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Critique de frandj
Tout le monde a entendu parler du destin de Natascha Kampusch, une jeune Autrichienne enlevée, séquestrée dans un ignoble local, maltraitée et presque affamée, soumise à de terribles pressions psychologiques; finalement elle s'est évadée au bout de 8 ans et demi; son ravisseur s'est aussitôt suicidé - ce qui lui a permis d'échapper au châtiment.
Comme la plupart des personnes qui ont posté une critique sur "Babelio", j'ai été véritablement estomaqué par ce témoignage écrit par la jeune fille elle-même. le récit reste très près du vécu de Natascha, pour le lecteur il est très éprouvant alors même qu'il sait qu'il y a un "happy end" tout à la fin. Ce livre nous montre tous les ressorts de l'âme humaine, dans sa noirceur mais aussi dans son héroïsme quotidien. Oui, le kidnappeur n'était pas le Diable, c'était un homme avec ses petites et ses grandes faiblesses. Et la jeune fille a démontré toute son humanité en s'adaptant à des conditions de vie qui aurait dû la rendre folle, en se créant un espace de vie minuscule où elle pouvait survivre, en trouvant un incroyable "modus vivendi" avec son ravisseur qui s'était arrogé la toute-puissance. On voit que, dans les circonstances extrêmes, la "plasticité" humaine n'a presque pas de limites et peut permet la survie là où il n'y a pourtant pas d'espoir.
L'humanité, on la trouve malheureusement sous sa forme la moins flatteuse, dans la réaction du grand public autrichien: après sa libération, Natascha n'a pas condamné sans appel son ravisseur; cela a scandalisé les "gens bien" qui soupçonnaient presque la jeune fille de complicité avec ce sale type...
Quoi qu'il en soit, même si c'est dur, lisez ce livre. Il vous en apprendra plus sur la nature humaine que tous les traités de philosophie ou de psychologie !.
Comme la plupart des personnes qui ont posté une critique sur "Babelio", j'ai été véritablement estomaqué par ce témoignage écrit par la jeune fille elle-même. le récit reste très près du vécu de Natascha, pour le lecteur il est très éprouvant alors même qu'il sait qu'il y a un "happy end" tout à la fin. Ce livre nous montre tous les ressorts de l'âme humaine, dans sa noirceur mais aussi dans son héroïsme quotidien. Oui, le kidnappeur n'était pas le Diable, c'était un homme avec ses petites et ses grandes faiblesses. Et la jeune fille a démontré toute son humanité en s'adaptant à des conditions de vie qui aurait dû la rendre folle, en se créant un espace de vie minuscule où elle pouvait survivre, en trouvant un incroyable "modus vivendi" avec son ravisseur qui s'était arrogé la toute-puissance. On voit que, dans les circonstances extrêmes, la "plasticité" humaine n'a presque pas de limites et peut permet la survie là où il n'y a pourtant pas d'espoir.
L'humanité, on la trouve malheureusement sous sa forme la moins flatteuse, dans la réaction du grand public autrichien: après sa libération, Natascha n'a pas condamné sans appel son ravisseur; cela a scandalisé les "gens bien" qui soupçonnaient presque la jeune fille de complicité avec ce sale type...
Quoi qu'il en soit, même si c'est dur, lisez ce livre. Il vous en apprendra plus sur la nature humaine que tous les traités de philosophie ou de psychologie !.
