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Critique de miriam


Yoram Kaniuk dont le père a quitté l'Allemagne dans les années trente décide en 1984 d'aller en Allemagne.

Le Dernier Berlinois, commence comme un journal de voyages d'un Israélien à travers l'Allemagne.

Le premier voyage n'en est pas un, c'est une traversée de nuit en train, de Copenhague en Hollande dans un compartiment bloqué...traversée tellement symbolique.

Pour le second, il est l'invité officiel du gouvernement. D'autres suivront, conférences ou rencontres d'écrivains. ...
Point de tourisme!
Yoram Kaniuk connaît sans doute mieux l'Allemagne que les personnages qu'il croise. Son père lui a lu Goethe, Heine ou Thomas Mann, Son Allemagne est littéraire et juive.

Au début, il va à la rencontre des Allemands avec beaucoup de préjugés et de provocation. Il croit rencontrer des anciens nazis qui n'en sont pas et raconte ses erreurs avec'humour.

Par la suite la relation de voyage fait place à une galerie de personnages, certains sympathiques d'autres pas. Je pense à" La Fin de L'Homme Rouge" avec les récits de parcours individuels d'Allemands ou de Juifs allemands et même d'Israéliens vivant en Allemagne.

Il est venu régler ses comptes avec l'Allemagne, avec les allemands indissociables des Juifs. Il veut rendre compte de l'absence.

Solder les comptes de la Shoah est impensable. Réfléchir aux procès de Nuremberg et d'Eichman est envisageable.

Rencontre avec des écrivains, ses pairs, avec Heirich Böll et Gunther Grass et d'autres. Avec eux il va pouvoir discuter, du moins le croit-il parce que la guerre d'Irak place une partie des intellectuels allemands en opposition à Israël. La réflexion des rapports entre les Allemands et Israel rend le Dernier Berlinois plus actuel.

Lien : http://miriampanigel.blog.le..
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