez les petits points grisés à la Roy Lichtenstein. On est au tout début des années 70. Et Kamimura a choisi de donner la place centrale à une femme émancipée.
Yûko est une jeune femme de 25 ans, divorcée d'un pianiste et maman d'une fillette de trois ans qu'elle a confiée à sa mère. Elle a ouvert "Le Club des divorcés", un petit bar à hôtesses dans le quartier chic de Ginza à Tokyo. Nous la suivons dans son quotidien.
Au niveau littéraire, ce manga m'a rappelé Chronique d'une saison des pluies de Kafu. Un superbe portrait de femme qui veut s'émanciper de la tutelle des hommes, dans une société encore très conservatrice. Yûko doit faire face à sa mère qui lui reproche son divorce et son mode de vie, à son ex-mari qui vient la harceler, à sa petite fille qui n'a pas de papa, aux clients qui noient leurs échecs dans l'alcool, à la crise économique...Mais elle s'accroche avec une élégance sobre et souveraine. le traitement du sujet est très moderne. Souvent, à la fin d'un chapitre, Kamimura intègre à la narration des statistiques et des sondages sur le divorce. Au niveau graphique, c' est époustouflant. Chaque planche est un tableau magistralement composé, aucune planche ne ressemble à la suivante. Chaque case est prise sous un angle de vue approprié. Elle est épurée et met en lumière un ou deux éléments. Pas de bavardage inutile qui gâterait l'émotion. Parfois rien. le silence.



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Le club des divorcés raconte la vie d'une jeune divorcée dans le Japon des années 70. Cette société a connu assez rapidement la possibilité de rompre les liens du mariage à savoir dans la deuxième moitié du XIXème siècle mais le mouvement s'est poursuivi pour en faire une sorte de marque d'infamie pour les femmes.

Le club des divorcés est un café où tous les divorcés ont le droit de boire un verre le soir après leur travail afin de noyer leur chagrin ou leur honte. C'est un lieu convivial propice aux rencontres mais surtout au partage d'expériences. Ainsi, on devine aux motifs de séparations qui peuvent variés. Pour les femmes, c'est prioritairement le manque d'argent et accessoirement la perte du lien amoureux. Pour les hommes, cela peut être l'appétence sexuelle ou les beaux-parents.

Objectivement, cette bd sur ce tabou de la société nippone n'est pas à bannir. En ce qui me concerne, je ne suis pas entré dans le sujet car peu concerné. Je n'ai pas non plus aimé cette femme Yuko qui n'hésite pas à balancer un ballon du haut d'un immeuble en provoquant un accident de la route. Oui, j'ai eu peu de sympathie alors que l'auteur voulait sans doute l'inverse pour la montrer un peu espiègle. Ma morale et mes valeurs sont sans doute sans concession pour ce genre de divagation. Certes, les hôtesses de bar ont également des conditions de vie difficiles.

Sinon, juste un mot sur l'auteur Kazuo Kamimura qui est un grand mangaka au Japon mort prématurément à 48 ans en 1986. Il est l'auteur de la Plaine du Kanto mais également de l'oeuvre qui m'avait un peu ému par sa nostalgie à savoir Lorsque nous vivions ensemble. On est loin de l'action. On est dans l'introspection d'un être humain avec ses douleurs intimes vives.

J'ai aimé par contre ces critiques contre l'aspect conservateur de la société japonaise des années 70. Et puis, on a plaisir à suivre la relation qu'entretient Yuko avec son barman.
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J'ai été saisie par la beauté de certaines planches doubles, par la finesse et la simplicité du trait du mangaka qui magnifie certains moments de la vie quotidienne. L'histoire nous permet de nous attacher à ce personnage féminin fort, qui lutte dans une société qui ne lui convient pas mais qui se plie tout de même à ses traditions. À chaque début de chapitre l'auteur à ajouté des notes statistiques qui permettent de comprendre la société japonaise de cette époque : la proportion de remariage à la suite d'un divorce, les causes des suicides des hôtesses de bar, etc. Ces données factuelles mettent en relief la fiction de Kamimura. On notera également quelques planches surprenantes, notamment certaines où l'artiste s'est représenté sous des traits plutôt malveillants. Une lecture qui nous en apprends davantage sur la société japonaise et sur la place des femmes.
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Le club des divorcés est une invitation à rentrer dans le quotidien d'une femme divorcée qui, en plus, exerce un métier tout particulièrement décrié, en plein milieu des années 70. le manga met en scène différents passages de sa vie : sa relation avec ses employés et ses clients, sa vie de famille complètement explosée, mais également son cheminement pour retrouver le bonheur. Car Yûko est une femme blessée, traumatisée par son premier mariage, et qui tente de prendre en mains les rênes de sa vie et de devenir indépendante dans un univers de la nuit pas toujours évident.

Sans être provocateur, le manga va néanmoins aborder pas mal de questions assez difficiles et osées pour sa période de publication. On y parle de l'image de la femme dans un Japon encore très traditionnel où son rôle doit normalement se limiter à celui d'épouse et de mère. En effet, à travers le personnage de Yûko, Kazuo Kamimura raconte finalement le combat d'une femme indépendante qui ne veut pas se soumettre à l'image que la société japonaise attend d'elle. Mais on va également aborder d'autres thématiques propres aux relations humaines telles que le mariage; la drague ou encore la sexualité.
Lien : https://minimouthlit.com/201..
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Ce manga a été publié dans les années 70 pour la première fois, et c'est justement l'époque à laquelle l'histoire se situe. Nous allons suivre Yukô, une jeune femme de 25 ans, séparée de son mari, qui a par la suite ouvert le bar "Le Club des Divorcés" afin de subvenir à ses besoins et ceux de sa fille de trois ans.

Dans cet ouvrage, nous allons avoir un aperçu des difficultés que les femmes divorcées au Japon pouvaient rencontrer, comme Yûko, qui est patronne de bar et hôtesse. Cette intrigue se termine en deux volumes (plutôt conséquents puisqu'ils font chacun environ 500 pages), et aborde un sujet tabou au Japon : le divorce.

L'univers dépeint par Kazuo Kamimura est plutôt sombre, ce qui contraste parfois avec les illustrations plutôt fines et délicates. Mais dès le début du livre, une femme veut se suicider et un homme fait une remarque surprenante, qui prête presque à rire tant elle est inattendue. Oui, parce que l'auteur aborde cet ouvrage avec sérieux sans pour autant que ce soit trop dramatique...

Bien qu'il n'y ait pas énormément de texte, c'est un manga riche, avec lequel il faut prendre son temps, surtout pour admirer le trait de Kazuo Kamimura, très poétique.

Pour conclure, j'ai aimé cette histoire, notamment la découverte des différents personnages. J'étais un peu inquiète à l'idée de commencer un livre aussi gros - même illustré - et il se lisait plutôt bien, finalement.
Lien : http://anais-lemillefeuilles..
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Très mélancolique, je comprends que le Club des divorcés ne soit pas au goût de tout le monde. Pour ma part, je suis rentrée dans l'intrigue sans difficulté. le combat que mène "Mama" trouve toujours écho aujourd'hui : les problèmes familiaux et sentimentaux ont un aspect intemporel qui facilite l'immersion du lecteur. Certes, le scénario n'est pas particulièrement poussé ni compliqué, mais je me suis attachée aux personnages qui luttent dans leur vie, comme nous tous.
J'aurais mis 3 ou 3,5 étoiles, mais le trait magnifique de Kamimura permet d'améliorer le score.
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J'étais ravie de retrouver l'oeuvre du grand maître Kamimura avec les aventures de cette femme divorcée travaillant dans un bar de Ginza.
Si son travail est d'une qualité égale du point de vue du graphisme j'ai eu plus de mal à rentrer dans l'histoire...
Ces hommes et ces déceptions qui défilent dans des paroles voilées ou des comportements libérés par l'alcool... Sans plus.
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